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Du dimanche 05 avril 2020


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Sommaire

Article 1 : CONFINEMENT : POINT TROP N'EN FAUT : OÙ L'ON VA ?

par Jean-Jacques REY

Article 2 : ABUS DE POUVOIR (AU PLURIEL)
relais d'info par Christian JOLI

Article 3 : REFONDER L'UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE...

relais d'info par Alain SAGAULT

Article 4 : QUESTIONS-RÉPONSES SUR LE NOUVEAU CORONAVIRUS...

par Jean SAINT-VIL

Article 5 : LE MOUVEMENT SOCIAL N’EST PAS MORT EN FRANCE

par Guy CREQUIE



Article 1





illustration avec cinq souris transportant pain.

illustration par personnages et pingouin franchissant une porte au milieu de nulle part.


CONFINEMENT : POINT TROP N'EN FAUT : OÙ L'ON VA ?
 
 
 

La succession actuelle des évènements en France, concernant cette histoire de virus galopant, ressemble fort à un test grandeur nature pour un régime totalitaire...

J'ai vu et constaté par moi-même, en plusieurs endroits à Rennes, métropole de Bretagne, des mesures excessives, prises pour la distanciation sociale. Par exemple, pour moi, l'organisation de files d'attente qui durent des heures, longues de plusieurs centaines de mètres, devant les commerces d'alimentation, où certains êtres humains, bien dociles, croient bon de surcroît de prendre des intervalles de cinq mètres, relèvent d'une volonté de dressage voire d'humiliation...

Autre absurdité, signalons également que le port d'un masque en plein air est superflu pour éviter de propager le COVID-19 (entendu et lu, venant de plusieurs sources médicales, expertes) si l'on respecte les fameux "gestes barrières" ; mais cela fait marcher le commerce... Et comme par "hasard", ceux qui en ont le plus besoin, en manquent. Je fais allusion au personnel médical évidemment.

Pendant que j'y suis, pour répondre à votre éventuelle interrogation, je vous refile un tuyau pour s'édifier rapidement sur le vrai du faux concernant le virus :
Nouveau coronavirus (2019-nCoV) : conseils au grand public - En finir avec les idées reçues
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters

Pour saisir les aspects essentiels de la maladie, je vous conseille aussi d'aller à cette adresse URL (il y a bien d'autres ressources) : 
Tout savoir sur les infections respiratoires à coronavirus
https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-infectieuses/maladies-virales/tout-savoir-sur-les-infections-respiratoires-a-coronavirus-431783

Revenons  à la critique maintenant : la mesquinerie et les abus de pouvoir ont fait flores avec la distribution des amendes.
Déjà, dans leur principe, courtelinesques, les fameuses attestations -de déplacement dérogatoire- (que l'on doit imprimer à ses frais, accès Internet ou pas) doivent porter en plus des informations utiles : identité et motif de sortie, la date et l'heure, mais sont d'une unique utilisation et doivent être renouvelées chaque jour de sortie ; donc, bonjour ! le gâchis d'encre et papier (impression ou copie manuscrite).
Des témoignages (rapportés dans la presse mainstream) font état d'amendes reçues pour des raisons ridicules, par exemple : avoir déclaré se rendre au supermarché du coin et se trouver à la boulangerie au moment du contrôle...

Le rôle des médias dans tout ça : quelle caisse de résonance, n'est-ce pas ! En plus de tenir avec minutie, à longueur de temps, un décompte morbide et macabre, ils ont amplifié l'inquiétude voire la panique dans la population. J'appelle cela du conditionnement d'esprit pour faire passer au second plan, une attaque sans précédent depuis la seconde guerre mondiale, contre les valeurs morales qui sont conformes à l'idéal démocratique.

Enfin, dans les cabinets et officines du pouvoir en place, il y en a qui se gargarisent, itérativement, de bonnes intentions comme celle de vouloir nous "protéger" (malgré nous) ; mais cela évoque l'assurance des souteneurs...

Le prétexte d'urgence sanitaire est bien commode, comme celui du terrorisme d'ailleurs ; du coup l'étau du contrôle social se resserre... Ceux qui prônent et appellent à ces mesures d'exception, n'ont qu' à rouvrir le bagne pendant qu'ils y sont et ils devraient s'y mettre en premier ! Parce qu'en parlant de confinement, ils sont en plein délire de flagellation et enfermés dans leur chaudron d'idées noires.
  







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Article 2

Relais d'info par Christian JOLI






illustration avec barre police, feux tricolores clignotant.

illustration avec paire de flics, globuleux et ahuris.


ABUS DE POUVOIR (AU PLURIEL)
 
 
 


" Une cohorte de Français témoignent de situations ubuesques. Verbalisés à hauteur de 135 euros parce qu'ils se rendaient à la boulangerie et non au supermarché, pour un test de grossesse à la pharmacie, pour une attestation au crayon ou parce qu'ils n'avaient pas recopié le texte en intégralité sur leur attestation manuscrite... Autant d'agissements qu'aucun décret ni aucune loi, en réalité, n'interdit. Des policiers et gendarmes mettraient-ils en œuvre une interprétation toute personnelle des textes en vigueur ? Au 1er avril, c'est plus de 359.000 procès-verbaux pour non-respect du confinement qui ont été dressés. Avocate au barreau de Paris, Safya Akorri a défendu à titre bénévole, ce mardi 31 mars, l'un des premiers Français qui comparaissait pour avoir enfreint plusieurs fois ces mesures. Délit pour lequel ce jeune homme de 22 ans, qui disait habiter un deux-pièces avec six autres personnes, s'exposait à 6 mois de prison. Il a finalement écopé de 105 heures de travaux d'intérêt général. Me Akorri s'inquiète des dérives de l'appareil judiciaire à l'heure d'un "état de guerre" qui semble justifier le règne de l'arbitraire " . Entretien.







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Article 3

Relais d'info par Alain SAGAULT : http://www.sagault.com/






illustration avec toque et diplôme de lauréat.

illustration avec chaîne d'ustensiles de laboratoire


Refonder l’Université et la Recherche
pour
retrouver prise sur le monde et nos vies
 
 
 


Si vous adhérer à cette proposition, manifestez-vous à :
http://rogueesr.fr/retrouver-prise/



" Appel du 20 mars 2020

Nous  affrontons  une  crise  sanitaire  majeure  qui  vient  nous  rappeler  la  fragilité  de  nos  vies  et  de  nos sociétés et la nécessité de systèmes de solidarité organisés, solides et pérennes : école, santé, retraites… Il aura  fallu  la  pandémie  du  Covid-19  pour  que  le  pouvoir  politique  se  souvienne  brusquement  de l’importance  vitale  d’institutions  qu’il  a  pourtant  détruites  méthodiquement.  En  quarante  ans,  l’Hôpital français est passé de 11 à 6 lits pour mille habitants ; sur les seules six dernières années, 17 500 lits de nuit ont été supprimés. Les personnels hospitaliers sont en effectifs si réduits que des étudiants et des retraités sont  aujourd’hui  réquisitionnés  comme  forces  supplétives.  Alors  même  que  les  espoirs  de  traitement  du virus dépendent des chercheurs, cela fait quinze ans que la recherche scientifique à l’Université et dans les grands organismes comme l’Inserm ou le CNRS subit le primat donné à des projets de court terme, pilotés bureaucratiquement,   et   concentrant   sur   quelques   thèmes   définis   comme   “porteurs”   des   moyens globalement en déclin. Quinze ans de démolition !

La  pandémie  agit  comme  un  révélateur  :  elle  confirme  aux  yeux  de  tous  que  l’Université  et  la  recherche publique  auraient  dû  rester  une  priorité  pour  nos  sociétés  et  que  la  diversité  des  axes  de  recherche,  le temps long et les financements pérennes sont les conditions de son bon développement. Nous voyons bien que  les  appels  à  projets  lancés  de  manière  improvisée  en  réaction  à  chaque  crise  tiennent  plus  de  la communication  impuissante  que  de  la  programmation  éclairée.  Le  mal  est  profond  :  les  procédures bureaucratiques de mise en concurrence ne favorisent que le conformisme quand la liberté de recherche permet des découvertes fondamentales. Ce qui était choquant en temps ordinaire est devenu obscène en temps  de  crise.  La  pandémie  du  coronavirus  met  ainsi  à  nu  l’inconséquence  des  politiques  menées  ces dernières décennies, dont la responsabilité est partagée par tous les gouvernements qui les ont appliquées.

En plus de l’urgence sanitaire qui révèle la crise de notre système de santé, notre société doit affronter trois autres  crises  :  environnementalesociale  et  démocratique.  La  crise  écologique  et  climatique,  au  gré  des catastrophes toujours plus nombreuses qu’elle engendre, affecte un peu plus chaque jour nos vies. Pas plus que  pour  les  épidémies,  l’alerte  des  scientifiques  et  de  la  jeunesse  du  monde  entier  sur  la  gravité  du réchauffement climatique n’a conduit à prendre les mesures radicales qui s’imposaient. Sur le plan social,les dernières décennies ont été marquées par le creusement d’inégalités matérielles, territoriales, fiscales et culturelles. Enfin, une crise démocratique et politique conduit les citoyens à se détourner massivement de dirigeants incapables de répondre à leurs attentes ou agissant contre l’intérêt général. Même si chaque jour de nouveaux secteurs de la société expriment une volonté de redonner du sens à l’existence et d’en finir avec  l’individualisme  et  le  repli  sur  la  sphère  privée,  cette  aspiration  profonde  à  décider  des  règles collectives que la société se donne, cette volonté des citoyens conscients de ce qui les relie se heurtent à l’imprévoyance, à la cécité et à l’autoritarisme de gouvernants qui confisquent la décision. "

.../...

http://rogueesr.fr/retrouver-prise/








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Article 4

Article de Jean SAINT-VIL (envoi personnel)






illustration avec masque de protection contre contamination.


image du coronavirus ou SARS-CoV-V2.


Questions-réponses sur le nouveau coronavirus
ou SARS-CoV-V2
 
Par Jean SAINT-VIL, géographe.
 
 
 


Possède-t-on des données sûres sur la maladie (les caractéristiques du virus, ses modes de transmission, son traitement, les phases de développement de la maladie) ?

Il y a de nombreuses recherches dont sont issues une avalanche de données sur cette nouvelle maladie. C’est considérable pour un fléau qui n’a apparu que depuis trois mois. Mais, il faut noter que ce qui se dit relève souvent de nombreuses spéculations et de fake news « en pagaille ».

Avant toute chose, il convient de faire le point sur les trois mots-clés du texte.

Tout d’abord, sur le mot coronavirus, qui signifie virus à couronne désigne le virus à l’origine de la pandémie actuelle et de la peur qu’il ne cesse de répandre dans le monde.

Ensuite, sur le sigle SARS-CoV-V2 qui est l’identifiant savant de ce nouveau virus, donné par les biologistes et les épidémiologistes.

Enfin, sur le terme Covid-19, un mot valise particulier qui est lui-même le nom de la maladie due au nouveau coronavirus et se détaillant comme suit : CO pour couronne; VI pour virus, d pour desease (maladie) et 19 pour l’année de son apparition.

Les coronavirus constituent une famille de virus qui ont été découverts dans les années 1960, dont le diamètre varie de 60 à 200 nanomètres et dont la taille du génome varie est d'environ 26 à 32 kilobases. Ce sont des valeurs parmi les plus élevées chez les virus à  ARN.

Les modes de propagation du nouveau coronavirus sont connus. Il s’agit d’une transmission par contacts directs (par gouttelettes de salive ou de sueur ou par voie aérienne, notamment air rejeté par une personne proche) et indirects (poignées de portes, téléphones, et divers objets manipulés dont certains aliments comme les fruits et les légumes, le pain).

Les phases de développement sont bien identifiées aussi. D’abord, une personne ou une poignée de personnes infectées (stade 1), puis en trois à quatre semaines on assiste à la propagation silencieuse du virus (stade 2) et au bout de deux à trois mois on passe à la généralisation de la contamination dans un territoire (stade 3). Cependant, les taux de létalité ne semblent pas être les mêmes d’un pays à l’autre, parfois en raison notamment des différences des pyramides des âges et des modes de luttes adoptées par les États qui sont confrontés à cette maladie.

De même, les évaluations concernant la virulence de la maladie (son pouvoir pathogène) relèvent d’estimations plus ou moins grossières et varient d’un pays à un autre.

Pour ce qui concerne la classification des cas de Covid-19, il est considéré que les pourcentages de personnes infectées par le virus sont généralement en-deçà de la réalité simplement parce que dans tous les pays la plupart d’entre elles n’ont pas été testées. Parce qu’il y a aussi de nombreuses personnes qui portent le virus et qui le transmettent à d’autres personnes sans le savoir et sans présenter les symptômes de la maladie. C’est la catégorie de celles qu’on appelle porteurs sains.

Même si actuellement le consensus scientifique autour du coronavirus est de considérer un taux d'infection hypothétique ou taux de contagion (le fameux Ro des virologues et des épidémiologistes - taux de reproduction de base-) d'environ 3 à 4, soit  de 3 à 4 personnes contaminées par malade, rien n’est sûr en termes de connaissances. Cela dépend des contacts entretenus par les individus qui ont été contaminés. Par exemple, un chauffeur de taptap qui manipule des billets à longueur de journée risque de contaminer des centaines de passagers par jour. À l’opposé, une personne infectée qui reste en isolement chez elle ne contaminera que ses proches ou zéro personne.


Connaît-on vraiment l’origine de la maladie ?

Pendant longtemps le coronavirus actuel ou COVID-19 a été présenté comme une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui aurait été transmise à l’homme par un animal. On a incriminé tour à tour des animaux qui sont couramment consommés par les Chinois : la chauve-souris, la civette et enfin le pangolin, un mammifère à écailles existant en Asie et Afrique. Cela parce que les chauves-souris, les oiseaux et les vertébrés  à sang chaud sont des hôtes idéaux pour les coronavirus connus.

La thèse du pangolin suspect  a été vulgarisée par des chercheurs de l’Université agricole de Chine du Sud le 7 février 2020. Cependant, deux mois après, les mêmes chercheurs avaient indiqué qu’ils n’étaient plus du tout certains qu’il faille blâmer le petit mammifère pour cette pandémie.

En définitive, aucune recherche sérieuse n’a pu avérer l’origine animale du COVID-19. À l’heure actuelle, personne ne sait s’il s’agit vraiment d’une zoonose, c’est-à-dire d’une maladie d’origine animale alors que cela a été prouvé pour d’autres maladies à coronavirus comme le SRAS paru en 2002 et le MERS (le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, identifié en 2012 qui serait lié au dromadaire).


Quelles sont les catégories de personnes susceptibles d’être atteintes par la maladie ?

Tout être humain sans considération de son âge ou de son sexe peut être frappé par le Covid-19, les individus de sexe masculin étant un peu plus vulnérables que les femmes. Les Chinois ont montré que les personnes de groupe sanguin A  présentent un risque plus élevé que les autres groupes, tandis que les personnes de groupe sanguin O présentent un risque moins élevé de contracter la maladie. Mais, la différence porte sur la gravité de la maladie est surtout fonction de l’âge, les sujets âgés (de 70 ans et plus) étant les plus à risque d’en décéder surtout si elles ont développé des comorbidités qui affaiblissent leur système immunitaire (hypertension, diabète, cancer, troubles respiratoires et troubles rénaux, les femmes enceintes à partir du 3è trimestre).


Existe-t-il une protection due au climat et à certaines spécificités raciales ?

Jusqu’au mois de février 2020, la rumeur laissait croire que les Noirs auraient une spécificité génétique qui les protège de cette maladie. Les développements que l’on a constatés ces deux dernières semaines en Afrique et en République dominicaine  infirment cette hypothèse.

Ipso facto, se trouve détruite, l’idée, que les personnes vivant en milieu tropical bénéficieraient d’une protection naturelle contre cette affection.


Tous les malades du nouveau coronavirus sont-ils toujours touchés de la même manière ?

Non, on a répertorié quatre situations concernant le coronavirus :

- les personnes non contaminées par le Covid-19 ou que l’on ne croit pas contaminées ;

- les personnes asymptomatiques qui sont porteuses du virus et qui ne présentent aucun symptôme (ni toux, ni fièvre, ni diarrhée, ni courbatures ou autres signes courants) ;

- les personnes légèrement symptomatiques, (80% des malades du virus), qui correspondent aux cas bénins et qui sont soignées le plus souvent sans administration de médicaments, comme ce fut le cas de l’artiste Roody Roodboy.

- les personnes sévèrement  frappées qui nécessitent une hospitalisation et souvent soumises à un traitement par soins intensifs (15%) ;

- les malades gravement atteints par la maladie, qui doivent être l’objet d’une longue hospitalisation  et d’une longue réanimation et d’une longue assistance respiratoire qui endommagent leur organisme de manière irréversible (5%).


La létalité de la pandémie due au coronavirus est-elle exceptionnelle ?

Non, au contraire, le Covid -19 est l’une des pandémies qui, historiquement présente peut-être le plus bas taux de létalité. Ce n’est que 3 à 10 % (ce dernier taux est celui de l’Italie qui concentre une grande quantité de seniors), c’est-à-dire qu’il ne tue que de 3 à 10% des individus atteints.

Pour information, voici les taux de létalité des pandémies les plus connues : 9,6% pour le SRAS de 2002 ; 15 à 40 % pour la fièvre jaune ; 30 à 60 %.pour la  peste bubonique et 100 % pour la peste pulmonaire ;  35% pour le MERS (le syndrome respiratoire du Moyen-Orient) ; 50 % pour la fièvre Ebola ; 20 à 80% pour la grippe espagnole de 1918-1919 ; 60% pour la grippe H5N 1 (influenza aviaire).


Peut-on prévoir la durée de la pandémie du coronavirus ?

Bien que des études confirment que le virus survit mieux dans les températures froides et plus humides (par exemple de quatre à neuf jours sur des surfaces inanimées comme des poignées de portes), il est risqué de croire que le SARS-V2 ne résiste pas aux chaleurs saisonnières. À preuve,  il se développe à grande vitesse en Afrique noire et en République dominicaine depuis mi-mars. C’est un virus qu’on ne connaît pas. Il est plus sage d’attendre. C’est des températures de plus de 56 degrés Celsius qui le détruisent. Savoir que le maximum de température observée sur la planète n’a pas dépassé 55 °C dans la Vallée de la Mort aux États-Unis.

Il n’est pas impossible que le nouveau coronavirus soit un virus qui ait la vie dure et auquel l’homme doit apprendre à s’adapter, à vivre avec. Pour le combattre, il faut que l’on arrive à mettre au point au plus vite des médicaments un ou des vaccins qui en diminueront la létalité.

Comme a dit le docteur William DAB, ancien directeur général de la Santé en France, « Il ne sert à rien de faire des pronostics. Chacun doit se tenir informé auprès de sources crédibles, être rigoureux pour soi et ses proches dans l'application des mesures d'hygiène [les fameux gestes-barrière dont on parle tant en France]. Si celles-ci sont largement appliquées, on sera en mesure de limiter les dégâts de cette épidémie ».


Jean SAINT-VIL







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Article 5

Article de Guy CREQUIE (envoi personnel) : https://guycrequie.blogspot.com/





illustration avec insertion d'un renard avide dans logo de la Sécurité Sociale.

 photo d'une banderole de manifestants, louant la retraite pour la vie.


NON ! N’EN DEPLAISE A SES DETRACTEURS :
LE MOUVEMENT SOCIAL N’EST PAS MORT EN FRANCE !
 
 
 


Le Président de la République lors de l’élection présidentielle a pensé représenter une alternative nouvelle avec » SON NI DROITE NI GAUCHE » Ceci, en utilisant intelligemment le discrédit des forces politiques traditionnelles et le mécontentement de la population.

Il s’est présenté comme un réformateur et en réalité, il est un adepte forcené du libéralisme outrancier qui conduit à la régression sociale !

Il a une grande culture, il est intelligent, mais formaté par les grandes écoles et le système, sa culture peut devenir présomptueuse, arrogante, et ignorante de la vie sociale réelle.

Il a joué au début le pourrissement lors du mouvement des gilets jaune lequel, avec le temps et par ses formes d’organisation sans direction, a perdu de sa dynamique comme mouvement tout en obtenant des concessions. Cependant, ce mouvement n’était que l’iceberg d’un malaise social devenu protestation, angoisse et colère !

Les syndicats censés porter les revendications comme corps intermédiaires ont été longtemps ignorés par Jupiter et son gouvernement qui pensaient que leur communication et l'état de grâce suffiraient.

Son prédécesseur Nicolas SARKOZY, avait ironisé sur les grèves, mais cependant, lorsque celles-ci existaient au préalable, il s’agitait, téléphonait aux leaders syndicaux ou il les recevait en urgence.

Aujourd’hui, des commentateurs sur les journaux ou moyens audiovisuels indiquent que le Président et/ou son Premier Ministre devront recevoir Laurent BERGER, le Secrétaire général de la CFDT et négocier avec lui la survie et l’amélioration du nouveau système de retraite à point annoncé.

Mais Laurent BERGER, n’est pas un prestidigitateur, ni le rempart  contre l’expression sociale. Il n’a pas pu empêcher la fédération CFDT des cheminots de participer à la grève car celle-ci sinon perdait tout crédit !  Avant lui, ses prédécesseurs Nicole NOTAT et surtout François CHEREQUE, ont eu des soucis avec leur base lors d’autres projets du patronat et du gouvernement.

 

Il est deux réalités importantes :


-           Le mouvement actuel ne part pas de rien, durant un an, les gilets jaune n’ont été que l’iceberg visible d’un climat social devenu colère et angoisse.

-           Depuis des années, le chômage est resté à un niveau élevé, la précarité s’est installée, les pensions des retraités ont été bloquées et comme si cela n’était pas suffisant, il a été ajouté la hausse de la CSG, et la non indexation des retraites sur les pensions.

-           J’ai, sur le site officiel, attiré l’attention du haut -commissaire à la réforme des retraites sur ce constat et en référence aux résolutions de l’ONU et de la cour européenne des droits humains, j’ai indiqué qu’il s’agissait d’une atteinte aux droits humains !

-           J’ai invité les confédérations syndicales et partis politiques à s’emparer de ce constat par des interventions.

-           D’autres couches sociales non habituées au mécontentement organisé se sont exprimées : les paysans dont les suicides hélas ! sont en augmentation, les pompiers, les avocats …et même les policiers excédés !

-           Le Président MACRON et son gouvernement sont conseillés par des experts qui coûtent au budget, mais qui sont incompétents ou surtout non connaisseurs, des faits sociaux, de leur histoire, déclencheurs.

 

Parler d’un système à points sans dévoiler avant la grève la valeur retenue, ses modalités de révision et d’application est aberrant comme de penser que l’unification dans un système unique, de 42 systèmes actuels différents, forgés par l’histoire sociale de notre pays, allait être une simple formalité ! Ceci, d’autant plus que le résultat des deux pays qui l’ont mis en œuvre : l’Allemagne et la Suède, a accru la précarité !

Parler d’équité, de justice sociale, d’innovation, ceci alors que le régime de l’assurance chômage est maltraité, que la non indexation des retraites sur les prix se poursuit, que les retraités et pensionnés, percevant 2000 euros mensuels et plus, continuent à subir la hausse de la CSG, est hallucinant !

Parler d’équité, de justice sociale, mérite certes un examen de notre système de retraite et non le statut quo ! Mais en sachant que les retraités seront plus nombreux dans les années à venir sur le % de la population active =  vouloir limiter les dépenses pour les retraités à 14% du PIB (produit intérieur brut) ne peut qu’alimenter les craintes réalistes dans ces conditions d’un allongement de la durée de cotisation et d’une baisse des pensions de retraite.

À ce stade, tout ceci me conforte [dans l'idée] qu’il faut rendre la syndicalisation obligatoire pour un équilibre dans les négociations. L’indépendance syndicale  peut- être respectée avec les moyens modernes de communication.

À l’heure de l’intelligence artificielle et où des experts militaires évoquent ’hypothèse de robots tueurs, la conscience sociale a encore à nous dire, elle existe ; afin que les peuples décident de leur histoire et destin.

 

© Guy CREQUIE

Ecrivain observateur social, ancien dirigeant syndical interprofessionnel

En préparation : mon 33 e ouvrage « MESSAGER DE LA PAIX » (péripéties du certificat d’études primaires au Doctorat Honoris Causa) qui sera édité courant 2020 par les Editions du Cordeau diffusé par Hachette.







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Dernière modification : 05.04.20, 22:06:35