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Du lundi 02 novembre 2020


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Sommaire

Article 1 : FAISEURS DE MASQUES SUR LA DÉMOCRATIE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : DEPUIS TROIS ANS LA SOCIÉTÉ SOUFFRE...

par Pierre PÉGUIN

Article 3 : LE COURAGE D'OSER

par Marc JUTIER 

Article 4 : IMPOSTURE ET VÉRITÉ AU TEMPS DU COVID 19

par Roland GORI

Article 5 : ZÉRO EXPULSIONS X CORONAVIRUS

par Alliance Internationale des Habitants



Article 1





Dessin d'humour montrant responsables du climat de peur lié à un virus.

Affiche pour dénoncer l'hystérie des faiseurs de masques sur la démocratie.


FAISEURS DE MASQUES SUR LA DÉMOCRATIE
 
 
 

   La politique, c’est la conduite, la tactique et le langage des plus forts (en gueule) ou des plus roués. Ce que l’on dénomme « le peuple », lui, subit et suit (bon gré mal gré).

   Axé sur ce truisme universel, ajustons le bout de la lorgnette et voyons qu’ici, en France, le « petit chef », euh ! pardon, Monsieur le Premier Ministre, actuel, est sommé d’être à la hauteur de sa fonction par des sonneurs de cloche et aboyeurs patentés, il doit démontrer son autorité. Il lui vient alors la géniale idée d’accuser les Français de ne pas en faire assez pour préserver leur santé ; en particulier de continuer à vivre en étant infectieux et, de la sorte, favoriser une épidémie : en l’occurrence le travail d’un virus « très malin »… Autant accuser les feuilles d’un arbre de propager le vent, n’est ce pas ! Mais faire du vent, ça, ils savent le faire, dans ce gouvernement, surtout quand ils ne savent pas quoi faire. Bref ! de toute façon, pour eux, il faut faire semblant de maîtriser la situation, c’est le propre d’un responsable, même quand il est réduit à l’impuissance (ou presque). Les ouailles à covid, quant à elles, peuvent toujours attendre le salut de son fait et bêler en chœur.

   
Revenons à ce petit virus « très malin » qu’on ne présente plus (d’autres s’en chargent en abondance) ; certains l’accusent d’être un « terroriste ». Ha ! Ha ! Naguère on parlait de démon pour qualifier des phénomènes étranges qui dépassaient l’entendement et qui apeuraient (forcément) ! C’est vous dire le degré de pondération et la sagacité de ces accusateurs ! Ils sont aussi légers que des fils à plomb dans le cours des idées, même si c’est pour donner le change. C’est fou, comme les simplistes prennent le pas sur les avisés en période de crise. Ils font des salades de concepts qu'ils épicent avec des superlatifs. Ainsi vont en vogue, des mots comme « terrorisme » ou « complotisme » qui se prêtent aux amalgames ; mais il s’agit en fait de mots valises dont ils abusent, ces loustics, ou bien de plus retors personnages qu'eux : souvent des vendeurs d’idée toute faite, prête à l’emploi pour manipulation d'opinion et servant généralement l’ordre établi ; en ce cas, les oiseaux concernés sont assimilables à des faiseurs de masques sur la démocratie. Certains gazetiers et plumitifs stipendiés se font une spécialité d'être à leur service !

   
Un virus, peut-il être un « terroriste » ? Si oui, nous sommes pleinement rendus en mythologie, relevant presque du délire obsessionnel, nonobstant tout excès de langage !

   
La Nature et ses Forces n’ont que faire de ce terreau fertile qu’est, l’imagination humaine. Que nous le voulions ou pas, il y a des phénomènes qui nous dépassent, et, la Vie, de la dimension intergalactique à la dimension microscopique, est en constante évolution, certainement pas pour notre plaisir ! Notre savoir de la vie découle de ce pré-existant, et les virus en font partie. Il nous reste beaucoup à apprendre sans doute, malgré les lumières de nos savants, et ceux d’entre eux-elles qui savent garder une vision globale au-dessus de leur(s) spécialisation(s), sont les premiers à le dire.

   
Cela dit, comme on ne sait pas ce que nous réserve l’Avenir, il faut essayer de gérer au mieux le Présent.

   
À ces fins, il conviendrait d’abord d’écarter du Pouvoir (étatique en premier lieu) les esprits troubles et ahuris qui nous font un monde insipide, effarant… À les entendre, les voir dans leur conditionnement médiatique, le dégoût vient chez nombre d’entre nous, simples citoyens formant la base du corps social ; si ce n’est pas plus fort sentiment de rejet d'ailleurs… quelle triste époque !

   
Les gouvernements en Europe (pour ne parler que de cette zone) ils ont profité de cette crise du coronavirus pour infirmer les libertés, publiques et individuelles et ils n’ont « déconfiné » que par soucis économiques ; ce qui n’empêchera pas les stases et métastases du Système économique, mondial, qui s’est imposé depuis la fin de la « Guerre froide ». Je pense même que cela ne va pas être triste comme dé-construction ! … D’autre part, en France, les membres de ce (pseudo) Conseil scientifique, sans m’attarder sur leur parti pris idéologique et d’autres raisons moins avouables qui nous font un feuilleton cocasse, ils m’apparaissent des spécialistes, spécialisés dans les oracles, ne voyant que ce qu’ils veulent voir par déformation professionnelle.

   
Tout cela ne peut se réaliser que dans un climat de peur ; et ; les mass media achetés ont bien servi de chambre d’échos… Mais ceux-là aussi paieront l’addition des masques, pour des raisons connexes aux diktats qu’ils ont promus, et ils le payent déjà (et ce n’est pas nouveau).

   
De toute manière, un peu plus, un peu moins de malheurs ; avec ce que subissent déjà, les masses populaires (que l’on fait vivre comme des bêtes en ce moment) ; peu changera, à moins d’un coup de balai général et une réinitialisation complète du Système qui détermine la gouvernance et régit nos existences. Moi, vieux réfractaire et libre penseur, je souhaite que les jeunes générations s’en donnent les moyens. Advienne ce qui pourra ! Pour ma part, j’aurai fait ce que j’ai pu pour y contribuer et je paye la note en conséquence (toutefois le « dernier Rempart » n’a pas failli). Et par suite, conclusion lapidaire, je ne m’extasie pas aujourd’hui sur l’état de notre démocratie, on peut toujours l’améliorer ; ainsi donc, en conscience, jeunes gens, à l’ouvrage !





Voilà bien quelques sons de cloche inconnus chez les utilités du Système établi ; ceux-ci concernant une pandémie (ou de son exploitation) qui abrutit : 
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À PROPOS DES TESTS PAR PCR. LETTRE OUVERTE À MES COLLÈGUES QUI CONSEILLENT NOS GOUVERNEMENTS

https://www.kairospresse.be/article/a-propos-des-tests-par-pcr-lettre-ouverte-a-mes-collegues-qui-conseillent-nos-gouvernements/

ARTICLE du 12 OCTOBRE 2020 : par le Prof. Dr. Martin ZIZI, MD-PhD, biophysicien ; ancien Directeur Scientifique Médical à la Défense belge ; ancien Directeur de la Division Épidémiologie et Biostatistiques ; ancien Président du Comité Éthique BE Def.

"Je mets au défi tout scientifique belge ou étranger de démontrer que mes explications sur ces tests PCR, selon que l’on soit symptomatique ou non, sont erronées.
Depuis un peu plus de 2 semaines, la plupart des pays de l’UE confinent à nouveau leurs citoyens, en justifiant ces mesures comme nécessaires pour limiter la propagation humaine d’un virus qui n’est même pas propre aux hommes. Le plus troublant est que ces mesures sont justifiées sur base des résultats qui mesurent la présence du virus au moyen d’une technique de détection génétique appelée PCR (pour Polymerase Chain Reaction en Anglais). On n’entend pourtant pas dans les «  grands  » médias que ces mesures utilisées hors contexte ne permettent pas de tirer des conclusions sur de réelles bases scientifiques ou médicales. C’est uniquement en fonction des résultats au test PCR que l’on décide si une zone sera considérée comme zone de danger ou non, et doit donc être décrétée «  rouge  » ou «  verte  ». C’est également sur cette base que l’on décide si quelqu’un doit se mettre en quarantaine ou non  ; sur cette base que l’on décide du bien-être économique et social des populations de toute une planète. C’est sur cette base que l’on décide de mettre sur la paille restaurateurs, artistes, théâtres, coiffeurs, manucures et une foule d’autres métiers. C’est sur cette base que l’on décide de fermer ou ouvrir les écoles, et de priver les enfants de la nécessité de jouer pour apprendre…
Pourtant, à de nombreuses reprises déjà, des voix de scientifiques se sont élevées pour critiquer le mauvais usage de ces tests. Les experts se sont alors livrés à des joutes statistiques aussi inutiles que destructrices, en parlant des résultats faussement positifs ou faussement négatifs, alors que c’est l’utilité même des tests PCR qui est en cause, et c’est leur utilisation à grande échelle à des fins de dépistage qui nous a mis dans ces situations ridicules. En plus d’être extrêmes et antidémocratiques, comme l’ont signalé des juristes et des sociologues, ces mesures de confinement n’ont donc pas de réelle base médicale ou scientifique.../...
Je suis Médecin, Biologiste moléculaire et Biophysicien, mais également l’ancien Directeur de la Division Épidémiologie et Biostatistiques du Département de la Défense belge. Des PCR, mon labo en a fait pendant des années, et je me porte en faux contre les informations qui nous sont servies quotidiennement depuis le mois de mars 2020.
La PCR est donc utilisée afin de dépister le COVID. Cette méthode pourtant ne détecte que la présence des gènes du virus SARS-CoV-2, mais en aucun cas n’informe sur la condition physique de la personne testée. Pour être plus clair, la situation et l’utilité de ces tests PCR (qui mesurent la présence des gènes viraux) varient selon que la personne testée a des symptômes ou non. Si cette personne n’a pas de symptômes, un résultat positif ne signifie rien en termes de maladie et rien en termes de contagion."

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Pourquoi aujourd'hui sommes-nous obligés de porter des masques réputés inutiles auparavant ?

https://www.salaireavie.fr/post/pourquoi-sommes-nous-oblig%C3%A9s-de-porter-des-masques-r%C3%A9put%C3%A9s-inutiles-au-plus-fort-de-l-%C3%A9pid%C3%A9mie

Par Dominique Muselet, article mis à jour : 30 août (2020).

"Il n’y a qu’à la faveur d’un direct qu’on peut entendre un peu de vérité sur les médias dominants qui déversent sans répit la propagande du Capital avec une efficacité à côté de laquelle la célèbre Pravda soviétique fait bien pâle figure. Les voix qui s’élèvent contre l’obligation de porter le masque partout, même tout seul dans un parc, même sous un casque de moto, une mesure aussi grotesque que vexatoire, par ailleurs assortie de bien plus graves restrictions à la liberté individuelle et collective, sont rares. D’abord parce qu’il faut un grand courage pour oser s’élever contre la version officielle assénée à longueur de temps par tous les pouvoirs confondus, et ensuite parce que cette audace a pour résultat de vous fermer à tout jamais les plateaux de TV, ce qui serait une catastrophe pour les médecins qui viennent tout juste d’y prendre une place prédominante. Les rares médecins qui ne partagent pas la dévotion frénétique des pouvoirs en place pour Big Pharma sont aussitôt ostracisés, dénigrés, ridiculisés et remplacés par les amis des grands laboratoires, une clique d’ailleurs bien rémunérée dont France-soir, le seul média à ne pas suivre la ligne officielle, vient de chiffrer les conflits d’intérêts jamais mentionnés par les médias subventionnés.
L’intervention du Dr Laurent Toubiana sur BFM TV le 22/08/2020 offre une démonstration remarquable de ce que je viens de dire. Ce docteur, interviewé en direct, dénonce la « pression invraisemblable » qui est infligée à la population alors que «l’épidémie est terminée », ainsi que la menace d’une « seconde vague qui n’arrive jamais », brandie « comme une épée de Damoclès » et « sans aucun fondement » sur des populations terrorisées : « Les cas que l’on voit sont asymptomatiques … ces gens ne sont pas malades, nous sommes face à une épidémie sans malades »."

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Tribune libre : "Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19 "

http://www.veyatifsascgtg.org/2020/09/tribune-libre-il-est-urgent-de-changer-de-strategie-sanitaire-face-a-la-covid-19.html

Publié par FSAS-CGTG le 30 Septembre 2020, 19:21pm

"Dans cette tribune, plus de 300 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu'elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l'on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.
Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu'il prétend fondées scientifiquement sur l'analyse de l'épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu'ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.
Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?
Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l'obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.
Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l'ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L'espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.
Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.
On ne compte plus les mêmes choses
Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l'épidémie. Elles ont surtout abandonné l'indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s'étonner du fait qu'on trouve davantage aujourd'hui ce qu'on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent."

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La commission d’enquête extra-parlementaire allemande sur la COVID-19 lance un recours collectif contre les criminels du Coronavirus

https://www.mondialisation.ca/la-commission-denquete-extra-parlementaire-allemande-sur-la-covid-19-lance-un-recours-collectif-contre-les-criminels-de-la-corona/5649906

Par Peter Koenig, Mondialisation.ca, 09 octobre 2020

"L’Allemagne est à nouveau en première ligne dans la lutte contre les mesures relatives au Coronavirus, qui sont dévastatrices, injustifiées, illégales, destructrices pour l’économie, affadissantes pour les personnes et carrément génocidaires. La commission d’enquête extra-parlementaire allemande COVID-19 (en allemand : ACU, acronyme allemand de Ausserparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss)  prévoit de lancer un recours collectif non seulement contre les gouvernements et les fonctionnaires, mais aussi et surtout contre les fabricants du fameux test PCR. Le PCR – Polymerase Chain Reaction (photo en vedette) – est une technique utilisée pour « amplifier » de petits segments d’ADN qui, selon de réputés virologues du monde entier, est absolument inadapté pour  dépister la COVID-19. En fait, l’Allemagne n’a même pas été autorisée à effectuer de tels tests.
Néanmoins, le test PCR a été et est toujours vanté et promu par l’OMS – et par d’autres institutions sanitaires de premier plan dans le monde occidental, comme le NIAID / NIH et le CDC des États-Unis, ainsi que par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur les infections (DZIF) à l’hôpital Charité de Berlin. C’est le Dr Christian Drosten, directeur de l’Institut de virologie de la Charité, qui a fait la promotion de ce test. Le PCR a finalement été adopté par les autorités gouvernementales et sanitaires allemandes qui en ont fait une véritable solution miracle pour tester et compter les « cas » – principalement pour manipuler les statistiquesLes médias utilisent ensuite le nombre de « cas » pour effrayer la population. D’autres pays ont suivi des instructions similaires de leurs plus hautes autorités sanitaires et ils ont utilisé les résultats du test PCR avec le même objectif : semer la peur au sein de la population désemparée. Par exemple, les médias ne nous disent jamais que le taux d’erreur de ces tests, les soi-disant « négatifs positifs », peut atteindre 50 %. Cependant, tous les « positifs » sont automatiquement absorbés dans les statistiques des « cas ». Les gens se font souvent tester plusieurs fois et peuvent également être signalés plusieurs fois.
C’est ainsi que les taux de « cas » peuvent être fabriqués et manipulés. La PEUR est le « nom du jeu ». Pour justifier le confinement, les gouvernements doivent davantage serrer la vis en fermant la vie économique des pays. Cette fermeture provoque d’innombrables faillites et un chômage dans des proportions jamais vues dans l’histoire moderne ainsi que la misère extrême, la famine et le suicide.../...
Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans les domaines de l’environnement et de l’eau." etc.







sommaire_1


Article 2

Envoi personnel du 22/09/2020 d'un article par Pierre PÉGUIN  : 
Sites : http://collectif-adn.fr  ;  À propos de l’uranium dit “appauvri”






Carte de France couverte de symboles de la croissance économique.

Dessin d'humour noir stigmatisant les inégalités de niveau de vie.


DEPUIS TROIS ANS LA SOCIÉTÉ SOUFFRE...
 
 
 

Depuis 3 ans la société souffre et les inégalités se sont aggravées.


Quelques commentaires sur la politique néolibérale, assumée, et à propos du Président en campagne

par Pierre Péguin, septembre 2020.






Les réformes de 2018 ont fait bondir les inégalités en France – Une politique néolibérale assumée et constante.

C'est ce qui ressort de l'analyse de l’ Insee * qui note que depuis 2018, sous l’effet des réformes de la fiscalité du patrimoine (notamment fin de l’ISF et bouclier fiscal sur les revenus du capital), les inégalités se sont fortement aggravées en France. En bas de l’échelle sociale, les réformes des allocations logement ont touché directement les plus faibles. Selon l’étude de l’Insee, le niveau de vie des 30 % les plus pauvres recule.
Le ratio de revenus entre les 20 % les plus pauvres et les 20 % les plus riches s’accroît, Emmanuel Macron, qu’il le veuille ou non, est donc bien le président des riches. Le discours permanent de dénégation ne peut dissimuler ces faits.

D’ailleurs n’a-t-il pas été choisi et porté au pouvoir par les plus grandes fortunes du pays ? Il leur devait donc bien ces cadeaux ; d’autant qu’il reste dans l’idée du « ruissellement », et dans l’empathie pour ceux qui réussissent contre ceux « qui ne sont rien ».

Et c’est dans cet esprit qu’il a augmenté généreusement les salaires des attachés ministériels, jusqu’à 70 % pour les affaires étrangères et pour l’armée, ou encore engagé des dépenses significatives pour aménager son cadre de vie et de fonction...

* A voir sur Europe Solidaire Sans Frontières ; plus précisément à cette URL (source de l'annexe juste plus bas) :
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article54763


Commentaires partisans sur Macron en campagne :

- Il est frappant d’observer le gouvernement draguer l’électorat de la droite en banalisant et popularisant ses thèmes favoris, violence, sécurité, « ensauvagement », « séparatisme », etc. Cela ne va pas dans le sens de la recherche d’une société apaisée que d’entretenir les vieux démons ! C’est aussi se couper définitivement de la partie humaniste et citoyenne de la population.

- Ce qui s’est passé autour de la Convention Citoyenne est intéressant : 150 personnes tirées au sort chargées de faire des propositions pour réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre ont abouti à des résultats étonnants *. Alors qu’il avait annoncé qu'il reprendrait intégralement les propositions de la Convention Citoyenne, mais sans doute surpris par leur radicalité, E. Macron en a immédiatement écarté trois avant d’ignorer la plupart des autres.

* Voir à ce sujet le N°129 de l’excellente revue Nature et Progrès dont ce dernier numéro comporte justement un dossier nourri à ce sujet.

- Qu’espérer de lui en ce qui concerne la « transition écologique », lui qui engage le gouvernement à l’encontre des conclusions de la Convention Citoyenne. Notons le sauvetage des transports automobiles et aériens avant celui du chemin de fer, le soutien à l’élevage industriel et l’agriculture intensive, avec par exemple l’autorisation des néonicotinoïdes, et surtout la défense de la croissance et du libre échange. La promotion de la « voiture propre » étant un gage, alors qu’elle n’est justement pas écologique.
Il reste par ailleurs défenseur inébranlable du nucléaire malgré sa faillite annoncée coûtant de plus en plus cher aux contribuables, l’accumulation de déchets radioactifs ingérables, et les menaces de catastrophe.

- Il cherche à ridiculiser ceux qui posent des questions sur la 5G, dont pourtant on peut craindre les conséquences sociétales et les dérives vers le « big brother » et le « big data ». Il a trouvé malin de les traiter d’« Amish » et de les renvoyer à « la lampe à huile » au nom du « progrès ». Cela se retourne contre lui.

- Et le « monde d’après » qui n’est que « le monde d’avant » en pire peut-être, licenciements, assèchement de la Sécu par les exonérations de « charges », crise des hôpitaux et des services publics dont les salaires restent bloqués, etc. Le président est bienvenu au Medef, on voit bien quels intérêts de classe, il défend.

On peut légitimement se demander si E. Macron ne deviendrait pas le candidat à la prochaine présidentielle le plus dangereux pour l’avenir de notre société ? Celui dont il faut à tout prix éviter l’élection ? D’ailleurs beaucoup de ceux qu’il conspue ne se précipiteront pas à voter pour lui au second tour (s’il y parvient) ; quel que soit l’adversaire. Aurons-nous un candidat rassemblant la gauche sociale et écologique pour en finir avec cette politique désastreuse ?



Pierre PÉGUIN

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Annexe :

Les réformes de 2018 ont fait bondir les inégalités en France – Une politique néolibérale assumée et constante



sur " Europe Solidaire Sans Frontières "



Source de l'article : http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article54763

L’Insee confirme qu’en 2018, sous l’effet des réformes de la fiscalité du patrimoine, notamment la fin de l’ISF et le bouclier fiscal sur les revenus du capital, les inégalités se sont fortement aggravées en France. Pourtant, le gouvernement y tient plus que jamais.


Lors de la présentation du « plan de relance » le 3 septembre, le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire a insisté sur le fait que la politique de ce gouvernement, comme celle du précédent, était la « lutte contre les inégalités ». Mais derrière cette vitrine, il faut bien constater une grande indifférence de l’exécutif aux inégalités de niveau de vie, alors même que la réforme de la fiscalité du capital de 2018 et d’autres mesures ont contribué à les creuser de façon inédite.

Car si les responsables de la majorité présidentielle ont prétendu que l’exonération de l’ISF du patrimoine et la création d’un « bouclier fiscal » très bas (30 %) sur les revenus du capital n’étaient pas un « cadeau fait aux riches », les données de l’Insee prouvent très clairement le contraire. Une étude de l’institut de statistiques publiée ce 9 septembre confirme ainsi les éléments préliminaires déjà publiés en 2019.

Première constatation : les inégalités de niveau de vie se sont très fortement creusées en France en 2018. L’indice de Gini, qui mesure le degré d’inégalités de la redistribution des revenus (à 0, l’égalité est parfaite, à 1, l’inégalité est totale, une personne ayant la totalité des revenus), est ainsi passé en un an de 0,289 à 0,298. Ce niveau n’a été historiquement dépassé depuis 1996 qu’une fois, en 2011, en pleine crise de la zone euro. Mais c’est aussi une des plus fortes hausses enregistrée en une année. Cette hausse de 0,09 point n’a été dépassée que par celle de 2009, au cœur de la crise financière.

L’évolution de 2018 est donc singulière. Elle se produit dans une période de croissance relative (1,8 %), même si cette dernière ralentit par rapport à 2017. L’année 2018 n’est pas celle d’un effondrement de l’économie comme en 2009. La source de cette nouvelle inégalité n’est donc pas celle d’un partage des pertes, comme en 2009 ou comme cela se traduit traditionnellement en cas de crise, mais d’un partage des gains de la croissance. C’est donc directement le fruit des politiques publiques.

De fait, une autre étude de l’Insee, publiée le 8 septembre, estime que la réforme de la fiscalité du capital a eu, à comportement inchangé, un effet d’augmentation de 0,2 point sur l’indice de Gini. Le mécanisme est logique et il a été largement dénoncé et documenté, notamment par les travaux de l’OFCE en 2017 : les revenus bénéficiaires par les réformes de 2018 sont ceux des ultra-riches, car plus on monte dans l’échelle sociale, plus la composante financière pure de la richesse augmente. À cela s’est ajouté un effet d’aubaine pour les détenteurs du capital qui ont profité de la baisse de la fiscalité pour se verser de généreux dividendes. Cet effet avait déjà été identifié par l’Insee qui avait constaté en 2018 une hausse inédite de 8,3 % des revenus financiers des ménages.

L’étude du 8 septembre souligne ainsi que l’effet des réformes de la fiscalité du capital et de celle de la CSG (qui a augmenté pour supprimer en deux temps les cotisations maladie et chômage) sur les niveaux de vie des 5 % les plus aisés est de 1,5 % (la hausse de leur niveau de vie en 2018 est de 1,2 %), soit 1 010 euros, contre 1 % pour les 20 % les plus riches et un effet quasiment nul sur les 80 % les plus pauvres. Il s’agit donc bien de réformes centrées sur les plus riches et qui profitent aux plus riches. Emmanuel Macron, qu’il le veuille ou non, est donc bien le président des riches et un partisan de la pseudo-théorie du ruissellement. Le discours permanent de dénégation ne peut dissimuler ces faits.

Car, en bas de l’échelle sociale, la situation est différente. Les réformes des allocations logement ont touché directement les plus faibles. Selon l’étude de l’Insee du 9 septembre, le niveau de vie des 30 % les plus pauvres recule. Certes, l’effet est aggravé par un biais statistique qui prend en compte la baisse de l’allocation logement du parc social, qui est un revenu, sans considérer la baisse contemporaine des loyers. Mais il n’empêche : même en corrigeant cet effet, les niveaux de vie des 10 % les plus pauvres s’affaissent en 2018 de 0,3 %. Une baisse est enregistrée jusqu’à 30 % de la population la plus pauvre, alors que le revenu médian (qui coupe la population en deux parties) est en hausse de 0,3 %. Le ratio de revenus entre les 20 % les plus pauvres et les 20 % les plus riches s’accroît ainsi de 0,13 point, là encore une hausse assez rare en période de croissance en France. En 2018 en France, les 20 % les plus riches détiennent 39 % de la « masse totale des niveaux de vie », contre 9 % pour le cinquième le plus pauvre.

Bref, la première année du quinquennat Macron peut être résumée factuellement de cette façon : des riches beaucoup plus riches et des pauvres plus pauvres. L’évolution du taux de pauvreté, qui mesure la part de la population disposant d’un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau médian (soit 12 750 euros par an ou 1 062 euros par mois), ne saurait tromper de ce point de vue : il a bondi statistiquement de 0,7 point à 14,8 %, passant le seuil des 9 millions de personnes à 9,33 millions. Certes, il faut aussi le corriger de l’effet loyer du parc social, mais même dans ce cas, la hausse du taux de pauvreté est significative à + 0,3 %, soit, là encore, un record depuis la crise. D’ailleurs, l’Insee pointe les effets de la réforme des allocations logement (gel du barème et baisse forfaitaire de 5 euros) mais aussi une faible croissance des revenus d’activité qui met en évidence les effets désastreux des réformes structurelles du marché du travail engagées en 2015 sur les personnes pauvres, qui sont davantage précarisées et ne peuvent peser sur la formation de leurs revenus et leurs salaires.


Une politique inégalitaire qui se poursuit

Il faut donc en convenir : si le « sentiment d’insécurité » ne se traduit pas dans la réalité, le sentiment d’inégalité, lui, n’est pas une chimère mais correspond précisément à des faits. Quand bien même il ferait moins l’objet d’un débat quotidien sur les chaînes d’information en continu. Malgré le déni du gouvernement, il a marqué le début d’un quinquennat en détruisant brutalement la relative résistance de la France depuis 2011 à la montée globale des inégalités.

Certes, l’année concernée n’est que la deuxième du quinquennat. Mais elle est aussi celle où la stratégie économique d’Emmanuel Macron a pu être pleinement déployée avec une loi de finances 2018 qui prétendait être celle du « pouvoir d’achat ». Comme toujours avec ce pouvoir, les mots ont décrit l’inverse de la réalité concrète vécue. Ces chiffres permettent aussi de comprendre ce qui a pu se produire à la fin de l’année 2018 avec, à partir du 17 novembre, le mouvement des « gilets jaunes ». Le pouvoir a certes, en 2019, légèrement corrigé le tir, sous la pression de ce mouvement dont on rappellera qu’il a un temps menacé concrètement le pouvoir.

Mais ni ce mouvement ni la crise du coronavirus n’ont amené Emmanuel Macron et ses gouvernements à revenir sur ces réformes de la fiscalité du capital au cœur de l’augmentation des inégalités. Ce refus signifie que la situation de 2018 perdure et que, donc, structurellement, les inégalités sont désormais plus fortes en France. Les effets de la crise sanitaire risquent encore d’aggraver cette situation. Si l’État a pu contenir et compenser une partie de la baisse des revenus liée au confinement, ce filet de sécurité n’a été que partiel.

L’Insee a ainsi rappelé, lors de la publication des chiffres du PIB trimestriel le 26 août, que le revenu disponible brut des ménages avait reculé de 2,3 % au cours du deuxième trimestre 2020, soit sa plus forte baisse depuis 1949. Certes, l’impossibilité concrète de consommer a conduit à une augmentation de l’épargne, mais comme l’a montré l’OFCE dans une étude du 26 juin, les classes les plus aisées ont constitué la plus grande partie de l’épargne forcée. Autrement dit, dans la « deuxième vague » de la crise qui se met en place doucement et que la note de conjoncture du 8 septembre de l’Insee pointait, avec un taux de chômage proche de 10 % et une spirale récessive induite par un « choc de demande » que le « plan de relance » ne traite pas, les plus aisés seront beaucoup plus à l’abri que les plus fragiles qui auront tôt fait d’utiliser le peu d’épargne forcée issue du confinement pour faire face à leurs besoins les plus pressants.

Pour lutter contre un nouveau risque d’explosion des inégalités, à l’égal de ce qui s’est passé en 2009, il était donc urgent d’agir sur la répartition des richesses. On est évidemment loin du compte. Le gouvernement en est resté à sa défense acharnée du capital et a préféré consacrer 10 milliards d’euros par an à la baisse des impôts à la production plutôt qu’à une politique sociale qui ne pèse que 0,8 % du plan de relance, soit 800 millions d’euros.

L’exécutif a également décidé de maintenir certaines réformes anti-redistributives comme la fin de la taxe d’habitation pour les 20 % les plus riches, autrement dit pour ceux qui, précisément, sont déjà les principaux bénéficiaires des réformes de 2018. Évidemment, tout cela est enrobé sous un discours d’« égalité des chances » ou de « soutien à l’emploi », mais il ne s’agit là que des stratégies rhétoriques habituelles de la pseudo-théorie du ruissellement à laquelle l’exécutif reste aujourd’hui attaché, qu’il le veuille ou non.

Qu’en est-il précisément des conséquences des réformes de 2018 à long terme ? Les partisans du ruissellement et l’exécutif demandent d’attendre. À long terme, cette baisse de la fiscalité du capital devrait favoriser l’investissement productif et les emplois. On voit mal comment un tel scénario pourrait se réaliser alors que les seules espaces de croissance dans le capitalisme contemporain sont les marchés financiers et l’immobilier, ainsi que quelques marchés émergents de plus en plus rares. Selon la Banque de France, en 2018 44 % de l’épargne française était investie à l’étranger. Dès lors, il n’y a guère de raison d’utiliser son épargne pour investir dans l’économie réelle. Et même si c’était le cas, cela se ferait au détriment des salaires et des conditions de travail puisque la demande de rentabilité financière dans une économie où la productivité ralentit, ne peut se faire que par le biais d’une pression croissante sur le travail.

En revanche, on peut identifier des risques majeurs. Le premier est le dépérissement de l’État social par la stratégie dite « starve the beast » (« affamez la bête ») qui vise à réduire les recettes de l’État pour contraindre à une plus faible redistribution devenue incontournable. Ce 9 septembre, Les Échos se réjouissaient que les réformes de 2018 coûtent moins que prévu à l’État. Mais le quotidien se prend les pieds dans les chiffres en prétendant que le coût « n’est que de 2,9 milliards d’euros contre 5,1 milliards d’euros prévus ». En réalité, les 5,1 milliards d’euros ne prenaient pas en compte la hausse de 2 milliards d’euros de la CSG que le chiffre de 2,9 milliards de l’Insee intègre dans le calcul. L’amélioration par rapport à la prévision ne serait donc que de 200 000 euros et ne peut être liée à des effets de comportement qui ne sont pas pris en compte par l’étude.

Bref : « l’effet Laffer » qui veut que la baisse d’un impôt en augmente le rendement, ne se vérifie pas et le coût est immense pour les finances publiques. À près de 3 milliards d’euros par an, on aurait eu de quoi financer la moitié du « Ségur de la santé » du plan de relance non pas en une fois, mais dans la durée. Il y a donc bien un risque que ces réformes anti-redistributives se traduisent par une dégradation de l’État social et donc une nouvelle croissance des inégalités.

Le deuxième risque est lié au premier. En favorisant la fiscalité du capital par rapport au travail, on favoriserait les rémunérations par les dividendes plutôt que par le salaire. Outre le fait que la priorité donnée aux dividendes pourrait peser sur l’investissement, il pourrait y avoir un effet de transfert des revenus pour les indépendants vers les dividendes au détriment des salaires. Ce risque, que l’économiste Gabriel Zucman avait identifié fin 2017, est d’ailleurs rappelé par l’étude de l’Insee du 8 septembre. S’il se concrétisait, il viendrait encore réduire les recettes de l’État et de la Sécurité sociale.

Globalement, aujourd’hui, les effets constatés de cette réforme et les risques identifiés conduisent à penser que rien en dehors de l’idéologie et de la politique de classe menée par le gouvernement ne permet de défendre la fin de l’ISF et la « flat tax » sur les revenus du capital. Compte tenu des chocs sociaux et économiques que le pays a connus, il est significatif que ces deux réformes restent des lignes rouges défendues bec et ongles par le gouvernement et l’Élysée. Sous le vernis de la communication, il y a donc une politique néolibérale assumée et constante.










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Article 3

Envoi personnel du 16/10/2020 d'un article par Marc JUTIER  : 
Sites : http://marcjutier.over-blog.fr/Mouvement Monnaie Juste






Image de l' Abbé Pierre, avec canne et journal, sur sa face et fond coloré.

Image caricaturale de l'organisation et du pouvoir de la Finance, visant particulièrement les USA.


LE COURAGE D'OSER
 
 
 

Le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d'oser.

(Citation de l' Abbé Pierre)




J'ose défier le pouvoir du marché, j'ose affronter les banquiers de mon pays, de la City et d'outre-Atlantique, j'ose me présenter devant mes compatriotes pour leur dire qu'un autre avenir est possible que celui, si violent, injuste et absurde, que nous offre cette civilisation moribonde de la Marchandise, du profit, de l'individualisme et de la destruction de notre bien commun, la Terre. OUI, j'ose me présenter à l'élection présidentielle d'avril 2022 pour présenter un projet de société véritablement démocratique et bénéfique au peuple Français.

Pour savoir qui je suis et quelles sont mes convictions, voir à : http://marcjutier.over-blog.fr/10082020 . Ce n'est pas aux médias dominants vendus aux banquiers et à l'oligarchie de ce pays, de choisir les candidats à l'élection présidentielle, mais à vous de faire ce choix ! Merci de prendre quelques minutes pour évaluer tout le sérieux de ma candidature et SVP, de la faire connaître.

OUI, osons défier cette oligarchie qui nous mène en bateau depuis bien trop longtemps car

L'heure est grave !


D'une part parce que notre gouvernement nous ment au niveau sanitaire : "Une meilleure normalité, pas une nouvelle normalité".

Et aussi et surtout parce nos gouvernements successifs nous mentent sur les questions monétaires :

La question de la monnaie, de comment elle est créée et de quelle est la motivation de ceux qui la contrôle, est primordiale ! La monnaie n'est qu'un moyen pour mobiliser l'énergie humaine et son émission devrait légitimement appartenir aux institutions représentant les citoyens et… ce n'est pas le cas aujourd'hui et c'est bien le cœur du problème !!



je disais : "Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir." En 2020, le problème n'a pas fondamentalement changé ! On le sait, la crise finale du capitalisme est certaine ; la seule question c'est : quand ? 12 ans après la faillite de Lehman Brothers, l’éclatement d’une nouvelle crise financière, mondiale, semble imminent.

Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d'un système monétaire qui est, de fait, une énorme supercherie. Comme l'affirmait Irving Fisher en 1935 lors de l’écriture de son ouvrage méconnu "100% Money" : « Et si notre système monétaire n’avait jamais été véritablement réfléchi ? » Le système monétaire ne serait qu’une pure contingence de l’histoire, modelée au cours des siècles par l’appât du gain des banquiers. Il serait la cause principale des épisodes récurrents de boom et de dépression dont souffrent les économies capitalistes depuis le début de son histoire ; c'est-à-dire depuis l'invention de la monnaie ou de sa création ex-nihilo par les banquiers.

La science économique dans sa version « orthodoxe » ou néo-classique n'est rien de plus que le lavage de cerveau, le catéchisme imposé pour vous faire accepter les « lois » de l'économie de marché, autrement dit la dictature des maîtres de la monnaie : les banquiers. Il n'y a pas plus de loi du marché que de sciences économiques.

D'ailleurs, en ce qui concerne la naissance de la science ou de l'étude de ce phénomène : le capitalisme, il y a un accord assez large sur la date de naissance de l’économie politique (donc de l'étude du phénomène "caca-pitalisme"). Le père fondateur de la discipline est Adam Smith. Et son inspirateur est Bernard de Mandeville (voir à ce sujet les explications d'un philosophe contemporain Dany-Robert Dufour - Pourquoi je tiens un petit texte oublié de Mandeville comme le logiciel caché du capitalisme ? :  « La fable des abeilles » et surtout un texte largement inconnu et pourtant primordial : « Recherche ou enquête sur les origines de la vertu morale » publié en 1714 dans son dernier ouvrage : « Baise ton prochain : une histoire souterraine du capitalisme », il faut confier le monde au pervers, il faut absolument laisser aller à leurs finalités, les vices, et on trouve dans ce texte de Mandeville, l'origine de la théorie du ruissellement. M. Dufour explique que la bande à Hayeck et sa société du [ Mont-Pèlerin ] (l'origine du néo-libéralisme dans les années 1970) ont repris les textes de Mandeville et ont assumé complétement l'origine vicieuse du capitalisme. Les textes de Mandeville seront condamnés, mis à l'index et brulés en place public à Paris au 18e siècle. Dès le début, le capitalisme est considéré comme une belle saloperie !

Pour résumer, le libéralisme classique dit : moins l'État intervient, mieux c'est ! Pourquoi ? Parce que le marché est « naturel » et l'État ne peut que le perturber. Les ordolibéraux disent : non, les comportements humains ne sont pas naturellement favorables au marché … donc (qu'est ce que l'on fait ?) hé bien ! l'État doit intervenir ! Mais il doit intervenir à l'extérieur du marché pour le rendre possible et non pas intervenir dans le marché. En clair, le marché est toujours sacralisé (on pourrait dire divinisé !) comme étant indépassable, comme étant une loi naturelle !

Le moteur idéologique de la construction de l'UE c'est justement l'ordolibéralisme (Ordoliberalismus en allemand, né en 1932 à l'université de Fribourg) : une rigueur budgétaire de l'État, un contrôle de l'inflation - stabilité monétaire (zéro inflation ou très faible), de l'épargne découle un investissement dans les entreprises qui doit être rigoureux, une indépendance de la banque centrale et constitutionnaliser la règle de la concurrence « libre et non faussée » (l'État est toléré comme arbitre pour le social). L'idée est donc de sanctuariser l'économie, de la mettre hors de portée du politique, de toute alternance politique.

Le système monétaire actuel n'est ni plus ni moins qu'une colossale escroquerie. Aucun pouvoir n'est éternel et l'infime élite qui est à la tête de cette escroquerie depuis trop longtemps (deux siècles environ) va certainement perdre son pouvoir un jour ou l'autre. Ce pouvoir, malgré sa violence, ne résistera pas aux feux de la vérité. Grâce à Internet, le subterfuge des banquiers est de plus en plus mis en lumière. La vérité sur le fonctionnement du système monétaire actuel, sur les intrigues, les manipulations et les dissimulations utilisées par les hommes qui nous tiennent en esclavage grâce à ce système, est devenu un secret de polichinelle ; leur dictature est moribonde.

Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d'un système monétaire qui est une énorme supercherie ; ce système nous pousse toujours à plus de consommation et de « croissance » obligatoire afin simplement d'éviter l'écroulement de ce système monétaire. Débarrassés de ce système monétaire à réserves fractionnaires – c'est son nom – il est facile d'imaginer une civilisation beaucoup plus apaisée. Le problème, c'est que le pourcentage de la population qui comprend véritablement « l'arnaque » de ce système n'est peut-être pas encore assez élevé. Le regretté Bernard Maris a dit en 2014 dans un documentaire sur Arte (La dette, une spirale infernale ?) que ce n'était pas facile à comprendre, mais que oui, les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours.

Notez que par l’article 104 du traité de Maastricht en 1992, puis par la loi n° 93-980 du 4 août 1993 et finalement par l'article 123 du traité de Lisbonne, la planche à billets, en ce qui concerne les besoins de l'État, a été privatisée. La France a payé 1400 milliards d'€ d'intérêts sur sa dette de 1979 à 2018. Le service de la dette de l'État était de 48,5 milliards d'€ en 2013. Et si vous cumulez les intérêts annuels que payent l'État, les entreprises et les particuliers, vous arrivez à 129 milliards d'€ par an soit 45 % des recettes fiscales nettes du budget de l'État ou 93 % des recettes de la TVA en 2014. Nous payons environ 6 % de notre PIB (2181 milliards d'€ en 2015) pour utiliser une monnaie que l'on pourrait faire nous-mêmes ! Avec ce processus, le système monétaire de réserves fractionnaires, la planche à billets a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises ; mais depuis une cinquantaine d'années (réformes Debré-Haberer en 1966-68), l’État, sous pression des banquiers, s’est interdit à lui-même de créer la monnaie dont il avait besoin. C’est une trahison des hommes politiques, le gouvernement se refuse un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple.

La monnaie, comme l’air ou l’eau, ne peut être qu’un « bien public ». La création monétaire est aujourd’hui une affaire privée, elle n’aurait jamais dû l’être, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité. La création monétaire ne peut être qu’une affaire publique. Tous les intérêts devraient être payés à l’État. L’État souverain devrait être le seul créateur de la monnaie fiduciaire et scripturale. Précisons que ces deux termes se confondent si l’État contrôle la création monétaire.

On peut choisir de ne pas se poser de questions, de continuer à penser que le capitalisme est là jusqu’à la fin des temps, que le pouvoir des banquiers est inébranlable et ne pas s’inquiéter des dégâts causés par un système inique, absurde et violent, ou alors, on peut choisir de prendre le « risque » de réinventer le monde pour demain. C’est à nous de choisir et c'est déjà le choix que font beaucoup ! Regardez ce qui se passe, constatez l'imagination débordante de nos concitoyens sur Internet. Acceptez la vérité ou refusez-la ; mais, avec ce livre : La MONNAIE, hier, aujourd'hui et demain. Du diktat des banquiers à une civilisation adulte ( table des matières ) , préface de Serge Latouche ), vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !


Alors, tant que la majorité des citoyens n’aura pas compris :

(a) que les seules richesses qui existent sont l’énergie humaine (l’ingéniosité, le savoir-faire, le travail…), ses réalisations (immeubles, usines, machines, logiciels, œuvres d'art, inventions, ...) et les richesses naturelles ;

(b) que la monnaie est un instrument de manipulation au service d’une toute petite minorité sur l’ensemble de l’humanité : c’est l’instrument de management suprême ;

(c) que les banquiers ont donc à leur disposition depuis plus de trois siècles un instrument : la monnaie bancaire ou scripturale qui leur donne tout pouvoir ;

(d) que cette fausse monnaie est à l’origine de la plupart de nos problèmes et

(e) une fois débarrassés de l’esclavage de cette monnaie-dette, et grâce à la prodigieuse efficacité de nos moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder à un véritable âge de prospérité.

Donc, tant qu’une majorité de citoyens n'en sera pas consciente, les banquiers et leurs valets (la plupart des économistes, des journalistes et des politiques de la majorité et de l’opposition officielle) continueront à nous manipuler et à nous tondre comme des moutons !


Il faut savoir : (1) que depuis le 15 août 1971, toute la monnaie en circulation sur la planète est de la monnaie de singe (monnaie-fiat) – la dernière monnaie gagée sur l'or était le dollar US à hauteur de 35 $/l'once (on oublie de dire que le premier choc pétrolier en 1973 est directement causé par cette annonce de Nixon du 15 août : en clair, le gouvernement US a invité les Saoudiens à vendre leur pétrole en dollars et uniquement en dollars et a rappelé que – en cas de refus d'obtempérer – la Septième flotte n'était pas loin de leurs puits !) ; (2) que les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours – c'est le système à réserves fractionnaires ; (3) que cette fausse monnaie a permis la prédominance quasi-universelle de la civilisation de la marchandise sur la planète ; (4) que depuis cinquante ans, l'État français s'est interdit de faire marcher sa planche à billets. Et cette interdiction a été reprise par les articles 104 (Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque centrale américaine – la Fed – n'est ni fédérale ni publique, c'est un consortium de banques privées et (6) que pour se sortir de l'impasse, il existe une solution : la réforme monétaire dite du 100 % Money ou monnaie pleine.

À l'origine de cette mystification, il y a simplement la volonté de quelques banquiers d'enlever aux nations leur souveraineté monétaire. En effet, tel que Mayer Amschel Rothschild l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui se passa en 1913 avec la Federal Reserve System ou Fed, la banque centrale des États-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les États sont obligés d’emprunter à des banques privées. Dirigés par des complices au service de ces banksters, les pays s’endettent trop, provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les États affaiblis par les crises, il est alors facile de remplacer les gouvernements incompétents ou complices par des représentants de ces banques et ainsi asservir les peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts, d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples qu’ils sont aussi responsables car ils ont élu ces gouvernements incompétents et/ou corrompus.

La masse monétaire d’un pays devrait représenter la richesse qu’il produit pour la mettre en vente. Dans une démocratie, c’est au débat politique que devraient revenir les décisions essentielles relatives à la monnaie du pays, à savoir : sa création, sa masse totale et les rôles qui lui sont attribués.

Pour reprendre une métaphore chère aux Anciens, la monnaie est à l'économie ce que le sang est au corps humain ; s'il en manque, c'est l'anémie, s'il y en a trop, c'est la congestion. Il ne viendrait à l'idée de personne d'emprunter son propre sang. Alors, il revient à l'État, pour le service du bien commun, d'assurer l'offre à la demande de monnaie pour qu'enfin l'économie soit au service de l'homme.

La monnaie est aujourd'hui un instrument de manipulation d'une infime minorité sur l'ensemble de l'Humanité. Cette minorité se prend pour « Dieu », et l'on comprend pourquoi lorsque l'on constate l'implication des problèmes d'argent dans la société : divorces, mafias, drogues, exploitation, etc.. Le citoyen doit réaliser à quel point le problème monétaire est primordial. La monnaie doit devenir un instrument au service de l'Humanité et pour cela il doit être contrôlé par des représentants issus d'un processus démocratique et non pas par une cabale privée comme aujourd'hui.

La vérité nous crève les yeux. Bien entendu, tout ou presque est sous contrôle des marionnettistes de la finance. L'Histoire récente révèle de façon incontestable que pour l'Empire Occidental de la finance, le schéma est toujours le même. Si tel ou tel homme politique ne peut être contrôlé, il est éliminé, si celui-ci est hors de portée (trop bien protégé), on utilise les minorités, religieuses ou autre, pour le renverser. Ou encore, on pose un embargo contre son pays et si tout cela ne fonctionne pas, on envoie la 5e flotte - United States Fifth Fleet.

Deux présidents de la 5e République ont été employés de la banque Rothschild : G. Pompidou et le président actuel. Les maîtres de l'argent financent et corrompent les différents partis politiques, ils détiennent les principaux médias, contrôlent l'appareil judiciaire, le marché du pétrole et le complexe militaro-industriel. Ils peuvent truquer des élections, renverser des gouvernements, organiser des coups d'État ou des révolutions, et ils n'hésitent pas à financer des dictateurs et des organisations terroristes si cela peut servir leurs intérêts. Ils pratiquent les assassinats politiques, le blanchiment d'argent, la corruption, le trafic d'armes ou de drogue à grande échelle, ils utilisent le terrorisme d'État, ils manipulent l'opinion publique pour déclencher des guerres, ils peuvent spéculer sur la faim dans le monde, piller les ressources naturelles d'autres pays en toute impunité, tuer des centaines de milliers d'innocents et les appeler "dommages collatéraux" en se posant comme les sauveurs et les défenseurs de la démocratie et en présentant leurs opposants comme des terroristes. Ils asservissent des Nations entières par la dette, peuvent travestir l'histoire, ils protègent les plus grands criminels de guerre, les réseaux pédocriminels et les plus grands pollueurs ou empoisonneurs de la planète. Ils nous demandent de nous serrer la ceinture, d'accepter leurs mesures d'austérité, disent qu'il n'y a plus d'argent pour l'éducation de nos enfants ou la retraite de nos anciens, mais ils financent les conflits armés. Ils vont, évidemment, totalement à l'encontre de l’intérêt général et parce qu'ils nous laissent, de temps en temps, voter pour les gens dont ils financent les campagnes électorales et font partie de leurs réseaux, nous, nous continuons à croire que nous sommes en démocratie.

La seule chose que les marionnettistes de la Finance ne pourront jamais contrôler, c'est une véritable prise de conscience citoyenne. À partir du moment où les citoyens s’investiront politiquement à l'unisson dans un projet de société réellement axé sur le bien commun et qu'ils comprendront l’ampleur des exactions et trahisons faites par les différents pantins qu'ils ont élus, les solutions apparaîtront évidentes pour tous. Encore faut-il que les citoyens en aient connaissance. Encore faut-il que les citoyens fassent connaître ces vérités à leurs concitoyens. Quoi qu'il en soit, c'est à chacun de nous de faire le choix. Soit nous continuons à consommer, à travailler et à polluer sans conscience, soit nous nous arrêtons pour prendre véritablement conscience de ce que nous faisons. Ce choix individuel, lorsqu'il deviendra majoritaire, changera forcément le monde.

Afin que le système monétaire à réserves fractionnaires ne s'écroule pas, il faudrait une croissance obligatoire jusqu'à la fin des temps, même si on doit tout détruire sur cette planète et mettre en esclavage salarial les 99 % de la population. Et c'est encore mieux quand le taux de chômage est élevé [ confer le NAIRU ], comme ça vous êtes plus docile et il y a moins d'inflation, ce qui arrange bien évidemment les rentiers, les banquiers, les 1 %.

La chute du Mur de Berlin a été un événement politique considérable. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Le combat idéologique que nous mène ce système avec pour prétexte l'austérité afin de rembourser une « dette », est un véritable défi à la démocratie ; et à travers ce défi une atteinte à l'intégrité des nations, des peuples et de leur souveraineté. Fondé sur un économisme scientiste qui voit dans l’avènement de la société de marché, l’accomplissement de l’Histoire universelle et la réalisation de la nature humaine, le néolibéralisme, par le biais d’une avant-garde d’économistes professionnels, promeut la production de l’homme nouveau adapté au marché mondial ; il use, pour ce faire, de la propagande des médias de masse et soumet ainsi chaque individu à la discipline managériale qui lui impose l’entreprise comme modèle de réalisation d’un soi préalablement défini comme producteur-consommateur. Il contribue ainsi à l’institution du marché comme totalité et s’emploie à détruire tout ce qui viendrait entraver son totalitarisme.

La société de consommation actuelle a tendance à enfermer les gens dans des attitudes individualistes où chacun s’isole et vit pour lui-même. Pour en sortir, il faut reconstruire une société plus solidaire, qui permette un partage plus égalitaire des richesses et offre une promotion à chaque être humain. Notre société trop souvent mécanique, froide et impersonnelle, souffre d’une déshumanisation, de logiques strictement comptables et de perspectives à courte durée. Une citoyenneté bien comprise devrait instaurer davantage de partage, de fraternité et de liberté pour conduire des actions créatrices d’avenir. Choisir de résister, c’est faire un choix de vie, pour préserver la vie, et ce choix engage pour toute une vie.

Il est difficile d'être un homme politique de conviction de nos jours. On risque gros en défendant le bien commun. Il n'est pas facile de faire une politique du peuple souverain qui déplaît par nature aux puissances banquières et industrielles et à leurs serviteurs : les grands médias. Vous serez décrédibilisé, ridiculisé, voire même éliminé ! L'ordre mondial néolibéral n'aime pas la liberté des citoyens, le principe d'égalité est vidé de son sens et la notion de fraternité n'existe que dans les cercles du vrai pouvoir : Bilderberg, Le Siècle, etc.. Mais quelle que soit leur puissance, les banquiers et leurs larbins finiront par perdre leur pouvoir. La chute de l’Empire n'est donc qu'une affaire de temps, et elle entraînera tout aussi inéluctablement la chute du Système néolibéral dont il est la matrice.

Le modèle de société néolibéral qui a produit la contre-civilisation qui est la nôtre, est en effet un cancer qui ronge et détruit non seulement le vivant, la terre, les mers, l’air, tout ce qui marche, nage, pousse ou vole, mais qui annihile aussi les sociétés humaines, les rabaissant à un agglomérat d’égoïsmes en concurrence, de consommateurs compulsifs aliénés aux « cerveaux disponibles ». Notre planète n’est déjà plus capable de digérer toutes les déjections de ce Système de production de masse et, si cette folie propre à « consommer tout l’Univers » ne cesse pas, il est évident que nous disparaîtrons.

En provoquant une surchauffe du Système par sa dynamique propre, l’Histoire pourrait nous sauver de nous-mêmes en nous aidant à tirer la chasse sur cette pègre néolibérale, et en offrant l’opportunité d’un changement radical. Il appartiendra alors aux sociétés civiles de saisir la chance offerte, de cesser de s’indigner inutilement pour enfin se révolter. Ce sera d’abord pour empêcher le Système d’instaurer un totalitarisme qui constitue son aboutissement naturel et sa dernière ligne de défense, ensuite pour se prendre en mains et développer d’autres façons d’être, de cohabiter et de coopérer, pour nourrir d’autres idéaux que la propriété et la possession, pour chercher à bâtir cette société libre, égalitaire et décente que nous souhaitons tous finalement.

J’apporte ici, avec cet ouvrage, ma pierre à ce combat de résistance pour la défense inconditionnelle de l’être humain et des valeurs démocratiques. Ma conviction profonde c'est que, quel que soit le lieu de naissance et la couleur de peau, il y a une seule race, la race humaine. Aucune communauté, aucune religion, aucune ethnie n'est supérieure aux autres et n'est élue – par je ne sais qui ? – pour prétendre gouverner le monde. À toutes les époques, il y a eu des hommes et des femmes qui se sont battus pour une société meilleure, qu’il s’agisse des esclaves dans l’Antiquité ou des Sans-culottes de 1789, sans oublier les Résistants de 1940-1944, les opprimés ont toujours fini par gagner. Il faut donc poursuivre le combat contre les inégalités, sans tomber dans la lassitude, le pessimisme ou le désarroi ambiant, car les victoires résultent d’un engagement constant. On n’est pas citoyen par intermittence, ni en surface : la conscience citoyenne s’ancre profondément dans l’être et l’accompagne sa vie durant.

La base même pour construire une alternative au capitalisme mondialisé, c’est la souveraineté populaire, l’appartenance à un peuple. Il nous faut partir des identités des peuples qui composent les États pour défendre l’intérêt général contre celui des transnationales de droit privé, l'oligarchie financière. Pour recueillir l’adhésion populaire et donc une majorité aux élections, il ne faut pas, bien que le combat contre la mondialisation libérale soit un combat international, nier l’identité nationale qui est un repère pour le peuple afin de résister et construire de nouvelles solutions « du vivre ensemble » sur un territoire. Mais gardons-nous, bien sûr, de tomber dans l’étroitesse d’esprit du nationalisme qui consiste à caresser dans le sens du poil les idées et les émotions les plus simplistes.

C’est au peuple français de trouver les solutions particulières qui correspondent à sa culture, à son histoire, à son territoire. Et de toute façon, il n’est pas possible de lutter contre la mondialisation financière sans un réel pouvoir au niveau de la Nation française, un État fort qui puisse s’opposer fermement aux transnationales, aux fonds de pension, au pouvoir financier mondialisé. C’est donc uniquement au niveau national qu’il peut y avoir un changement politique radical. Cela n’empêche pas de « travailler » de concert avec les autres mouvements qui sont pour une autre mondialisation partout sur la planète, notamment en Europe, bien entendu, mais aussi en Amérique du sud par exemple. La France pourrait, comme il y a un peu plus de deux siècles, montrer l’exemple d’un changement radical de régime. La France, terre d'accueil, de tolérance et d'échange, territoire relativement homogène aux niveaux linguistique, historique, géographique et culturel pourrait être le théâtre d'une vraie révolution, mais contrairement à l'exemple sanglant de 1789, elle pourrait donner l'exemple d'une révolution non-violente, d'une révolution profonde des rapports sociaux et de notre relation à la Nature.

Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englués, je propose une réforme monétaire inspirée du « 100 % Money », c’est-à-dire un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises. En effet, comment se mettre d’accord sur des réformes aussi importantes au niveau européen ?

Seul un État fort peut lutter contre cette « infime minorité », autrement dit l'oligarchie financière transnationale. Et il faut vraiment avoir le cerveau lavé par la propagande médiatique pour ne pas le comprendre. Malheureusement, « ils » font plutôt bien leur boulot !

Sans souveraineté nationale, aucun combat politique n'est possible ; sans souveraineté, on peut déclarer tout de suite forfait contre la mondialisation libérale.


En clair, je pense qu'il n'est pas utile de faire de la politique au niveau national si l'on ne parle pas de :

1/ Comment fonctionne le système monétaire ?

2/ Qui contrôle l'émission monétaire actuelle ?

3/ La possibilité de réformer cette émission de façon à ce que cela soit bénéfique à l'ensemble des citoyens, et non pas à une infime minorité.


Cette crise est là pour abattre les nations et les démocraties, c'est un « coup d'État » de la finance internationale. Elle le fait en confisquant la souveraineté des Nations grâce à la dette de leurs gouvernements, avec la complicité des agences de notation. Elle détruit les économies nationales en imposant aux Nations un libre-échange débridé avec la complicité de l’OMC et du FMI afin de leur imposer un Nouvel Ordre Mondial, autrement dit : une dictature financière planétaire. Bref, nous vivons depuis trop longtemps dans une dictature de banquiers et ce régime est basé sur des valeurs telles que l’argent à tout prix, la croissance et le progrès à tout prix, la science sans conscience, la concurrence et la concentration exacerbées.

Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, mais c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’Humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon coup de pied dans cette fourmilière de banksters, de multinationales et de psychopathes qui dirigent le monde. Et il faudra le faire un jour ou l’autre, c’est incontournable. Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir. Nous le savons, les médias nous ont menti sur les guerres de Syrie et de Libye et non seulement ils nous mentent, mais ils nous manipulent par leur propagande incessante sur la rigueur budgétaire, la crise financière, etc..

Réveillons-nous ! Cette crise monétaire est virtuelle puisqu’elle est basée sur une monnaie créée à partir de rien par les banksters qui contrôlent la Fed. Les gouvernements européens et américains sont soumis à ce pouvoir discret mais totalitaire : les banquiers qui contrôlent la Fed et les groupes de personnes, présentés dans la partie 3 de mon ouvrage, qui nous considèrent, ni plus ni moins, comme du bétail.


Alors, on arrête de se faire manipuler, de s'agiter, de se laisser distraire et de consommer n'importe quoi ; on réfléchit et on fait autrement. Quoi qu'il en soit :

- Le système financier transatlantique de la City et de Wall Street est fondamentalement néfaste pour l'humanité.

- Le jour ou une majorité de citoyens auront compris la nocivité de ce système, l'empire des banksters, le système capitaliste, va s'effondrer aussi sûrement que l'empire Soviétique s'est effondré.

- Pas de panique car les solutions pour remplacer ce système, basé sur la cupidité et l'égoïsme, existent et peuvent s'appliquer du jour au lendemain.

- Nous n'avons jamais été aussi riches de savoir-faire, de machines, d'usines, de logiciels, etc.

- Par contre, nous n'avons jamais eu un environnement aussi dégradé (air, sols, nappes phréatiques, rivières et biotopes).

- Le plus urgent, ce n'est pas une réforme constitutionnelle mais une réforme du système monétaire.


L’indignation n’est pas suffisante, le combat politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir cette oligarchie manipulatrice. Je suis choqué par la mentalité ou l’idéologie de l’oligarchie, de la ploutocratie. Les solutions existent pour vivre sainement, paisiblement et confortablement dans notre pays une fois débarrassés de ce gouvernement de privilégiés qui ne défendent que leurs intérêts. La solution est politique au sens noble du terme.

En fait, une crise monétaire, économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, de consommer et de polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre, serait abolie. Ce serait une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. Les grands perdants seraient les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. La seule vraie richesse, c'est notre énergie humaine. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années, et grâce au travail et au génie humain, nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect.

Depuis la crise de 2008, depuis le mouvement Occupy Wall Street aux USA en 2011 et maintenant celui des Gilets Jaunes en France ainsi que dans le reste du monde, des millions de citoyens sur la planète ont pris conscience que la supercherie a assez duré ! « We are the 99 % » et nous ne pensons pas que la seule finalité de l’humanité soit de produire, de « con-sommer » et de passer son existence à comparer les prix dans une économie de marché mondialisée. Il va nous falloir choisir entre la survie d’un système absurde, stupide et violent, qui fait du profit sa seule finalité, et la survie de notre humanité et de notre environnement. C’est donc soit la survie des peuples (les 99 %), soit la survie d’un système contrôlé par bien moins de 1 % de la population pour son seul bénéfice.

Nous sommes conscients de l'immense potentiel de notre société technicienne et de la vulnérabilité de notre patrimoine naturel. Nous considérons que les mots « Liberté, Égalité et Fraternité », inscrits au fronton de nos mairies ne sont pas vides de sens ; que l’héritage de la Révolution Française, des révolutions du 19e siècle et des luttes sociales du 20e siècle, et en particulier dans les résolutions adoptées par le Conseil National de la Résistance (parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques…) sont notre fierté et nous lient dans un destin commun : la France. Nous considérons que la seule politique digne à mener est la lutte contre le pouvoir mafieux des banksters. Les hommes politiques qui ne remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir occulte, sont soit achetés, soit menacés, soit idiots.

Je refuse tout discours médiatique qui tenterait de nous faire croire à la nécessité de l’austérité et de la « croissance » pour sortir de la crise. Je refuse que nous nous soumettions au maître sournois mais bien réel qu’est le « système monétaire de Réserves Fractionnaires » ou, autrement dit, à la manipulation par la monnaie « dette » émise par les banques. Notre société est certes au pied du mur mais nous assistons, grâce à Internet, à une prise de conscience de l'ensemble des citoyens qui se posent des questions de fond. Le haut niveau d'information disponible sur Internet et l'intelligence collective qui se développe grâce aux réseaux sociaux, nous permet de redonner tout son sens à la Politique.



Marc JUTIER
Ingénieur, auteur, conférencier.








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Article 4

Envoi personnel du 18/10/2020 d'un article par "L'Appel des Appels"  : 
Site : http://www.appeldesappels.org/






image symbole pour la force morale et le courage de ceux qui servent la vérité.


Dessin d'humour pour ridiculiser la distanciation sociale.


IMPOSTURE ET VÉRITÉ AU TEMPS DU COVID 19
 
 
 

De la société de l’imposture au courage de la vérité

au temps du Covid 19




Source : Lettre d’information de l’Appel des appels – Octobre 2020


Nous avons eu la peste, la peste moderne, ce Covid-19 provoqué par le SARS-Cov-2 dont on espéra un temps, un temps seulement, que parti d’Asie il y retourne sans trop de pertes et de fracas. On avait oublié que cette « tempête parfaite » (Philippe Sansonetti) s’était fait précéder dès 2002-2003 du SRAS causé par le SARS-Cov, le MERS-CoV en 2012, de la Grippe H1N1 en 2009, et quelques temps avant encore en 1968 de la Grippe de Hong Kong, sans compter la longue liste des maladies infectieuses des pays dont on ne compte les morts que lorsqu’ils nous contaminent, VIH, Ebola, maladie du légionnaire, tuberculose résistante… Nous avons eu la peste et nous nous sommes empressés d’ oublier que nous l’avons toujours. Pourtant, nous avons toujours su que le propre d’une épidémie est d’être endogène (Patrick Zylberman), pourtant nous avons toujours su que nombre de civilisations s’étaient effondrées par l’action conjointe de chocs environnementaux, climatiques ou épidémiques et par l’état d’ impréparation des sociétés qui les subissaient. Nous avons voulu croire que le chapitre des maladies infectieuses était définitivement clos par les chimiothérapies et autres molécules formidables de notre modernité. Le monde n’est pas l’Afrique et les pays riches se pensaient à l’abri, derrière leur nouvelle ligne Maginot, celle d’une mondialisation heureuse et dynamique, prompte à l’expansion économique dans les territoires les plus reculés de la planète. Les États s’étaient convertis à cette doxa néolibérale, imposant à « leurs services publics, des sévices privés » (Johann Chapoutot et Frederic Velut). Nous le savions et nous ne l’avons pas cru comme je l’ai développé dans mon dernier ouvrage. La pandémie du Covid-19 a mis au jour ce déni collectif en révélant nos points de fragilité et la démolition des dispositifs de soin chargés de les traiter. C’est de cette imposture-là dont il sera question. Face à cette imposture anthropologique, pouvons-nous compter sur les sciences ou le journalisme ou les politiques pour avoir le courage de la vérité, la vérité de dire le retour des épidémies, la défaite des gouvernants, l’ignorance des savants et l’opportunisme des médias ?

Tel sera le fil conducteur de nos séances au cours de ce cycle. Ce fil conducteur, nous pourrions en exhumer la douloureuse portée par cette formulation : « dans une société du spectacle, le vrai est un moment du faux ». Des mensonges d’État à la cacophonie des « experts » du spectacle, en passant par l’exemplaire éthique des « premiers de corvée », il nous faudra rappeler, à la manière d’Albert Camus, que pour lutter contre la « peste » rien ne vaut l’honnêteté » : « pour rien au monde je ne voudrais vous détourner de ce que vous allez faire, qui me parait juste et bon. Mais il faut cependant que je vous le dise : il ne s’agit pas d’héroïsme dans tout cela. Il s’agit d’honnêteté. C’est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste, c’est l’honnêteté. […] Je ne sais pas ce qu’elle est en général. Mais dans mon cas, je sais qu’elle consiste à faire mon métier. »

 

Roland GORI, Marseille le 2 octobre 2020,
(Roland Gori. Initiateur de l’Appel des appels, il est professeur honoraire de Psychopathologie clinique à l’Université d’Aix-Marseille,
Président d’honneur du Séminaire inter-universitaire européen d’enseignement et de recherche en psychopathologie et psychanalyse (SIUEERPP),
Psychanalyste Membre d’Espace analytique.)



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Concernant un cycle de débat de l’Appel des appels, les deux premières séances auront pour thème :


Journalisme, politiques et scientifiques

à l’épreuve du Covid 19



Avec la pandémie de covid 19, les media informent les citoyens en continu, pas un jour depuis mars 2020 sans nouvelles du virus et de tout ce qu’il produit du point de vue sanitaire, social et économique. Il est devenu notre compagnon de malheurs. Le virus est devenu organisateur social. Les hôpitaux exsangues résistent au prix, ne l’oublions pas, du quasi arrêt de toutes les autres activités médicales et de soin en général, et cela en « maltraitant » un personnel épuisé par les logiques austéritaires des manageurs. Une nouvelle manière de travailler, le télétravail, s’est étendue comme jamais,  tout comme les réunions virtuelles venues pallier à la distanciation physique, confinement oblige. L’homme numérique n’est plus pour demain, il est parmi nous. La lumière ne va pas sans l’ombre, celle de l’ignorance et des erreurs, mais aussi celle des mensonges d’État, par exemple sur les masques et les tests ou encore sur « le tout est prêt » de l’institution scolaire répété en boucle comme un mantra dans la sphère médiatique aussi bien à la veille des phases de confinement et de dé-confinement qu’à celle de la rentrée de septembre.

Jamais une parole d’autorité ne s’était montrée aussi peu crédible, les sondages d’opinion l’attestent, la panique et l’inquiétude deviennent le lot de consolation de populations déboussolées prêtes à se jeter sur la première molécule venue, dans les bras du premier gourou diplômé ou à suivre le premier poujadiste quérulent, expliquant doctement l’inutilité du port du masque ou suggérant que la première vague de Covid-19 n’a pas existé ou qu’elle est une fake news des Chinois, de Poutine ou de Trump, voire du Mossad. Face à ces spectacles affligeants où la parole publique se discrédite, où les « experts » se contemplent eux-mêmes dans leurs querelles de pure prestance, où les médias déversent sans retenue un flot d’informations sans autre garantie que l’effet d’audimat qu’elle produit, le peuple désespère. Un peuple qui désespère est plus dangereux qu’un peuple en colère, il cherche un maître, n’importe lequel pourvu qu’il lui montre la lune. Or, nos gouvernants regardent le doigt. Heureusement, il reste l’espoir né de l’exigeante éthique des métiers.

L’Appel des appels a défendu cette éthique des métiers. Nous l’avons réclamée, protégée, au moment où les manageurs tentaient de la détruire. Cette liberté, « pouvoir d’agir », nous la réclamions à cor et à cri. Le Covid-19 nous l’a, un temps, restitué, au prix de l’angoisse et de la souffrance. Mais en revenant bien vite et à nouveau nous la confisquer, nous la défendrons encore et encore. L’autonomie des métiers a aussi son poids de chair, sa dette sociale et éthique. Elle exige de l’honnêteté, nous l’avons dit. Donc, elle suppose que nous rappelions les principes cardinaux de cette honnêteté qu’Albert Camus réclamait pour le journalisme : la lucidité, l’ironie, le refus et l’obstination. Ces vertus suppose une capacité de résistance aux enchainements de la haine et de la fatalité que seules des conditions sociales nouvelles pourraient garantir. Sans avoir la prétention de parvenir à les mettre en œuvre dans nos métiers, nous voudrions en faire notre boussole, à distance de l’audimat et des profits immédiats, des habits chamarrés des pouvoirs et des savoirs, des fausses promesses et des menaces plus infantilisantes les unes que les autres, en citoyens libres et responsables, nous voudrions débattre sereinement du diagnostic du présent et des perspectives d’avenir. La vérité nous importe et nous nous proposons d’aborder démocratiquement les questions de société, du vivre ensemble, posées par ce virus avec lequel nous cohabiterons peut-être longtemps encore. Celui-là ou un autre, la crise climatique se révélant une fantastique fabrique de microbes par temps d’expansion territoriale et économique.



l’Appel des Appels,
http://www.appeldesappels.org/








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Article 5

Envoi personnel du 06/10/2020 d'un article par Media IAI (pour "Alliance Internationale des Habitants")  : 
Site : https://www.habitants.org/





Image d'une jeune fille avec violon, subissant en plein hiver les affres de la rue.


 Tract de campagne pour des Journées Mondiales Zéro Expulsions.


ZÉRO EXPULSIONS X CORONAVIRUS
 
 
 

Appel Journées Mondiales Zéro Expulsions x Coronavirus

La Voie des Réexistances et des alternatives
des Habitant-e-s au néolibéralisme




La pandémie du coronavirus a ouvert un portail historique, ouvrant sur une crise mondiale et du logement, causée par l'échec des politiques néolibérales, pire qu’en 1929 et 2008; et des mobilisations dans le monde entier, preuves évidentes de l’existence d'une alternative basée sur les droits humains et de l'environnement et la redistribution équitable des ressources.

L'Assemblée Mondiale Virtuelle des Habitant-e-s, organisée avec succès les 31/07/2020 et 31/08/2020, soutient cette alternative par l'Agenda Solidaire 2020-2021, avec pour première étape les Journées Mondiales Zéro Expulsions au mois d'octobre, pour renforcer la solidarité avec les organisations de base et les militant-e-s en première ligne de l'aide alimentaire et sanitaire et de la défense du droit au logement, pour amplifier les mobilisations et avoir un impact sur les politiques.

Au centre de ces Journées, les Ré-Existences des habitant-e-s, ou Résistances aux effets de la crise et aux forces puissantes qui nous voudraient plutôt "résilients", et adaptés, pour revenir à une normalité insoutenable.

Résister pour Exister, grâce à des politiques alternatives au néolibéralisme : pour le droit à la santé, au logement et à la sécurité du territoire, pour le droit à la ville et à la protection sociale.

Les 1,8 milliard de personnes qui vivent dans des espaces réduits, surpeuplés, sans abri, sans eau ni sanitaires, paient le prix le plus élevé, tout comme les classes moyennes menacées d'expulsion en raison du marché du logement et de la pauvreté, sous le prétexte de la réhabilitation des zones infectées par le coronavirus, ou de la résilience climatique des établissements urbains et des territoires des peuples indigènes, ou une spéculation sur la régénération urbaine par les vautours de la financiarisation de l'économie, prêts à profiter des dettes privées et publiques que cette crise est en train d'accumuler.

Alors que dans de nombreux pays, grâce aux luttes, le moratoire sur les expulsions continue de résister, dans d'autres, là où les ressources naturelles peuvent être extraites ou exploitées sous prétexte de la relance spéculative de l’économie, les expulsions de personnes, de familles et de communautés des villes et territoires s'intensifient plus que jamais.
Ces violations exacerbent la crise migratoire causée par les guerres et les inégalités entre le Nord et le Sud.

Ce sont des politiques qui aggravent l'autoritarisme, le patriarcat, les discriminations de genre, le racisme et la criminalisation des militants des droits humains.


Halte ! Basta ! Stop ! Le changement doit se faire maintenant !

Lançons un Appel à la mobilisation et à la solidarité locale et mondiale des organisations populaires !

Faisons notre part : défendons avec encore plus de conviction et de solidarité internationaliste les Ré-Existences des habitant-e-s !

Nous demandons instamment aux gouvernements de respecter leurs obligations légales en vertu du Pacte International sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels, en particulier l'article 11 (droit au logement) et l'article 12 (droit à la protection de la santé) avec des politiques publiques de santé, de logement et d'urbanisme fondées sur les droits humains et de l'environnement et sur la non-discrimination, et non sur le profit :

-    Moratoire mondial sur les expulsions, logements décents pour les sans-abri et réduction du coût du logement en fonction des revenus des habitant-e-s

-    Contrôle public du marché immobilier, en particulier des loyers et des sols

-    Défense et développement du secteur public du logement et de la production sociale de l'habitat

-    Financement public de ces politiques de relance par la taxation de la rente foncière et la renégociation/annulation de la dette souveraine, notamment du FMI et de la Banque Mondiale

-    Défense des biens communs, des territoires et des personnes qui y vivent

-    Respect et protection des militant-e-s des droits humains engagé-e-s dans la lutte pour le droit au logement, à la terre et à la ville.


Nous invitons les organisations syndicales des travailleurs, les ONG et les autorités locales progressistes à soutenir cette mobilisation et les Nations Unies à soutenir réellement l'approche des droits humains et non le secteur privé.

Nous nous sommes engagé-e-s à participer à la 3ème partie de l'Assemblée Mondiale Virtuelle des Habitant-e-s (novembre 2020) pour faire un bilan et décider des prochaines étapes de l'Agenda Solidaire des Habitant-e-s.



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Comment participer aux Journées Mondiales Zéro Expulsions ?

C'est facile. Tout au long du mois d'octobre, il y aura des initiatives populaires, tant virtuelles que présentielles, en Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes : banderoles, musique, danses, vêtements multicolores, chansons, marches, sit-in, conférences de presse, délégations, forums, émissions, manifestations joyeuses et tout ce qui sera nécessaire dans tous les espaces pour donner une voix aux droits violés au logement, à la terre et à la ville.

Ces actions sont visibles dans la
Mappemonde de l’Habitat - Agenda Solidaire des Habitant-e-s
interactive.

Infos : zec.coronavirus@habitants.org 

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ALLIANCE INTERNATIONALE DES HABITANTS
www.habitants.org

#JOURNÉESZÉROEXPULSIONS2020









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Dernière modification : 25.10.20, 12:41:35