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Du mercredi 22 mai 2013



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Sommaire

Article 1 : LES "FOUTRE-GUERRE" !

par Jean-Jacques REY

Article 2 : VOILA LE VISAGE DE L'IMMORALITE

par Mazin QUMSIYEH

Article 3 : LA COREE DU NORD DANS L’OEIL DE L’AIGLE AMERICAIN

par Robert BIBEAU

Article 4 : EXILE ET SON ROLE EN EXIL !

par Djavad DADSETAN  (pour Association ART EN EXIL)

Article 5 : MADAGASCAR : DES PYRAMIDALISTES AU POUVOIR VENDENT LA GRANDE ILE

par Joseph RAHARIJESY

Article 6 : LA SOLUTION DU "UN-POUR-CENT"

par Paul KRUGMAN  (envoi de Marie-Claude LEDY)

Article 7 : GRECE : L'AUSTERITE JUSQU'A L'OS

par Nathanaël UHL  (envoi de Martine BOICHOT CAMARA)

Article 8 : LA TROIKA DYNAMITE LE CASINO ... ET LE PEUPLE CHYPRIOTE

par ATTAC-FRANCE  

Article 9 : LE MONT EVEREST !  ( Poésie écologique)

par Guy CREQUIE



Article 1





illustration par schtroumf tambour de BD  illustration par affiche de jeu de pirates

illustration par panneau routier signalant un danger

carte satellite de l'Orient, face de l'hémisphère nord éclairée

illustration avec feu dévorant rouge


LES "FOUTRE-GUERRE" !
 
 
 
Qu’il soit bien clair : je n’ai aucune sympathie pour des régimes archaïques, qui se sont emparés de l’appareil de contrainte étatique pour imposer des volontés féroces d’avidité et de pouvoir, sous le couvert d’intérêts nationaux, et qui ont détourné les idéologies jusqu’à vider le sens des mots…comme socialisme ou république par exemple ! Ils ont fait grand mal à la Civilisation et la plupart ont fini tragiquement, entraînant de grands malheurs et conflits.
Mais ce n’est pas une raison pour se monter complaisant envers la mauvaise foi de leurs ennemis ni accorder de l’
indulgence à ceux qui désinforment sciemment par esprit systématique, souillant l’éthique et la conscience professionnelle. Parfois leur parti pris devient grotesque, même aux plus simples.
Enfin, remarquons que certains régimes délétères et/ou féodaux, jusqu’à des dictatures sanguinaires qui prennent à
peine le soin de se masquer aujourd’hui, restent « honorables » si j’ose dire, tout simplement parce qu’ils servent le modèle dominant du néolibéralisme et l’ordre (ou désordre) économique mondial qu’il génère ; sans que cela provoque de grands débats ni d'états d’âme ni de réticences largement partagées…
J’affirme même que la plupart des gens savent ceci : le libéralisme économique est d’une violence inouïe contre ce
qu’il ne peut corrompre ou acheter.
Donc acte !
 
Comme pour l’Irak, il nous est révélé (enfin) que la répression infligée en Libye par le régime de Kadhafi à ses opposants en 2011 a été largement exagérée dans les médias occidentaux, vassalisés. Pire des apprentis sorciers, travestis en chef d’état, ont distribué et même parachuté des armes à des fanatiques qu’ils combattaient ailleurs (en Afghanistan par exemple) et dont une partie s’est retrouvée au Mali… Et maintenant, dans ce pays-là, libyen, soi-disant « libéré », nous voyons que ce sont, les chefs de guerre et leurs milices plus ou moins sectaires, quand il ne s’agit pas de vulgaires bandits, qui font la loi.
On apprendra sans doute un jour que le défunt leader panafricain a été exécuté après sa capture pour éviter des
révélations embarrassantes, et, que l’ordre venait sans doute de très haut, venu d’un pouvoir exécutif… Ce qui est certain, c’est le forcing tendancieux pour obtenir une résolution à l’ONU, en n’hésitant pas à rouler dans la farine des membres du Conseil de sécurité… Notre gang de néolibéraux, à nous, Français, a vraiment été très bon ! Que voulait dire tant d’empressement à dépenser des moyens de l’Etat, dans une période de récession où il fallait faire des économies ? ...
 
Vous pensez bien que, rendu à un tel niveau d’immoralité, quelles que soient, les réalités sordides des jeux de pouvoir, on est toujours rattrapé par les conséquences de ses fautes… On récolte ce que l’on sème, comme dit l’adage populaire ! Il s’agit tout bonnement de la justice immanente à laquelle personne n’échappe, même les pires dictateurs, et le temps viendra…
 
Les boutefeux et les va-t-en-guerre ont du pain sur la planche : ils veulent maintenant recommencer avec la Syrie et l’Iran…
Or je viens d’apprendre ce jour, 14 mai 2013, sans parler des bavures itératives des islamistes du Front al-Nosra qui
se réclament d’Al Qaïda, que les héros de la résistance (du moins un renommé) en Syrie, se mettent à imiter les prêtes aztèques, en découpant le cœur de soldats ennemis tués au combat : le symbole est choc ! Et moult grands cœurs, dans les médias dépendants du pouvoir de l’Argent, s’étaient enflammés ces derniers temps, voulant, avec force conviction achetée, déclencher une autre intervention « humanitaire » (il est vrai, un bon gisement de nouvelles à sensations) ou du moins pousser à des livraisons d’armes aux rebelles (qui se font déjà depuis des mois et sans publicité) ; ce qui va évidemment simplifier les choses ! En outre, on vient juste de travailler les opinions publiques avec le scandale et l’ignominie (alimentés par des assertions israéliennes) d’un emploi d’armes chimiques, à défaut d’autres armes de destruction massive… Et cette responsabilité semble partagée entre les troupes de l’A.L.S (rebelles) et troupes du parti Baas : (régime national-socialiste)… En tout cas les faits ne sont pas très clairs.
D’un autre côté (et depuis longtemps) Israël et la Turquie semblent très intéressés par une intervention
internationale, que pour d’évidentes raisons de rapport de force, puis diplomatiques et financières, ils ne peuvent entreprendre tout seuls, même avec une alliance de circonstance…nonobstant les irrédentismes locaux…
 
S’il n’y avait pas, somme toute, un président plutôt avisé et responsable aux commandes des U.S.A., une des deux super-puissances avec la Chine qui font le jeu en ce moment, nous partirions rapidement vers un embrasement planétaire. Cependant les enjeux sont compréhensibles de tous.
Peu de doutes sinon aucun, la Syrie est bien placée sur « l’axe du mal » (avec l’Iran derrière) dans une surface de
friction qui est présentement zone d’affrontement entre blocs géopolitiques de l’Est et de l’Ouest pour le leadership mondial. C’est donc une faille sismique, au sens propre et au sens figuré… Ce qui explique les inquiétudes de beaucoup et pas des moindres. Car il faut bien se dire : à force de promettre le feu, on est obligé de tenir la lance…
 
On voit bien dans ce travail de pousse à la guerre générale, que ceux qui se montrent les plus belliqueux –dans les communications essentiellement– ne risquent pas leur peau (hormis quelques reporters) et voient les conflits surtout comme une source d’images extra-ordinaires, inspirés peut-être par les jeux vidéos et bluffés par les prouesses technologiques des industries d’armement… Les guerres en Irak ont été des modèles du genre, mieux que les films à grand spectacle !
A ce propos, le schtroumf tambour qu’est BHL : Levy pour patronyme, dont on nous fait régulièrement les gros plans ; et ; qui se prend
volontiers pour Clint Eastwood, justicier solitaire dans l’Ouest sauvage, (alors qu’il est juste bon à se faire entarter entre deux portes), il ferait mieux de se consacrer à honorer son rôle de philosophe : penser juste et bien, sans parti pris et avec pondération, même si des fois, c’est dur, mais aussi voilà l’attrait du métier !
C’est pour cela, qu’au Mali, les responsables de l’armée française ont bien fait de tenir à distance les curieux morbides
en mal de détonations –qui voulaient faire leur métier– pardi ! Des excursions organisées leur suffisait bien. D’ailleurs ils auraient été assez cons (excusez de la grossièreté) pour se faire piéger par des islamistes qui s’amusent avec eux, et, qui ne sont rien d’autres que des gens de rezzou, drogués et fanatisés, à l'esprit phalangiste qui plus est. La religion là-dedans n’étant qu’un prétexte, tout le démontre dans les méthodes, pas besoin de puiser dans les livres saints !
 
Voilà pour les « foutre-guerre » et n’oublions pas ceci qui est essentiel : la démocratie ou ce qui s’en approche, peine vraiment à s’installer dans des pays qui ne l’ont jamais connue, et c’est le cas, sauf rares exceptions, de toute l’Afrique du Nord et du Moyen et Proche Orient.
 
Quant à nous, Européens, nous sommes aussi des chiens dans le jeu de quilles des relations internationales, car l’euro gêne, et, c’est bien son élimination qui a été voulu par les grands acteurs impérialistes de l’Ouest (peut-être plus dans la sphère privée qu’étatique d’ailleurs). Les libres jeu et détermination des marchés financiers, c’est du pipeau ! Ils sont organisés ou s’organisent  pour les choses sérieuses, à des fins bien précises, en n’étant que des instruments de pouvoir ; en l’occurrence ils sont manipulés par des partisans de la suprématie du dollar comme monnaie de référence universelle. Cela profite à beaucoup de monde qui ne veut pas se retrouver au régime sec ou grec ! Le lobby militaro-industriel, états-uniens, est parfaitement d’accord là-dessus avec les banquiers du pays. C’est la crédibilité et la survie de « l’empire » qui est en jeu ; alors vous pensez bien que la défense des valeurs démocratiques, c’est pour la galerie…et la rigueur budgétaire aussi ! Comment concevoir autrement que les charognards de la Finance puissent s’acharner sur les états de l’Europe du sud pour quelques dizaines de milliards d’euros de déficit, dans les finances publiques ; alors que les Etats-Unis en sont rendus à des milliers de milliards de dollars de déficit, sans s’attirer spécialement leurs foudres. Et d’ailleurs, bientôt, à qui vont-ils bien pouvoir prêter, les soi-disant investisseurs et détenteurs de capitaux, dans ce système pour le moins biaisé, où les états ont perdu le pouvoir de battre monnaie et ne sont plus maîtres de leur politique économique ? Mais voilà, si on casse la clef de voûte, on se retrouve avec le plafond sur la tête ! …
Et tout au fond des choses, sous le fatras idéologique, c’est le mercantilisme et ses basses vues qui est à l’origine de
nos problèmes, et incidemment, de ces politiques d’austérité complètement stupides, utilisées par les néolibéraux et depuis longtemps, dans le cadre de réformes dites « structurelles » pour démanteler l’état providence et régulateur,
avec les dégâts multiples que l’on sait…
Tout ça ne tient pas debout et ne pèse rien dans les exigences de la Vie.
 
 
Jean-Jacques REY
 
 
Voilà un "petit" programme de lectures conseillées :
 
Un revenu pour exister
http://www.mouvements.info/Un-revenu-pour-exister.html
"Suivant l’article 22 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, « toute personne, en tant que membre de la société [...] est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité [...] ». On peut bien sûr faire diverses interprétations de cet article... Voici la nôtre : toute personne, du fait de son appartenance à la société, a droit à un revenu garanti, d’un montant suffisamment élevé pour lui permettre d’accéder aux biens et services essentiels. Nous y voyons donc la justification d’un revenu à la fois universel car versé à tous au nom de l’égalité des droits (article 2) et inconditionnel car versé sans condition, sans contrepartie et donc sans impliquer un contrôle social inacceptable (article 12). Un revenu universel, inconditionnel, mais aussi un revenu d’existence, c’est-à-dire garant de l’existence sociale des citoyens, permettant leur participation aux affaires publiques (article 21), le libre choix de leur travail (article 23) et plus largement de leur activité, la libre occupation de leur temps et leur droit au repos (à la paresse ?) (article 24). S’il ne suffit certainement pas à garantir tous ces droits, le droit au revenu est à nos yeux une condition nécessaire à leur concrétisation, au même titre que l’extension de la gratuité, la réflexion sur les biens communs et lutte contre les inégalités."
 
Syrie : de la difficulté à comprendre la réalité et de la manipulation de l’information
http://reflets.info/syrie-de-la-difficulte-a-comprendre-la-realite-et-de-la-manipulation-de-linformation/
"Il est nécessaire, encore aujourd’hui, et peut-être plus aujourd’hui encore, de s’emparer de nouveau du concept du
traitement de l’information au sujet de la Syrie. Il est évident que l’information, dans le cas de conflits aux enjeux internationaux, est une arme. Elle est cruciale. Vitale même. Particulièrement pour ceux pris dans le conflit. Et pour ceux qui veulent en tirer profit. Des analystes, spécialistes de la région, ont depuis plusieurs mois exprimé leur réserve quant à la version officielle renvoyée par les médias occidentaux. A savoir une révolution populaire qui s’étale depuis un an et demi, soutenue par des déserteurs de l’armée régulière et regroupés sous la dénomination d’Armée Syrienne Libre (ASL)."
 
Le traitement médiatique de la guerre en Syrie
http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2012/08/le-traitement-mediatique-de-la-guerre.html
"Il suffit aujourd’hui simplement de s’interroger sur un sujet ou les médias -dans leur majorité- ont un parti pris pour
tomber dans le viseur des cerveaux bien-pensants. Le cas de la guerre actuelle en Syrie en est un exemple parmi tant d’autres. Toute personne, journaliste, écrivain, homme/femme politique, ou simple citoyen qui ose s’interroger sur le bien-fondé de ladite rébellion syrienne ne peut être qu’un complotiste nourri aux sites antisémites et aux thèses nauséabondes."
 
Libye-ONU : le mensonge médiatico-sarkozyste
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-onu-le-mensonge-mediatico-90873
"Avec une lecture biaisée et une interprétation à géométrie variable de la résolution onusienne sur la Libye, nos
médias pratiquent sans vergogne une désinformation abyssale. Aujourd’hui, le président français Nicolas Sarkozy, rencontre certains dirigeants du monde, notamment ceux de la Ligue arabe et de l’Union africaine (UA), pour que ces derniers l’accompagnent dans sa guerre contre la Libye détournée en guerre contre Kadhafi."
 
« On ne s’est pas battus pour ça » :
le problème endémique de la violence et de la torture dans la nouvelle Libye 
(
http://livewire.amnesty.org/fr/2012/05/23/on-ne-sest-pas-battus-pour-ca-le-probleme-endemique-de-la-violence-et-de-la-torture-dans-la-nouvelle-libye/ )
Par Diana Eltahawy, spécialiste de la Libye à Amnesty International
"Ce n’est un secret pour personne que les violences physiques et la torture ont pris une ampleur endémique dans la
Libye post-Kadhafi. Depuis le printemps 2011, Amnesty International a rencontré d’innombrables personnes disant avoir été victimes de coups, de décharges électriques, de menaces de mort et d’autres formes de mauvais traitements dans les centres de détention gérés par les milices armées anti-Kadhafi."
 
Crimes médiatiques ou les conséquences meurtrières de la désinformation
( http://lidiotduvillage.org/2012/06/13/crimes-mediatiques-ou-les-consequences-meurtrieres-de-la-desinformation/ )
"Depuis la chute du mur de Berlin, l'emprise des médias atlantistes sur les opinions publiques occidentales, au lieu de
décliner en raison de la disparition de la menace communiste, s'est développée au point de supprimer quasiment toutes les voix dissidentes des canaux d'information non marginaux ou alternatifs."
 
Retour sur les think tanks néolibéraux qui ont changé le monde 
http://anticons.wordpress.com/2013/05/09/retour-sur-les-think-tanks-neoliberaux-qui-ont-change-le-monde/
"Pour comprendre l'histoire du néolibéralisme, nous vous invitons à « suivre le guide » Alain Madelin, du Mont-Pèlerin
à l'Institut Turgot. .../.... L'économiste Frédéric Lordon, toujours très éloigné du discours néolibéral, propose de nationaliser tout le système bancaire. .../..."La crise de trop. Reconstruction d'un monde failli".
 
Droite et extrême droite : autopsie d’un lien de consanguinité  
http://anticons.wordpress.com/2013/04/14/droite-et-extreme-droite-autopsie-dun-lien-de-consanguinite/
.../... "A présent, la plupart des anciens militants de l’extrême droite des années 60/70 ont acquis une respectabilité,
une notabilité, qu’ils doivent exclusivement à l’indulgence des tribunaux de leur époque combiné au grand recyclage des officines du patronat. Pour autant si l’on remonte en filigrane, on retrouve systématiquement les prémices de leur conscience politique OAS – Vichy. Dès lors comment ne pas voir en eux qu’une bandes d’opportunistes qui à l’instar de leurs mentors Georges Albertini et Claude Harmel ont abandonné une forme archaïque de l’extrême droite, pour une variante beaucoup plus actuelle : le néo-libéralisme."
 
En finir avec la politique de la ville et la rendre aux citoyens.
http://www.m-pep.org/spip.php?article3201
"Amorcée en 1977, engagée vraiment au début des années 80, la « politique de la ville » est en échec depuis son
lancement. N’est-il pas temps de parler enfin des vraies questions : celles de l’emploi, des services publics, de l’éducation, du logement, de la santé… ? Oui, il faut en finir avec la politique de la ville et la rendre aux citoyens. Que vaut cette noria d’appellations et de dispositifs, tous plus grotesques les uns que les autres .../... Tous ces discours ont en commun d’évacuer les vraies questions. Pourquoi parler de « politique de la ville » comme une politique spécifique, alors que les problèmes relèvent de politiques globales notamment en matière d’emploi et de services publics."








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Article 2

Envoi par Mazin QUMSIYEH : http://popular-resistance.blogspot.fr/






carte de Palestine X 4 montrant grandes étapes de sa colonisation par Israël 

illustration avec rois mages creusant un passage sous mur vers Bethlehem

drapeau national palestinien

illustration avec main irisée faisant V de la victoire


VOILA LE VISAGE DE L'IMMORALITE
 
 
 
Page d'origine : http://popular-resistance.blogspot.fr/2013/02/here-facing-immorality.html
 
03/02/2013
 
Ici, les règlements coloniaux israéliens continuent de s'étendre sur nos terres. Ici les élites israéliennes font des milliards par l'injustice pendant que la nature et les gens souffrent. Ici nous sommes en première ligne d'une lutte globale. Voici où s'expose, l'hypocrisie occidentale. La rhétorique au sujet de la démocratie et de la liberté en Syrie et en Iran est mise à nu quand les gens peuvent voir l'Occident soutenir le colonialisme, le racisme et l'assujettissement en Palestine. Ici des milliards en provenance des contribuables occidentaux sont utilisés pour détruire la vie en enrichissant des voleurs de terrain et des criminels de guerre. Ici où nous avons perdu la plupart de nos terres au profit des activités coloniales et souffrons régulièrement des attaques de colons racistes. Voilà où la moralité est répandue tous les jours à cause de la paranoïa et des complexes d'infériorité/supériorité ("peuple" juif élu mais éternellement persécuté ). Voici où l'immoralité est devenue une norme de société (voir ce bon texte analytique dans Haaretz). [lecture payante de l'article intégral, ndlr] Voilà où hier l'armée d'occupation israélienne et les colons coloniaux, racistes, ont attaqué des villageois à Burin. Plusieurs Palestiniens ont été blessés (un palestinien âgé de 16 ans a été visé par des tirs à balles réelles provenant de colons). 18 ont été sauvagement arrêtés/enlevés en incluant notre ami Ashraf Aburahma de Bilin. Ashraf a été arrêté personnellement plusieurs fois au cours de manifestations non violentes. Dans un cassette vidéo de l'événement , il a été menotté, les yeux bandés, et, ENSUITE, abattu à bout portant par les soldats d'occupation.
 
Mais ici aussi est là où nous devons et changeront des choses. Ici la lutte continue (La Luta Continue, tastimur almasira) à s'accrocher à notre humanité. Nous, les Palestiniens, avec l'aide de gens qui ont une conscience à travers le monde, nous devons faire mieux pour défier l'immoralité (en incluant “l'occupation mentale”). Nous devons travailler plus dur pour saper l'apartheid et la répression.
Plus de personnes viennent visiter et participer avec nous, à notre lutte, allumant ainsi des chandelles dans
l'obscurité. Nous devons accélérer cela et être plus audacieux. Rien n'effraie les élites dans l'état permettant l'apartheid ou leurs collaborateurs Occidentaux et arabes/Palestiniens autant que les actions comme la désobéissance civile et BDS (les boycottages, les dessaisissements et les sanctions) et d'autres formes de résistance pratique. Il y a des signes d'une nouvelle insurrection/Intifada. Cela sera la 13ème ou 14ème vague d'insurrection sur le chemin de la liberté. Nous espérons que c'est un soulèvement global contre l'injustice et c'est pourquoi beaucoup d'entre nous conversons avec la communauté internationale quotidiennement au sujet de la moralité, la justice et les droits de l'homme.
Évidemment il y aura de la souffrance en cours de route (comme ce qui est arrivé hier à Burin) parce qu'aucune
liberté n'est acquise sans lutte ni sacrifices. Peut-être que les familles de ces milliers de martyrs tués dans la lutte pourront être consolées. Il est possible que la blessure cicatrice. Il se peut que les prisonniers soient libérés (certains sont maintenant près de la mort puisqu'ils se sont engagés dans une grève de la faim). Toute la souffrance peut avoir une fin. Il est possible que plus de gens rejettent l'immoralité et viennent nous rejoindre pour travailler à accélérer la fin de l'injustice.
 
Visitez souvent la Palestine même si c'est seulement en esprit.
 
Juste une histoire parmi des milliers sur la terre de l'immoralité : la lutte du village de Burin
http://english.al-akhbar.com/node/14847
http://972mag.com/palestinians-erect-third-west-bank-outpost-are-attacked-by-idf-settlers/65308/
 
Vidéos avant expulsions et arrestations mais jets de projectiles...
https://www.youtube.com/watch?v=M86E-P25A58
La vidéo du passage à tabac d'un palestinien pendant les arrestations
https://www.youtube.com/watch?v=LVklEywRgUE
 
Défi permanent :
La famille de Khalid Daragmah protège leur terrain dans un océan de règlements

http://www.middleeastmonitor.com/resources/interviews/5144-standing-defiant-khalid-daragmahs-family-protect-their-land-in-a-sea-of-se%20ttlements
 
Un buldozer israélien détruit un terrain de jeu pour enfants près de Bethlehem - pour construire un mur permettant l'apartheid sur la terre palestinienne
http://www.youtube.com/watch?v=NH5KAvkgoDE
 
etc.
La suite sur :
http://popular-resistance.blogspot.fr/2013/02/here-facing-immorality.html
Blog : "Résistance populaire" : http://popular-resistance.blogspot.fr/
 

Mazin QUMSIYEH
http://qumsiyeh.org/
http://www.blogger.com/profile/12546765130702006218
 
(Traduit en français par Jean-Jacques REY)
 
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Texte original en anglais :
 

Here facing immorality
 
Here is where Israeli colonial settlements continue to expand on our lands. Here is where Israeli elites make billions from injustice while nature and people suffer.  Here is the forefront of a global struggle. Here is where western hypocrisy gets exposed.  Rhetoric about democracy and liberty in Syria and Iran is stripped naked when people see Western supported colonialism, racism and subjugation in Palestine. Here is where billions of Western taxpayer money is used to destroy life while enriching land thieves and war criminals.  Here where we lost most of our land to colonial settler activity and suffer regularly from racist settler attacks.  Here is where morality is shed daily because of paranoia and inferiority/superiority complexes (chosen but eternally victimized Jewish “people”).  Here is where immorality has become a norm of society (see good analytic piece in Haaretz below).  Here is where yesterday the Israeli occupation army and racist colonial settlers attacked villagers in Burin.  Several Palestinians were injured (one 16-year old Palestinian was shot by live ammunition from settlers). 18 were brutally arrested/kidnapped including our friend Ashraf Aburahma from Bilin. Ashraf was himself arrested many times in nonviolent demonstrations.  In one videotaped event, he was handcuffed, blindfolded and THEN shot at close range by occupation soldiers.
 
But here also is where we must and we will change things.  Here the struggle goes on (La Luta Continue, tastimur almasira) to hang on to our humanity. We Palestinians with help of people of conscience from around the world must do better to challenge immorality (including “mental occupation”).  We must work harder to undermine apartheid and repression. 
More people come to visit and participate with us in our struggle thus lighting candles in the darkness.  We must accelerate this and be more bold.  Nothing scares the elites in the apartheid state or their Western and Arab/Palestinian collaborators than actions like civil disobedience and BDS (boycotts, divestments, and sanctions) and other forms of practical resistance.  There are signs of a new uprising/intifada. It will be the 13th or 14th wave/uprising on the way to liberty.  We hope it is a global uprising against injustice and that is why many of us talk with internationals on a daily basis about morality, justice, and human rights. 
Of course there will be pain along the way (as happened yesterday in Burin) because no freedom is acquired without struggle and sacrifices. May the families of those thousands of martyrs killed in the struggle be comforted.  May the injured heel.  May the prisoners be released (some are now close to death as they engaged in a hunger strike).  May all the suffering end.  May more people shed immorality and join us to work to accelerate the end of injustice.
 
Do visit Palestine frequently even if only in your mind.
 
Just one story of thousands in the land of immorality: The struggle of Burin village
http://english.al-akhbar.com/node/14847
http://972mag.com/palestinians-erect-third-west-bank-outpost-are-attacked-by-idf-settlers/65308/
Pictures http://www.facebook.com/media/set/?set=a.560035280673447.130173.136633479680298&type=3
Videos before the evictions and arrest but shows settlers throwing stones
https://www.youtube.com/watch? v=K5mtU5SPRYU
https://www.youtube.com/watch?v=M86E-P25A58
Video of beating and kicking a Palestinian during the arrests https://www.youtube.com/watch?v=LVklEywRgUE
 
Standing defiant. Khalid Daragmah's family protect their land in a sea of settlements
http://www.middleeastmonitor.com/resources/interviews/5144-standing-defiant-khalid-daragmahs-family-protect-their-land-in-a-sea-of-settlements
 
Follow-up: In my talks and in taking delegations around, I sometimes mention some things which happened in the past like the story of the “fugitive cows” in Beit Sahour or the destruction of a playground in Beit Jala.  Here and in future emails I will send some follow-up on these stories and on stories I had shared in previous emails.  They are not only relevant to those who heard directly from me about these things but to the thousands of others who receive those emails.
The Story of 18 fugitive cows of Beit Sahour
http://www.youtube.com/watch?v=TJcfJTELmoM
 Video of the Israeli destruction of a playground to build an apartheid wall on Palestinian land
http://www.youtube.com/watch?v=NH5KAvkgoDE
 
Analytical pieces
Never Again – unconditionally:
 “As Jews, with our own painful history of oppression, we are compelled to speak out against human rights violations
committed by the State of Israel – in our name – against the Palestinian people.” These are the first words of a group of South African Jews in their public statement in the Mail & Guardian of 14 December 2012. They recognize not onlytheir own wounds and humanity…………
http://marthiemombergblog.wordpress.com/2013/01/09/never-again-unconditionally/
 

http://www.haaretz.com/weekend/magazine/big-brother-when-secrecy-becomes-a-norm-in-israel-it-comes-with-a-price.premium-1.500560
[lecture payante de l'article intégral, ndlr]
 
 
Pour compléter son info :
 
Informer sur le Proche-Orient (1) : Le syndrome de Tom et Jerry
http://www.acrimed.org/article3871.html
"Contrairement à d’autres questions d’actualité internationale, le conflit opposant Israël aux Palestiniens est l’objet de nombreux articles, sujets et reportages. Le problème de la couverture médiatique de ce conflit n’est donc pas tant quantitatif que qualitatif. Un décryptage de cette couverture nous conduit à distinguer trois travers majeurs qui caractérisent l’information relative au Proche-Orient, telle qu’elle nous est proposée par les « grands médias ». De l’art d’équilibrer une situation déséquilibrée.
Le premier de ces biais est celui de l’injonction permanente à un traitement « équilibré » du conflit. Les événements
du Proche-Orient suscitent en France, pour des raisons politiques, historiques et culturelles que l’on ne pourra pas développer ici, une attention toute particulière. Ils sont générateurs de passions et leur perception est marquée par une lourde charge émotive, ce qui ne manque pas d’avoir des répercussions sur la manière dont les grands médias essaient de les couvrir."








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Article 3

Envoi par Robert BIBEAU : http://www.robertbibeau.ca/



tête blanche d'aigle pour illustrer métaphore

drapeau national Nord-Coréen

 carte simplifié de la Corée du Nord avec principales villes

Carte de la Corée du Nord : source image


illustration par compte à rebours animé schématique


LA CORÉE DU NORD
DANS L’ŒIL DE L’AIGLE AMÉRICAIN
 
 

Page d'origine citée par l'auteur :
http://les7duquebec.org/7-au-front/la-coree-du-nord-dans-loeil-de-laigle-americain/
 
17.04.2013
 
            Première victime de l’« Axe du bien »
 
            Pour comprendre et apprécier ce qui se passe à la frontière des deux Corées, il est indispensable de replacer ces événements récents dans le contexte international des douze dernières années. Deux grandes puissances s’affrontent l’une sur son déclin, hargneuse, intransigeante, vitupérant parce que se sachant en odeur de fin de règne ; la seconde tempérante, affable, amène et cherchant le compromis puisque son ascension inexorable est inscrite dans les lois de l’économie politique. La Chine est déjà la première puissance économique mondiale, les États-Unis sont déjà le canard boiteux de l’Occident, l’homme malade de l’Alliance Atlantique.
 
            Le 7 octobre 2001, les Vandales américains, dirigés par L’État-major de l’OTAN, entrent en Afghanistan, petit pays féodal parmi les plus pauvres de la planète (45 ans d’espérance de vie – 585 $ de revenu annuel moyen), n’ayant jamais attaqué ni occupé aucun pays voisin surtout pas les États-Unis d’Amérique hors de portée de leurs kalachnikovs et de leurs caravanes de chameliers.
 
            Le malheur pour ce pays du Moyen-âge, c’est d’avoir été le théâtre d’une guerre néocoloniale mettant aux prises le social-impérialisme soviétique sur sa fin et l’impérialisme américain – et son allié Al-Qaïda – à l’amorce de leurs déclins.
 
            Cette campagne militaire cruelle a permis d’imposer le gouvernement fantoche d’Hamid Karzai par la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) sous commandement de l'OTAN. Le parlement de Karzai n'a que peu de légitimité et ne contrôle que le secteur de Kaboul. En 2013, ce sont environ 130 000 soldats étrangers dont 90 000 américains qui occupent ce pays strangulé et saccagé. Ces chiffres n'incluent pas les nombreux mercenaires des sociétés privées (2 000 hommes de la firme britannique Saladin, ceux  de Blackwater - Académi). En janvier 2009, le think-tank International Council on Security and Development a estimé dans un rapport que la résistance était active et en contrôle d’environ 72 % du territoire afghan.  Le site National priorities estime à plus de 600 milliards de dollars le coût de cette occupation par l’armée américaine (1).
 
            Deuxième victime de l’« Axe du bien »
 
            En janvier 2003, le récidiviste petit homme pose fièrement devant le porte avion de la US Navy dans son « Full Metal Jacket » galonné trop grand pour lui. De la hauteur qui était la sienne et à 15 000 Km du front irakien où les femmes, les enfants et les vieillards mouraient par milliers, la première armée du monde moderne venait de remporter son deuxième coup fourré ; le deuxième pays de l’« Axe du mal » et ses puits de pétrole avaient été mis à sa merci. Dix ans plus tard le successeur de W. Bush – deuxième de dynastie – devrait déchanter et avouer que ni l’un ni l’autre de ces pays n’étaient soumis, mais qu’à cela ne tienne l’héroïne et le pétrole circulaient à plein via le Golfe Persique (2).
 
            Le petit d’homme s’enflamma, et, après avoir sacrifié des milliers de femmes – dont les Femen ne parlent pas, cela n’étant pas dans leur mandat – il proclama que sa soif de vengeance n’était pas étanchée et que « l’Axe du mal devait continuer d’expier afin de l’apaiser.  L’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, la Corée du Nord et l’Iran, chacun leur tour, devrait être détruit pour que lui et ses amis puissent se réjouir ». Deux démons, amis du dragon chinois, venaient d’être sacrifiés et le prochain scellerait bientôt sa destinée.
 
            Troisième victime de l’« Axe du bien »
 
            Le prétexte pour agresser la petite Libye (6,6 millions d’habitants, 12 000$ par habitant, 86% urbain, 70 ans d’espérance de vie) fut imaginé au moment où le printemps arabe faisait rage. En février 2011, une bande de royalistes déchus, actifs à Benghazi sous les auspices des services secrets américains, britanniques et français se soulevèrent contre le Guide de la Jamahiriya – le colonel  Kadhafi. S’ensuivit un bombardement en règle de l’OTAN avec l’aval du Conseil de sécurité et le silence du reste de l’humanité (3).
 
            Après des mois d’agression armée, illégale, contre un pays souverain, le peuple libyen, exsangue, se résigna devant les mercenaires recrutés en Afrique du Nord, chez les berbères et dans les pays arabes où les jeunes désœuvrés sont  pressés de s’enrôler pour n’importe quelle équipée afin de gagner de quoi manger.
 
            Le troisième pigeon de « l’Axe du bien » venait de tomber dans l’escarcelle occidentale peu de temps après que le colonel ait été reçu à l’Élysée dans un ultime effort pour l’arracher à son nouvel allié, qui, inconscient du danger, laissait ses affidés se faire avaler sans broncher.
 
            « Le mois dernier (mars 2013), une explosion a détruit dans la banlieue de Tripoli, un édifice et mausolée religieux Soufi du 15e siècle...  Le second anniversaire de l’intervention de l’OTAN aux côtés des rebelles libyens contre Mouammar Kadhafi n’a quasiment pas été mentionné par les gouvernements et les médias étrangers qui s’inquiétaient tant pour la sécurité et les droits humains du peuple libyen en 2011. Cela ne devrait pas nous surprendre parce que la Libye actuelle est de toute évidence en train de se désagréger et que les Libyens sont devenus les proies des miliciens qui affirmaient autrefois vouloir les protéger » (4).
 
 
            Quatrième victime de l’« Axe du bien »
 
            La proie suivante de l’« Axe du bien américain » allait être  difficile à faire tomber, car cette fois la Russie – puissance impérialiste en reconstruction avec la bénédiction de son compagnon – n’allait pas sacrifier son allié où se trouve implantée depuis des années une base militaire en Méditerranée. Quand les impérialismes  étatsunien, français et britannique, agressifs et affamés, se tournèrent vers la Syrie (quatrième démon de l’« Axe du mal ») pour y fomenter un coup d’État, l’axe russo-chinois s’interposa et mit un holà à la complicité du Conseil de sécurité onusien.
 
            Le 15 mars 2011, le montage bien rodé, établi après un suivi attentif des révoltes spontanées, survenues dans les pays arabes limitrophes, une manifestation de l’opposition, largement médiatisée en Occident, donna le coup d’envoi à l’ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Syrie pour soutenir un mouvement de déstabilisation du gouvernement de Bachar Al-Assad (5).
 
            Cette fois,  aucun aval du Conseil de sécurité pour accomplir le carnage  que  la « Communauté internationale » des sept pays impérialistes en déclin (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Pays-Bas, Belgique) adoubés par la Turquie intégriste, l’émirat de Doha salafiste et l’Arabie Wahhabite, tous larbins, appelés en service commandé accompagné de leurs djihadistes pour porter le message de liberté de la Charia islamiste ; un jour amis des impérialistes, le lendemain repris de justice et aujourd’hui complices des sévices assénés au peuple syrien; c’est selon l’inspiration du moment et les besoins de la politique étrangère américaine (6).
 
            Ces multiples agressions et occupations des puissances déclinantes visent strictement à renverser les dirigeants en place et à y substituer partout des  gouvernements fantoches à la solde de l’Occident, puis, à dévier le flot du pétrole en direction des pays amis sous contrôle étatsunien, ou simplement à récupérer un marché étranger, peu importe les sacrifices imposés aux populations « libérées » de l’influence du dragon.
 
 
            Au tour du cinquième de cordée de l’« Axe du mal »
 
            Et voici venu le tour du cinquième de cordée – juste avant l’Iran que l’impérialisme américain croit pouvoir mettre au ban de sa communauté –. Les premiers complots ayant réussi, pourquoi pas celui-ci ? En effet, la paix et le progrès ne sont jamais le but visé par ces échauffourées supposées apporter la « liberté et de la démocratie » des riches.
 
            « Malgré une mise en garde de son allié chinois, la Corée du Nord a procédé, mardi 12 février, à son troisième essai nucléaire, après ceux de 2006 et 2009, "avec succès" et "pour protéger la sécurité nationale et la souveraineté du pays" (souligné par nous, NDLR), a affirmé l'agence officielle KCNA. Peu après la condamnation par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 22 janvier, du tir début décembre d'une fusée Unha-3 porteuse d'un satellite (météorologique, NDLR), considéré comme une violation des résolutions antérieures de l'ONU, la RPDC avait annoncé "renforcer sa capacité militaire, y compris sa force de dissuasion nucléaire" (souligné par nous, NDLR) ».
 
            « Le Conseil de sécurité devait, de nouveau, se réunir en urgence mardi, Pékin, Moscou et Washington s'étant concertés depuis quelques jours. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a condamné un essai nucléaire "profondément déstabilisateur". "C'est une violation claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité", a déclaré son porte-parole. Le président américain Barack Obama a appelé à une réaction internationale "rapide et crédible" » (7). Qui agresse qui dans l’affaire coréenne ?
 
            Participant effrontément à la psychose de guerre, la presse internationale, propriété des milliardaires des médias à la solde, s’est aussitôt émue. Le 13 avril 2013, le quotidien Le Monde titre : « Pékin et Washington s'allient pour dénucléariser la Corée du Nord ». En réalité, le chapeau de l’article annonce plutôt que « Les chefs des diplomaties chinoise et américaine, le conseiller d'Etat Yang Jiechi et le secrétaire d'Etat John Kerry ont déclaré samedi 13 avril vouloir œuvrer ensemble à la dénucléarisation de l’ensemble de la péninsule coréenne (…) » la Chine attestant par là que les tensions sont dues à l’occupation américaine nucléarisée au Sud de la péninsule coréenne (8)

            Voilà qui est très différent.  Dans le compte rendu de la rencontre, il est admis par le représentant américain
que c’est la dénucléarisation de toute la péninsule coréenne qui doit être envisagée et non pas de simplement désarmer la Corée du Nord afin de la placer à la merci de l’impérialisme américain qui a déjà envahi et détruit le pays en 1950-1953 (presque 2 millions de morts et menace d’attaques nucléaires). Comprenez l’effroi des Nord-Coréens de voir resurgir l’assassin sous le masque du pacificateur aux dents de loup. D’autant que les Chinois, pas plus que les Coréens, ne stockent aucune de leurs armes nucléaires à proximité du territoire étatsunien, à l’inverse des Américains (9).
 
            Un État menacé a-t-il le droit de se défendre ?
 
            Le principe en cause dans l’affaire coréenne n’est pas de savoir si le troisième de lignée de la dynastie du Parti de Kim Il Sung est un bon bougre. C’est là une question intérieure qui ne concerne que le peuple de la Corée du Nord. Les Français sont administrés par Hollande et ils s’en accommodent ; les Canadiens subissent Harper et c’est leur triste problème…idem au Royaume-Uni et en Égypte, etc.
 
            La véritable question est de savoir si un petit pays a le droit de se protéger et de s’armer, jusqu’à et y compris d’armes de dissuasion nucléaire, s’il est pointé du doigt par une grande puissance nucléaire, surarmée – arsenal de 3 500 ogives nucléaires aux mains des États-Unis, seul pays ayant utilisé ces armes de destruction massive pour exterminer des populations civiles non nucléarisées  (Hiroshima et Nagasaki) – ? À l’évidence, c’est le droit et le devoir d’un pays souverain de s’armer pour se protéger de ces visées.
 
            Ne soyez donc pas surpris si demain l’Iran se questionne à propos de ces armes de dissuasion massive, voyant se dérouler ces menaces à l’encontre d’un petit pays nucléarisé qui tient tête aux expansionnistes américains qui d’une main interdisent aux autres de se nucléariser et de l’autre tentent de déstabiliser leur gouvernement, fomentant des invasions, cherchant à diriger leur politique intérieure et extérieure et accroissant le nombre d’ogives nucléaires à leurs frontières.
 
            D’autant que l’Iran sait déjà qu’elle est le sixième larron de l’« Axe du mal » désigné à la vindicte d’un criminel de guerre au lourd passé de récidiviste comme l’histoire nous l’enseigne depuis douze ans.
 
 
Robert BIBEAU
robertbibeau[a]hotmail.com
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
 

__________________________________
Notes :
 
(1)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Afghanistan_(depuis_2001)
 
(2)  
http://www.france-irak-actualite.com/article-l-avenir-de-la-libye-s-annonce-sombre-et-les-medias-s-interessent-a-autre-chose-117087636.html
 
(3)  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_libyenne
 
(4)  
http://www.france-irak-actualite.com/article-l-avenir-de-la-libye-s-annonce-sombre-et-les-medias-s-interessent-a-autre-chose-117087636.html
 
(5)  Pourquoi Al-Qaïda dévoile son implication dans la guerre en Syrie. 
http://observers.france24.com/fr/content/20130411-pourquoi-al-qaeda-choisi-devoiler-son-implication-guerre-syrie
 
(6)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_syrienne
 
(7) 
-(http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/02/12/condamnations-unanimes-apres-le-troisieme-essai-nucleaire-nord-coreen_1830735_3216.html)- [article payant, ndlr]
 
(8)
-(http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/04/12/pyongyang-menace-le-japon-de-represailles-nucleaires_3158945_1492975.html)-  
[ article pas encore payant, à la date du 22/05/2013, ndlr]
 
(9)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cor%C3%A9e








sommaire_3


Article 4

Envoi par Djavad DADSETAN
pour Association ART EN EXIL : http://www.artenexil.net/






illustration avec fragment pellicule couleur

 derrick et jaillissement de pétrole drapeau national iranien

illustration par chien couché serrant os        


EXILE ET SON ROLE EN EXIL !
 
 
 
Page d'origine :
http://www.artenexil.net/Art%20en%20exil/Exil%C3%A9%20et%20son%20r%C3%B4le.htm
 
« Qui ne connaît pas la vérité n’est qu’un ignorant mais qui la connaissant la dissimule, celui-là est un criminel » Bertolt BRECHT.
Les Ayatollahs tuent les blogueurs à l'intérieur et hypnotisent les pigeons cinéphiles à l’extérieur grâce à Pétrolecinéma !
 
Certaines des personnes qui vivent tranquillement à l’étranger pensent que critiquer quelques artistes vendus n’est pas correct. Comme si l’artiste était différent des autres personnes ! Ils attendent que nous aussi nous ayons une rencontre amicale avec ces individus immoraux et sans principes et que l’on les encourage quand en Iran, il y a des milliers d’autres artistes (qui ont gardé leur honneur), et comme ils ne veulent pas travailler avec la République islamique, ils n’ont pas les mêmes facilités que les charlatans qui se sont donné le nom d’artiste.
 
Malheureusement, ils sont nombreux ces commerçants vendus et immoraux qui sont là sous forme d’artistes, écrivains, poètes, journalistes, politiciens, savants, avocats, médecins, etc. Ils font semblant de ne pas savoir et défendent une aile du régime, déforment la réalité pour leurs amis occidentaux. On doit dire à ces gens-là, ces deux vers de Saadi (l'un des plus grand poètes persans de la période médiévale): « Toi qui n’es pas touché par la souffrance des autres, tu ne mérites pas d’être appelé humain ».
 
Faut-il dire que dans la mesure où ces gens-là sont soi-disant artistes, auteurs, poètes, médecins ou grands savants qu'alors l’important, c’est leur savoir et non pas leur morale ? Faut-il dire qu’ils sont donc obligés d’être au service de leurs maîtres sinon, ils n’auront pas leur salaire et pas assez d’argent pour leurs loisirs ? Faut-il dire alors qu’il faut les respecter et être à leur service ? Quel est le problème si ces gens-là se mettent au service d’un régime criminel et d'Apartheid. Un régime qui depuis trente trois ans s’est battu contre la population d’Iran dans tous les domaines ?
 
Comment pour nous, les exilés, passer aveugles et sourds devant toutes ces souffrances et ces lâchetés ? Comment encourager ces hypocrites à qui la République islamique jette de temps en temps un morceau d’os pour qu’ils lui lèchent la main ?
 
Alors il faut aussi dire bravo aux chefs des prisons, aux tortionnaires, aux architectes qui construisent les prisons et les ambassades, ainsi qu’aux médecins à qui ce genre de régime fait confiance. Les médecins qui coupent les mains et les pieds des petits voleurs avec des moyens les plus modernes, ou qui soignent les dirigeants de ce régime, donc n’ont plus de relation avec les malades normaux. Ceux qui sont en train de construire et de vendre des maisons à l’intérieur et à l’extérieur du pays avec des dollars et des euros. Faut-il donc leur dire bravo à ceux-là aussi parce qu’ils jouent très bien leur rôle ? Faut-il dire qu’ils doivent le faire, sinon ils n’auront pas à manger ? Qu’ils mourront de faim ? Ou bien faut-il dire que s’ils ne le font pas, d’autres le feront ? Le plus intéressant c'est que ces gens sont toujours en train de justifier et légitimer leurs actes irréparables et c'est pour quoi nous pensons que leurs maîtres pour leurs crimes contre l’humanité, et eux (les artistes) pour les maquiller, doivent répondre de leurs actes devant La Cour pénale internationale pour non-assistance à personnes en danger.
 
Si non les dirigeants de la République islamique jouent aussi leur rôle et il ne faut pas les critiquer !
 
Mais comme ces malins batraciens n’ont pas beaucoup de chance, dans l’histoire contemporaine de l’Iran, il y a aussi des femmes et hommes courageux et qui n’ont pas vendu leur âme au Diable. Ils ont gagné l’honneur et le respect de la nation d’Iran, y compris en perdant leur propre vie pour que les générations à venir ne disent pas que nos grands parents étaient aux pieds des criminels.
 
NB : Tous les articles parus sur notre site : http://www.artenexil.net/A3.htm sont bien vérifiés et sont basés sur les dires du régime et des médias Iraniens, et comme tous le monde est au courant, la diffamation coûte très cher. Nous n'avons pas les moyens de payer les avocats, c'est pour quoi nous faisons très attention à ce que nous écrivons !
 
Garantie satisfait ou remboursé !
 
Des milliers d'artistes en Iran sont privés des facilités qui sont réservées aux quelques artistes, poètes, écrivains et cinéastes officiels. Alors nous proposons aux médias, festivals de cinéma, ciné-clubs, associations culturelles, cinéphiles et à tous ceux qui aiment entendre et en découvrir un peu plus sur une autre parole différente de celle qui est courante, un programme très riche : La projection du film d’un cinéaste Iranien en exil, inédit en France suivie d’un débat sur les ruses du Pétrolecinéma des Ayatollahs et de leurs pigeons en Occident.
 
Contactez nous par mail pour plus d'information : contact.artenexil[a]bbox.fr
 
Association Art En Exil est la voix d’une culture humaniste, pluraliste et citoyenne, détachée de toute appartenance politique.
 
 
Association "Art en exil"
http://www.artenexil.net/A3.htm
Djavad DADSETAN
Directeur Artistique








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Article 5

Envoi par Joseph RAHARIJESY : http://www.fokonolona-mivao.org/





drapeau national malgache

illustration par travail de culture maraîchère


illustration par liasse de billets feuilletée

planisphère pour recension des acheteurs et cibles d'achat de terre


MADAGASCAR :
 
DES PYRAMIDALISTES AU POUVOIR
VENDENT LA GRANDE ÎLE

 
 
Des candidats à la présidentielle se bousculent au portillon pour participer à la vente de la Grande île.
Cette vente monstrueuse et massivement meurtrière pour les Malgaches est rendue possible à cause de la forme
pyramidale des différents régimes successifs.
Le Fokonolona Mivao est la seule force populaire et citoyenne malgache, incorruptible, apte à y faire face et à
apporter la souveraineté du peuple et de l'État-nation, malgaches.
 
Merci, Nirina Milijaona, de me communiquer ce message du Front Patriotique malagasy.
         
Je peux avoir tort de diffuser, en pleines campagnes électorales, un texte provenant d'un parti politique. Mais je
n'hésite pas un seul instant à le faire ; dès lors qu'il s'agit d'informer le peuple malgache de la prédation néolibérale de leurs terres et des richesses naturelles malgaches.
 
Je souligne pourtant deux points :
 
1 - Au lieu de "La situation est souvent dramatique pour des anciens occupants des terrains …", la réalité est " … pour les actuels occupants des terrains …".
 
2 – Personnellement et avec les Mpvoy, je milite pour l'union de tous les Malgaches sans condition ni exception.
 
L'histoire de Madagascar nous enseigne suffisamment que toute attaque [contre] un Malgache ou [contre] un groupe de Malgaches déclenche TOUJOURS la division et la haine entre Malgaches. La faiblesse nationale et la soumission coloniale ou néocoloniale à l'étranger s'ensuit automatiquement.
 
Il faut donc arrêter de "montrer du doigt" un Malgache ou un groupe de Malgaches perdus ("diso làlana"). Il faut plutôt orienter les regards et l'attention des Malgaches vers le système social et politique qui a permis à nos dirigeants de céder à la tentation et à la dérive anti-Malgaches.
 
En l'occurrence, c'est notre attachement aveugle, conscient ou inconscient, à un État pyramidal, dont le sommet est et sera toujours corruptible à merci par les richissimes dahalo vahiny (1), qui plonge Madagascar et son peuple dans la catastrophe sans fin, politique, économique, sociale, écologique et culturelle, dont la situation actuelle n'est qu'un tout petit début.
 
Le Fokonolona, et surtout le Fokonolona Mivao (Fokonolona qui ose prendre toutes les responsabilités requises), constitue à Madagascar la seule force potentielle, incorruptible car horizontale et à portée des citoyens et des citoyennes, apte à faire face au tsunami financier déclenché par la brutalité de domination-prédation des puissances néolibérales.
 
Renforcer le rang des "Mpivoy ny FM" permettra l'émergence rapide de cette grande force pacifique populaire, citoyenne et nationale malgache.
 

Joseph RAHARIJESY
doyen de tous les Mpivoy,
"tsy nitady, tsy mitady ary tsy hitady seza"
(ne courais, ne cours et ne courira pas après un poste politique).
 
Notes :

(1)
Dahalo vahiny (bandits étrangers). Ce sont les organismes étrangers qui soumettent le peuple de Madagascar aux lois inhumaines, impopulaires et polluantes des forces financières néolibérales :
- le FMI et la Banque mondiale, qui ont imposé le surendettement éternel à l'État malgache (la "dette odieuse"), et les plans d'ajustement structurel qui ont appauvri le peuple malgache jusqu'à la famine et la mort massive précoce et très précoce actuelle ;
- la Françafrique, qui brigue en particulier le pétrole ;
- et toutes les sociétés étrangères, déjà à Madagascar, qui squattent totalement, par la puissance corruptrice de l'argent, l'État malgache du haut en bas de la pyramide décisionnelle. Elles règnent directement, en appliquant la loi de la jungle sur tous les territoires convoités. Elles utilisent les paysans comme des esclaves dans leurs exploitations ou les chassent tout simplement de leurs terres ancestrales.
 
 
Voici le message envoyé par Nirina Milijaona :
 

 
VENDU A DES ETRANGERS


     Madagascar n’échappe pas au phénomène mondial du « land grabbing » ou « accaparement des terres »
effectué dans la plupart des cas par des multinationales en quête de nouveaux profits. Pour un pays comme la "Grande Ile", la situation empire quand les politiques s’en mêlent. Les hommes de pouvoir, pour gagner plus d’argent, sont prêts à vendre la patrie. Les « Mpivarotra tanindrazana », ceux qui bradent sans le moindre sentiment une
portion importante de Madagascar sont montrés du doigt. Selon le Front Patriotique malagasy, presque les trois quarts du territoire national sont actuellement concernés par le phénomène de l’accaparement des terres. La situation est souvent dramatique pour des anciens occupants des terrains « rachetés » par des entreprises étrangères qui avaient auparavant soudoyé des responsables étatiques.
 
     Hier, lors d’une conférence au Radama Hôtel, les membres du Front Patriotique ont plus spécifiquement montré du doigt le vice-Premier ministre Hajo Andrianainarivelo. Ce dernier a autorisé le bail emphytéotique dans la région d’Ihorombe. Pour ce cas précis, on parle notamment de destruction des zones de pâturages, de destruction des places à usage coutumier, de disparition des rizières, de déplacement de cours d’eau, de tombeaux détruits et de déplacement de zébus qui meurent souvent sans pâturages et sans eaux. D’après James Ratsima, « ce sont les Malgaches qui doivent tirer bénéfices de leur terre qui en sont maintenant chassés ». De nombreux cas « désespérés » relevés à travers le pays ont été évoqués par le Front Patriotique, qui, dans le même temps a montré du doigt tous les hauts responsables de la Grande Ile durant les dernières années.
« En plus, une fois [qu']ils occupent le terrain, certains étrangers n’hésitent pas quelquefois à l’hypothéquer auprès de
banques internationales pour obtenir des prêts importants », explique James Ratsima.
 
     La situation est ainsi compliquée pour de nombreux paysans qui sont privés de leur terre nourricière. Non loin de la capitale, Antananarivo, des cas d’accaparement de terres existent. Un témoin est venu d’Imerintsiatosika où une société qui travaille dans le domaine de la plantation et de l’exploitation de l’artemesia, oblige quelques milliers de cultivateurs à céder leur terrain. Le cas d’Ambatomalaza a été également cité. Dans cette localité de la commune d’Ambohimalaza, une société chinoise s’apprête également à exploiter le granit bleu qui fait la renommée de la localité.
 
Mais cette exploitation pourrait engendrer le déplacement de tombeaux ancestraux et le déplacement de certains villages. Tiana Rajaonarison du Front Patriotique malagasy a ainsi lancé un appel à la mobilisation des Malgaches, face à ce phénomène d’accaparement des terres à travers le territoire. « Les Malgaches se sont opposés à la colonisation en 1947 », a-t-il rappelé pour éveiller les consciences. James Ratsima réitère : « je me bats pour mes petits-enfants, car si cela continu, ils n’auront plus rien ».
Tout naturellement, la menace engendrée par l’accaparement des terres inquiète au plus haut point ceux qui militent
en faveur des victimes. ... « Tous les terrains non titrés n’appartiennent plus à l’Etat, puisque la loi a déjà été modifiée et on parle désormais aussi de propriété privée non titrée », a rappelé Tiana Rajaonarison.
 
Dépêche originale (introuvable) du site web : www.lanation.mg ; relayée ici pour source : 
Territoire malgache Vendu à des étrangers
http://vaovaogasy.blogspot.fr/2013/05/territoire-malgache-vendu-des-etrangers.html
 

Pour développer son info :
 
Le « land grabbing », fléau ou opportunité pour les pays en développement ?
http://ong-entreprises.blog.youphil.com/archive/2011/04/01/le-land-grabbing-fleau-ou-opportunite-pour-les-pays-en-devel.html
"Le « land grabbing » est une pratique qui depuis quelque temps nourrit les craintes de nombreuses ONG,
chercheurs, agriculteurs ou simples observateurs, et suscite de multiples débats, comme lors du forum social mondial qui s’est tenu récemment à Dakar. S’agit-il d’une opportunité pour les pays « accaparés » de stimuler leur production agricole locale, ou bien d’une forme de nouveau colonialisme comme beaucoup le laissent entendre ? L’expression même « land grabbing », qui s’est imposée pour désigner ce phénomène, fait pencher en faveur de la seconde hypothèse.
Le « land grabbing », de quoi s’agit-il ? ...désigne l’acquisition ou plus souvent la location sur une durée d’au moins
30 ans de vastes étendues de terres agricoles dans les pays en voie de développement par des pays plus riches. L’« accaparement des terres » permet à ceux-ci, à travers la création d’exploitations agricoles destinées à l’alimentation ou
à la production de biocarburants, d’assurer leur approvisionnement à long terme."
 
Madagascar : Halte à la vente des terres à des étrangers
http://www.pambazuka.org/fr/category/advocacy/79500
"Depuis sa création le 29 décembre 2008, en vue de « défendre les terres malgaches en collaboration avec les populations et organisations à Madagascar », le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY, a demandé aux autorités de faire preuve de transparence sur tous les dossiers relatifs aux terres. Le Collectif TANY a réitéré cette revendication majeure dans la pétition « Halte aux expulsions des familles malgaches et à l'accaparement des terres à Madagascar » qui a été envoyée aux autorités et aux medias malgaches le 12 septembre 2011 (1). Différentes informations inquiétantes concernant des transactions sur les terres malgaches circulent ces derniers temps sans que les hauts responsables de l'Etat malgache ne réagissent."
 
Madagascar, la braderie de l’île
http://www.liberation.fr/monde/0101321433-madagascar-la-braderie-de-l-ile
"24 février 2009. La multinationale Daewoo cherche à s’adjuger une superficie équivalente à l’Ile-de-France. En pleine crise politique, le président malgache est accusé de «vendre le pays». Par RÉMI CARAYOL MADAGASCAR, envoyé spécial.
Depuis les émeutes qui ont fait plus de 110 morts fin janvier dans la Grande Ile, l’immeuble est gardé par une
escouade de gendarmes et d’agents de sécurité. Nous sommes à Ivandry, dans le quartier d’affaires d’Antananarivo. Au deuxième étage du bâtiment, flambant neuf, une plaque signale toujours le siège de Madagascar Future Entreprise. Mais les bureaux sont déserts. Les dirigeants de cette filiale du groupe sud-coréen Daewoo sont partis comme des voleurs. «Ils ont quitté les lieux du jour au lendemain et ne nous ont pas donné de nouvelle adresse», explique l’hôtesse d’accueil. Pas de numéro où les joindre non plus, reconnaît, penaud, un de ses supérieurs. Le nom
de la société vient d’ailleurs d’être effacé de l’entrée de l’immeuble."
 
"Land grabbing" : l’accaparement de terres en Afrique se poursuit
http://farmlandgrab.org/6287
"Land grabbing au Kenya : main basse sur les terres du delta du Tana.
"Nous pouvons être expulsés à n’importe quel moment. Il vont devoir assécher la zone et tout ce qu’il nous restera
sera la pauvreté" déplore Bernard Onyongo, pêcheur de 65 ans qui voit son mode de vie menacé par la ruée sur les terres arables africaines. Confrontés à un projet agricole qatari et trois autres de bio-carburants sur des dizaines de milliers d’hectares, Bernard et 20.000 villageois du delta de la rivière Tana, dans le nord-est du Kenya, ont fait ces dernières mois l’amère découverte d’un phénomène mondial, le "land grabbing" ou accaparement de terres. Cette pratique du land grabbing s’est accélérée a la faveur de la crise alimentaire de 2008."
 
"Land Grabbing" : razzia sur les terres d’Afrique
http://www.oxfamsol.be/fr/Land-Grabbing-razzia-sur-les.html
"Pour assurer leur sécurité alimentaire ou satisfaire leurs besoins en agrocarburants, de plus en plus d’États achètent et exploitent des terres agricoles dans les pays du Sud. Présentée comme avantageuse pour chacune des parties, cette solution pose toutefois de nombreux problèmes...
Un « nouveau colonialisme agraire » : c’est en ces termes que de nombreux experts et leaders paysans décrivent la
tendance actuelle à l’accaparement des terres dans le monde. Du Japon à la Suède, des pays du Golfe à la Chine, un nombre croissant de pays concluent des accords avec des gouvernements d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’
Europe de l’Est afin d’y louer ou acheter des terres et réexporter la production agricole vers leur marché intérieur."








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Article 6

Envoi de Marie-Claude LEDY : http://humeursdemarisse.blogspot.com/






illustration avec pluie d'argent : billets et pièces


 illustration avec curé au sermon passionné  illustration avec caricature de chirurgien équarrisseur

asservissement : lettres animées incendiaires 


LA SOLUTION DU "UN-POUR-CENT"
 
Par Paul Krugman
 
 
 
Source : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2013/05/la-solution-du-un-pourcent.html
 
Les débats économiques se finissent rarement par un KO technique. Mais on n’en est pas loin avec le grand débat politique de ces dernières années entre les Keynésiens, qui défendent l’idée de dépenses égales, voire supplémentaires de la part du gouvernement dans une dépression, et les "austériens", qui exigent des coupes immédiates dans les dépenses –tout du moins dans le monde des idées.
 
À ce jour, la position des "austériens" a implosé : non seulement leurs prédictions à propos de la réalité se sont avérées totalement fausses, mais les recherches universitaires sur lesquelles leurs positions s’appuyaient s’avèrent être bourrées d’erreurs, d’omissions et de statistiques douteuses.
Pourtant, deux grandes questions restent. Tout d’abord, comment la doctrine de l’austérité est-elle devenue si influente ? Ensuite, est-ce que les mesures politiques vont changer maintenant que les affirmations essentielles des "austériens" ne sont plus bonnes qu'à alimenter les blagues des humoristes des émissions de fin de soirée ?
Pour la première question : la domination des austériens dans les cercles influents devrait déranger quiconque aime croire que les mesures politiques sont fondées sur des preuves réelles, ou au moins fortement influencées par elles. Après tout, les deux études principales qui ont fourni les soi-disant justifications intellectuelles pour l’austérité - "L’austérité expansionniste" d’Alberto Alesina et Silvia Ardagna, ainsi que Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff à propos de ce "palier" dangereux de la dette lorsqu’elle atteint 90 pourcent du PIB – ont toutes deux subi les foudres des critiques dès leurs publications.
Et ces études ne faisaient pas le poids face à une analyse poussée. Fin 2010, le Fonds Monétaire International avait retravaillé l’étude d’Alesina et Ardagna, avec des chiffres plus pertinents et avait inversé leurs résultats, tandis que bon nombre d’économistes soulevaient des questions fondamentales à propos de Reinhart-Rogoff bien avant que l’on ne découvre la fameuse erreur Excel. Pendant ce temps, les évènements du monde réel – la stagnation en Irlande, tête d'affiche de la politique d'austérité, des taux d’intérêts en baisse aux USA, qui étaient censés être face à une crise fiscale imminente – rendirent rapidement caduques les prédictions des "austériens".
Et pourtant l’austérité conserva et renforça même sa mainmise sur l’opinion des élites. Pourquoi ?
 
Une partie de la réponse tient certainement au fait qu’il existe un désir très répandu d’envisager l’économie comme une pièce morale, d’en faire un conte des excès et de leurs conséquences. On raconte que nous vivions au-dessus de nos moyens, et que l’on en paie aujourd’hui inévitablement le prix. Les économistes peuvent expliquer jusqu’à en avoir la nausée que cela est faux, que la raison pour laquelle nous connaissons ce chômage de masse n’est pas que nous dépensions trop dans le passé mais bien que l’on ne dépense pas suffisamment aujourd’hui, et que c'est là le problème qui devrait et pourrait être résolu. Peu importe ; beaucoup de gens pensent viscéralement que nous avons pêché et que nous devons trouver la rédemption à travers la souffrance – et ni les arguments économiques ni l’observation du fait que ceux qui souffrent aujourd’hui ne sont pas du tout les mêmes que ceux qui ont fauté lors des années de la bulle ne font la moindre différence.

Mais ce n’est pas simplement une histoire d’émotion opposée à la logique. L’on ne peut saisir l’influence de cette doctrine de l’austérité si l’on n’aborde pas les notions de classe et d’inégalités.
Après tout, que veulent les gens d’une politique économique ? En fait, il s’avère que cela dépend des personnes interrogées – un fait que l’on retrouve dans une étude récente publiée par les chercheurs en sciences politiques Benjamin Page, Larry Bartels et Jason Seawright. Cette étude compare les préférences politiques des Usaméricains ordinaires avec celles des très riches, et les résultats sont très instructifs.
En effet, l’Usaméricain moyen est quelque peu inquiet à propos du déficit budgétaire, ce qui n’est pas une surprise étant donné la façon dont les histoires des déficits qui font peur sont répétées à l’envi dans les médias, mais les riches, en très grande majorité, considèrent les déficits comme notre problème le plus important. Et comment les déficits budgétaires devraient-ils être réglés ? Les riches sont en faveur d’une baisse des dépenses fédérales sur la couverture santé et la Sécurité Sociale – c’est-à-dire des "acquis sociaux" – tandis que les gens, en général, veulent au contraire voir ces dépenses augmenter. Vous voyez un peu le tableau : ce programme d’austérité ressemble fort à la simple expression de préférences des plus aisés, le tout caché sous un vernis de rigueur universitaire. Ce que le "1-pour-cent" désire devient alors ce que les sciences économiques nous disent de faire.
Est-ce qu’une dépression continue sert réellement les intérêts des très aisés ? J’en doute, étant donné qu’une économie en plein essor est généralement positive pour presque tout le monde. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que depuis que nous sommes passés à l’austérité, ces dernières années ont été terribles pour les travailleurs, mais pas si mal pour les très aisés, qui bénéficient de très fortes hausses des profits et des valeurs boursières, alors même que le chômage de longue durée persiste. Les membres du "1-pour-cent" ne veulent pas nécessairement une économie faible mais ils s’en sortent assez bien pour se laisser aller à leurs préjugés. 
 
Et cela nous amène à nous demander quelle différence que va faire l’effondrement intellectuel du positionnement "austérien". Vu que l’on a des mesures du "1 pour-cent", par le "1 pour-cent", pour le "1 pour-cent", n’allons-nous pas voir de nouvelles justifications pour les mêmes vieilles mesures ?
J’espère que non ; j’aimerais croire que les idées et les preuves comptent, au moins un petit peu. Sinon, qu’est-ce que je fais de ma vie ? Mais je pense que nous verrons quelle dose de cynisme est justifiée.
 

Paul KRUGMAN
 
 
Pour compléter son info :
 
La déconnexion de l’économie financière
http://www.les-crises.fr/deconnexion-eco-financiere/
"Alimentée par les méfaits du financiarisme (déréglementation, désintermédiation…), la sphère financière, destinée normalement à être au service de l’économie « réelle », s’en est quasiment déconnectée, et a connu une croissance phénoménale au cours des décennies passées. Ainsi, dans les 30 dernières années, en euros constants, le PIB et les rémunérations ont été majorées de 60 %, le patrimoine non financier de 150 % et le patrimoine financier brut de près de 330 %… Les montants en jeu dépassent désormais l’entendement…"
 
Le gouvernement des Etats-Unis se prépare-t-il à la guerre civile ?
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-gouvernement-des-etats-unis-se-133268
"Des sphères « conspirationnistes » jusqu'aux institutions officielles de l'état, c'est la question que se posent de nombreux citoyens des États-Unis. La politique du Département de la sécurité intérieure au cours des derniers mois, son goût immodéré pour l'acquisition d'armes en des proportions qui ne peuvent que conduire à l'incompréhension ainsi que son incapacité à justifier ses actes en réponse à des questions formulées clairement par des membres officiels du gouvernement invitent tout citoyen curieux à un doute raisonnable."
 
Contre l’oligarchie, la finance, les médias : que faire ? (Partie 1/3)
http://www.fakirpresse.info/Que-faire-Partie-1-3.html
"On le sait, désormais : qu’on leur laisse les mains libres, et pour maintenir leurs profits, ils iront jusqu’au bout. Jusqu’au désastre. Comment on va s’y prendre, alors, pour leur retirer le pouvoir ? Mon « Que faire ? » ressemblerait plutôt à « Que ne pas faire ? » Qui ne va pas vous brosser, chers lecteurs, dans le sens du consensus…"
 
UN  CLIMAT  ANOMIQUE SUBMERGE  LA  FRANCE
http://www.cerclepep.org/cercle/actu/actu-fevrier2013.html ; http://www.cerclepep.org/cercle/
"La crise sociétale, sur base technico-économique, que nous subissons depuis quelques décennies, et l’affolement concurrentiel qui en découle, provoquent de graves problèmes humains dans les pays industrialisés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos Dirigeants sont vraiment incapables de gérer nos richesses, ..... plus nos progrès et notre productivité augmentent,..... plus le chômage augmente aussi ! Mais cette constatation ne semble pas avoir beaucoup attiré leur attention ; pour eux, seule la solution  irréfléchie de la ‘fuite en avant’, prévaut ! C’est ainsi qu’actuellement, et un peu plus tous les jours, l’Homo Sapiens, se fait phagocyter, par l’Homo Economicus !"







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Article 7

Envoi de Martine BOICHOT CAMARA
pour Regards : "journal d’information engagé"
http://www.regards.fr/qui-sommes-nous/histoire-d-un-titre,4671






euro : éventail des différentes valeurs faciales de billets

drapeau national grec

Source de l'image : Wikipédia

  illustration avec caricature de comploteurs sous drapeau européen

 illustration par squelette de la jambe humaine


GRECE : L'AUSTERITE JUSQU'A L'OS
 
Par Nathanaël Uhl
 
 
 
Page d'origine : http://www.regards.fr/web/Grece-l-austerite-jusqu-a-l-os,6578
 
Après le banquet des privatisations du patrimoine grec, l’Europe et le FMI s’attaque à la structure de l’Etat. Ils ont obtenu la suppression de 15.000 emplois de fonctionnaires d’ici 2014. Les politiques d’austérité épargnent toujours l’oligarchie hellène.
 
En Grèce, c’est à l’os que s’attaque désormais la politique d’austérité. La troïka : Union et Banque centrale européennes ainsi que le Fonds monétaire international (FMI), ont obtenu du Parlement grec le vote, dimanche 28 avril, d’une loi supprimant 15.000 postes de fonctionnaires d’ici 2014. Ce vote constituait la condition pour que les « autorités » internationales débloquent une « nouvelle aide », soit un prêt de 8,8 milliards d’euros pour payer le traitement des fonctionnaires et les retraites.
 
La troïka poursuit donc son œuvre de démantèlement de l’Etat grec. La suppression de ces postes de fonctionnaires, qui ont pour but de mener l’action publique, intervient dans la foulée d’une grande vague de privatisations. Après la destruction de services publics élémentaires tels que la santé et l’éducation, la Grèce a été mise en demeure de vendre l’eau, les forêts et les fonds de mer, les ports, les aéroports, les entreprises publiques et bien d’autres. La protection collective est réduite à néant.
 
Dans ce grand banquet, la France ne reste pas inerte. Le président de la République s’est même fendu d’une visite officielle à Athènes le 20 février dernier pour placer les pions au profit des entreprises françaises. « Nous avons examiné la liste des privatisations avec Antonis Samaras », a rapporté François Hollande. « La France a par exemple un investisseur dans le secteur des jeux (intéressé par la loterie grecque qui est à céder) mais dans le domaine de l’énergie nous devons aller chercher plus loin », a-t-il admis, selon le quotidien La Tribune.
 
Cette grande braderie du « bien commun », selon l’Initiative des étudiant-e-s et des travailleurs-euses grec-que-s à Paris, répond aux exigences de la Banque centrale européenne et du FMI, qui ont débloqué un total de 240 milliards d’euros de prêts et « aides » à la Grèce. Il apparaît, pourtant, que les oligarchies grecques ne sont pas visées par les mesures d’austérité. Les armateurs ainsi que le clergé orthodoxe, par exemple, restent toujours exemptés de l’impôt. C’est le peuple qui est mis à contribution. La seule urgence, pour la troïka, semble bien de livrer au marché les derniers pans de l’économie grecque qui lui échappaient encore.
 
Les politiques d’austérité imposées en Grèce ont des résultats concrets : le pays connaît de sa sixième année consécutive de récession. La production nationale a baissé de 25 %, le taux de chômage atteint désormais 27 % et, chez les moins de 25 ans, il flirte avec les 60 %… Les suicides s’y multiplient et la santé générale de la population ne cesse de se détériorer. Ces quelques chiffres illustrent le propos que tenait Stathis Kouvélakis dans nos colonnes il y a un an : « Le laboratoire grec sert à radicaliser des politiques d’austérité ». Nul ne songe, sérieusement, à ce que la Grèce rembourse un jour sa dette. En revanche, l’exemple grec a nourrit les politiques menées par l’Union européenne en Espagne, au Portugal et, peut-être bientôt, en France.
 

Nathanaël UHL
http://www.regards.fr/auteur/Nathanael-Uhl
 
 
 
Pour compléter son info :
 
« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »
http://www.primitivi.org/spip.php?article606
"Ce retour raciste, rétrograde, autoritaire et discriminatoire est une des conséquences les plus inquiétantes du processus de destruction de l’Etat social imposé par les créanciers au nom du remboursement d’une dette en grande partie illégitime.
Communiqué du CADTM international « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »
25 février par CADTM international Face aux menaces racistes directes du parti nazi Aube Dorée envers un des
membres fondateurs du CADTM Grèce, Moisis Litsis*, le réseau international du CADTM tient à rappeler la gravité de la montée du fascisme, conséquence directe des dégradations sociales imposées par les créanciers au nom de la
priorité affirmée au remboursement de la dette sur les droits humains fondamentaux.
Le magazine néo-fasciste « Stohos » a édité « une note biographique » de Moisis mentionnant toutes ses activités
politiques et syndicales pendant les deux dernières décennies. Sous le titre « L’ESIEA (l’union des journalistes) a un
juif comme trésorier »…"
 
L’Europe en route vers la dépression, par John Weeks
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3225
"« En mai 2010, le gouvernement de la Grèce a été confronté à un problème sur le service de sa dette. Dans le contexte de la zone euro dans son ensemble, les difficultés grecques étaient mineures, équivalant par exemple à un État américain incapable d’équilibrer son budget, comparativement aux USA. La solution évidente était que la Banque centrale européenne acquiert tout ou partie de la dette grecque, mettant ainsi fin au problème d’un trait de plume. Une fois cette difficulté purement financière éliminée, les discussions politiques auraient pu débuter. » John Weeks enseigne l’économie à l’université de Londres."
 
Pour sortir du piège de la dette publique
http://www.france.attac.org/articles/pour-sortir-du-piege-de-la-dette-publique
"Les mécanismes à l’origine de la dette publique
Dénonçons tout de suite une idée reçue dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée dans les médias : non,
le budget d’un État ne peut pas être comparé au budget d’un particulier. Pour au moins deux raisons essentielles : un État peut dans une large mesure décider du montant de ses recettes par sa politique fiscale, et ses dépenses auront un impact sur ces recettes. Elles financent des infrastructures, des investissements, des salaires : le budget de l’État est un instrument de politique économique."








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Article 8

Envoi par ATTAC-FRANCE : http://www.france.attac.org/






drapeau national cypriote

illustration avec jeu de roulotte en mouvement

illustration par boom de bombe ancienne


LA TROÏKA DYNAMITE LE CASINO...
ET LE PEUPLE CHYPRIOTE
 
 
 
Le 25 mars 2013
 
Le nouveau plan de « sauvetage » de Chypre dépasse en brutalité tout ce que l’Union avait déjà imposé aux pays du Sud européen.
 
Certes, le gouvernement chypriote et la Troïka ont renoncé à taxer les petits déposants, et le sort réservé aux gros clients des banques chypriotes – qui perdront une bonne part de leurs avoirs financiers - ne mérite pas de larmes.
 
Mais le plan, imposé par un ultimatum sans précédent de la BCE, épargne les banques européennes, en particulier la BCE, qui ont pourtant accompagné Chypre et ses banques dans l’édification d’un paradis offshore en zone euro. Le nouveau plan de l’Eurogroupe, visant à restructurer les deux principales banques, permet à la Troïka de se dispenser du vote du Parlement chypriote. Et ce sera la population chypriote qui paiera le plus lourd tribut à l’effondrement programmé de son économie.
 
Pour la première fois de l’histoire de la zone euro, la Banque centrale européenne a imposé ses vues à un pays souverain en le menaçant explicitement de l’expulser de la zone euro. Ce précédent est d’une extrême gravité.
 
Le 19 mars le Parlement chypriote avait refusé le plan concocté par son gouvernement conservateur et la Troïka. Dans un communiqué du 21 mars la BCE adressait un ultimatum au Parlement de Chypre : si vous n’acceptez pas notre plan avant le lundi 25 mars, nous coupons la ligne de crédits d’urgence qui maintient à flot vos banques. La faillite des banques et l’interruption des prêts aurait conduit l’État chypriote à devoir les recapitaliser par ses propres moyens, probablement en sortant de l’euro pour recréer une monnaie nationale.
 
Bien sûr, le système bancaire chypriote était un refuge pour des oligarques, pas seulement russes, à la recherche d’une fiscalité complaisante. Mais l’Union européenne n’avait jamais vraiment trouvé à y redire, au nom de la concurrence (fiscale) libre et non faussée. La taxation des dépôts supérieurs à 100 000 euros, en soi plutôt une bonne idée, va provoquer une fuite des capitaux et un effondrement de l’économie chypriote, trop dépendante de ses banques. Cette mesure va aussi accélérer la fuite des capitaux qui a déjà commencé depuis les autres pays du Sud européen vers l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg… La crise va s’aggraver, et la sortie de Chypre de la zone euro pourrait n’être que retardée de quelques mois.
 
Quand le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, déclare qu’il « fera tout son possible pour alléger les conséquences sociales » de ce plan, il se moque ouvertement du monde. La Commission ne fait rigoureusement rien pour aider les peuples des pays en difficulté, bien au contraire, puisqu’elle continue à leur imposer des programmes d’austérité sans fin destinés à satisfaire les marchés financiers.
 
A Chypre comme ailleurs en Europe, il faudrait pourtant de toute urgence des financements massifs appuyés par la Banque centrale européenne pour enclencher la transition énergétique et créer des emplois. Avec une annulation de la dette et une socialisation des banques, il serait ainsi possible de refonder la zone euro et lui redonner un avenir *
 
Tout à l’inverse des diktats de la Troïka, qui au-delà de Chypre, visent clairement à décourager toute velléité des peuples grecs, portugais ou espagnols de relever la tête.
 

ATTAC-FRANCE
http://www.france.attac.org/
Contacts presse :
Thomas Coutrot : 06 24 56 79 32
Dominique Plihon : 06 82 22 27 11
 

Note :

* Ces alternatives progressistes aux diktats de la Troïka sont portées par Attac et de nombreuses organisations syndicales, associatives et réseaux européens participant à la préparation d’un Alter Sommet des mouvements sociaux les 7 et 8 juin à Athènes. Pour en savoir plus : http://www.france.attac.org/articles/construisons-ensemble-une-campagne-de-terrain-pour-une-autre-europe
 
 
Pour compléter son info :
 
31 000 MILLIARDS DE DOLLARS JURIDIQUEMENT SAISISSABLES POUR L’ÉCONOMIE DES NATIONS !
http://www.morpheus.fr/spip.php?article219
Plusieurs gouvernements n’ont pas encore compris qu’ils ont perdu leur souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu’ils se sont lourdement endettés, ils sont maintenant dépendants du bon vouloir des marchés financiers ». Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE).
Ancien de Goldman Sachs, Mario Draghi est un des artisans du dépeçage en règle des Etats et des peuples
européens. Président de la BCE, il a précisément la possibilité de mettre en œuvre un retour à une certaine souveraineté monétaire en Europe. Au lieu de cela, il veille au grain en s’assurant que les marchés supplantent les Etats Nations. La perte de souveraineté nationale engendre-t-elle une souveraineté à une échelle plus large ? On serait tenté de dire oui. Si c’est le cas l’ensemble des peuples de l’UE doit revendiquer la propriété et le contrôle de la politique de la BCE. Ce rôle ne peut en rien revenir à un agent Goldman Sachs dont les conflits d’intérêts à ce poste sont pléthores et dont la mise en examen constituerait un début de démocratisation des outils monétaires européens."








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Article 9

Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/






photo du Mont Everest, ciel dégagé

Mont Everest, carte topographique, détails du relief

Mont Everest
carte topographique - détails du relief

http://www.codex99.com/cartography/48.html
Souce image


LE MONT EVEREST
!
 
Poésie écologique
 
 
 
Sakyamuni,  le bouddha, aurait enseigné :
« Creusez la terre au-dessus de vos pieds,  c’est là que se trouve la source. »
Quelle dose de courage il doit falloir effectivement pour accéder aux sommets de la chaîne de l’Himalaya. Qualité de
mental, force intérieure, condition physique, désir de se dépasser pour atteindre ses objectifs, sont sans nul doute indispensables pur prétendre atteindre le toit du monde : le mont Everest !
 
La voix du ciel, les chants des oiseaux qui vivent dans la montagne, au bord d’une rivière dans la vallée encaissée, telles sont les premières impressions pour ceux qui tentent cette épopée.
En effet, la chaîne de l’Himalaya est précédée d’une zone couverte d’une jungle épaisse : « le Terai » puis d’une zone
de collines et de moyennes montagnes : les Siwaliks.
 
Au-dessus de cinq mille mètres, apparaît  la chaîne dite de l’Himalaya avec ses glaciers et ses neiges éternelles.
Dans le lointain
Une déchirure de nuages
Permet d’apercevoir les hauts sommets
De la chaîne de l’Himalaya
D’une blancheur éclatante sereine et majestueuse.
Les pics vertigineux de ces montagnes
Sont selon sa filiation philosophique
Les trônes des dieux ou le sommet de l’univers
Invitant l’esprit humain à s’élever toujours plus haut.
 
Norgay TENSING, le sherpa, qui fut le premier avec le néo-zélandais sir Edmond HILLARY à escalader le mont Everest et  atteindre le sommet en 1953, aurait déclaré : (1)
« En montagne, on trouve de l’amitié. Rien ne rapproche plus les gens que la montagne. Sur les sentiers les plus
périlleux : nous devons nous tenir par la main et nous parlons de cœur à cœur….Les problèmes du monde devraient se résoudre en montagne. C’est ici que Kroutchev, Mao, Nehru, Johnson, devraient venir discuter… »
 
Dans son poème ; « La Jeunesse » le poète népalais Madhav Prasad GHIMIRE écrit (2) :
« La lumière de l’aube éclaire le sommet enneigé, une force pure nouvelle jaillit dans les bras du héros.
Oh jeunesse, touchant la flèche étincelante du soleil levant
Provoque de nouvelles vagues
Réveille le monde en le touchant du doigt
Vers un nouveau siècle dynamique…
. »
 
Notes :
(1) Tensing aurait prononcé ce discours à l’occasion de sa visite au Japon en février 1964
(2) Youth (Moderns Napali Poems) Katamandu Royal Népal - Academy 1973, page 229.
 
*****
 
MONT EVEREST
 
 
Au sein de la chaîne de l’Himalaya
On te surnomme le toit du monde
Tant ta splendeur et ta grandeur
Interpellent le genre humain
 
Neiges éternelles, glaciers étincelants
Sous le soleil
Colère du blizzard et du froid transperçant
Qui font gémir les os de notre squelette
 
Pour atteindre ton sommet
Le physique le meilleur
A besoin d’un solide pouvoir soft intérieur
La nature est distinguée
Elle a vaincu bien des vanités assouvies
Trop présomptueuses de leurs capacités à te dominer
 
On ne soumet pas un sommet
On l’atteint !
Ceci pour en vivre toutes les dimensions
Du Tibet au Népal
En passant par l’Inde
Leurs habitants nous rappellent
Que le silence est gradué
D’une importante motivation du dedans
 
Pour apprécier la beauté des sites
Et en mesurer l’immensité
Seuls les adeptes d’une spiritualité élevée
Ont pu planter leur drapeau
Exprimer leur humanité
Graver l’image … De longues soirées
Immaculées de volonté et de gratuité
La qualité d’existence
La joie de l’esprit
Celle du corps harmonieux
Tendus vers cette interdépendance d’osmose
Ce but impérieux
De l’harmonie du défi.
 
 
© Guy CREQUIE
 
 
Pour développer son info :
 
Everest
http://fr.wikipedia.org/wiki/Everest
"L’Everest, en tibétain Chomolungma, en népalais Sagarmatha, aussi appelé mont Everest, est une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal (Sagarmatha) et la Chine (Tibet).
Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis, après quelques années d'observations et de calculs, son altitude est établie à 8 848 mètres et il est identifié comme le plus haut sommet du monde au-dessus du niveau de la mer."









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Dernière modification : 27.05.13, 16:07:34