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Du lundi 15 mars 2010



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Sommaire

Article 1 : LA CHIENLIT NEOLIBERALE

par Jean-Jacques REY

Article 2 : DROITS CITOYENS... ET DEVOIRS DES ETATS !

par Guy CREQUIE

Article 3 : LA DETTE, UNE CONSTRUCTION POLITIQUE

par Gilbert RODRIGUE (envoi et avis de Michel PORTAL et Alexis ASUMANI BENGANTUNDU)

Article 4 : LA TEMPETE : RISQUES MAJEURS...

par Isabelle COSTA et Jean-Jacques REY

Article 5 : RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LA SOLUTION

par Hervé MESNIER (envoi de Christiane CAPPONE)

Article 6 : LUTTE CONTRE LA SPECULATION FINANCIERE : TAXE INTERNATIONALE !

par ATTAC France, Thomas COUTROT et Sébastien FOURMY

Article 7 : MEDECIN APRES LA MORT

par Alexis ASUMANI BENGANTUNDU

Article 8 : COMPLOT MIS À JOUR EN BOLIVIE

par Jean-Guy ALLARD (envoi de Alix RENAUD)

Article 9 : J'AI AIME MON PAYS...

par Jean DORNAC



Article 1






LA CHIENLIT NEOLIBERALE




Quand on voit comment des Merkel et consort s’en prennent aux responsables grecs du moment (coupables d’être de mauvaise tendance) pour exiger des sacrifices humains au nom de la Finance internationale qui, entre parenthèse s’en prend à l’euro pour redonner de l’attrait au dollar, on peut imaginer tout le programme qu’ils ont dans la tête pour le développement social, ces gens-là. Ils ressemblent à un nœud de vipères qui s’entre-déchirent devant les autels d’un dieu courroucé. Ce qu’ils exigent d’une nation, ils l’exigent tout autant, jour après jour, des citoyens de leur propre pays qui ont eu la mauvaise idée de leur confier les rênes du gouvernement, pour eux et contre nous !

 

Les néolibéraux et leurs alliés réactionnaires, vampires du social, qu’on appelle néocons sous d’autres cieux, vident autant de son sang que de son sens, les sociétés humaines. En France, ils en sont rendus à mettre sous tutelle les comptes bancaires des pauvres et vouloir imposer le couvre-feu aux mômes, en se torchant le cul avec les droits fondamentaux ; d'ailleurs ils ne s'embarrassent plus guère avec des formes juridiques, quand ils ne veulent pas les faire disparaître carrément ! ... Même les hommes des cavernes devaient avoir plus de sagacité qu’eux ! La preuve, c’est qu’ils ont laissé des traces, alors que les spécimens en question ne laissent que des ruines ! Là-dedans, nous retrouvons les individus broyés sans pitié au nom du dieu Baal des argentiers, qu’ils ont paré d’un drapeau bleu, sur notre continent européen, pour satisfaire à nos idéaux romantiques peut-être… Mais je vous laisse augurer de la couleur qu’il aura demain, s’ils continuent à célébrer la messe ! 

 

Le néolibéralisme, c’est une maladie de société, ni plus ni moins. Les destructions déjà faites dans le tissu social par les chancres de cette idéologie sont effrayantes. Nous avons affaire à un système pathogène qui, ô misère morale, n’a cessé de corrompre nos « élites », pour des intérêts bassement matériels, au point d’apparaître l’incontournable, seule et unique « réalité », mise en forme par des appointés sur les médias, qui, eux, ô comble de la stupidité sans gêne, viennent nous ressasser ensuite des mises en garde contre la "virtualité". Ah ! système de rente quand tu nous obliges !

 

La « réalité » ainsi fabriquée finit par donner des monstres de « pragmatisme » comme Sarkozy qui sont la négation même de l’identité nationale. Vous avez remarqué comme il aime bien, autant par dérision que par calcul politique, s’en faire un pagne de notre identité ? Si c’est ainsi, vous comprenez alors que ce type s’attaque à tout ce qui fait l’honneur de la France, en premier lieu sa culture et ses acquis sociaux. Ce n’est quand même pas une simple tactique pour s’asseoir sur le « trône ». Non, beaucoup plus grave, selon desiderata de ses mentors : confer le zoo de Davos, c’est une entreprise de démolition de notre identité (et de notre fierté) nationale. L’encouragement aux communautarisme n’est certainement pas un phénomène purement conjoncturel. Nous retournons bien à un certain féodalisme qui est la vision profonde du néolibéralisme. Alors quand on entend les mots « réforme » et « modernité », dans la bouche de ces gens-là, on peut s’interroger sur la nature réelle de leur défi, sur la perte de sens qu’ils véhiculent, et comprendre mieux où ils veulent en venir, presque malgré eux, dans leurs courtes vues.

 

Le « petit roi » qui s’est emparé présentement du pouvoir n’a jamais pensé "Français", et je suis agréablement surpris de voir comment ce constat est largement partagé à travers tout le corps social, et qui concerne au moins tout l'espace de la Francophonie ! Sous les apparences, c’est le vide ou le toc si le tambour bat son plein dans la tête ou la poitrine ! Il ne fait même pas les utilités dans le populisme, contrairement à ce qu’on avance ici ou là, car le peuple le dégoûte trop facilement, et cela finit par se remarquer… Non, il fait tout simplement dans le mercantilisme, et il tourne à tous les vents, et bien sûr, on ne gouverne pas ferme, en étant une girouette ! …

 

Retournons à une vue plus large… Le but ultime de la chienlit néolibérale est de domestiquer l’idée même de civilisation à son profit. En ce sens toute création qui ne sert pas l’utilitarisme à courte vue, doit être étouffé dans l’œuf, c’est à dire en abrutissant l’esprit ; et ; c’est marrant comme les instigateurs trouve en nombre des collaborateurs zélés, prêts à s’oublier eux-même en tant que conscience humaine, jusqu’à se faire hara-kiri ! Regardez faire les artificiers de la chienlit néolibérale, repérez leurs cibles, et vous comprendrez les voies qu’ils percent, le paysage social qu’ils nous dessinent pour demain, si vous ne marchez pas déjà à l’aveuglette dans les projections ! Après, la suite n’est qu’une affaire de procédés, plus ou moins avoués, toujours immondes. Ma petite histoire personnelle en illustre quelque forme, mais elle est vraiment anecdotique, il y a pire !

 

Disons-le tout net, les néolibéraux, qui peuvent être chargés de titres comme des bêtes de somme(s), sont autant un défi qu’un fléau pour l’intelligence humaine et sa création. Le développement harmonieux de sociétés intelligentes et la préservation de la Vie sur Terre commandent leur neutralisation rapide et définitivement. Nous devons faire sauter la camisole qu’ils imposent de force au monde entier et au peuple français en particulier, puis leur faire manger cet article de contention, jusqu’au dernier nœud s’il le faut ! En attendant, moi, esprit libre, ils peuvent toujours courir pour me mettre au pas. Ceci n’est pas une promesse, mais un engagement, et celui-là, je le signe en connaissance de cause !

 

:o))

 

Jean-Jacques REY

 

 

Un petit "plus" : je vous conseille de lire aussi cet article pour compléter les données sur mon dernier message spécial relatif au fiasco du RSA :


Paupérisation et criminalisation des plus défavorisés : le système RSA ou l’Etat social à la dérive !
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pauperisation-et-criminalisation-69190
En marge des débats politiques et médiatiques, les victimes des « ratés » du système RSA se débattent pour faire entendre leur voix et souhaiteraient que les politiques qui prétendent défendre les intérêts des plus démunis et un véritable état social se mobilisent plus fortement à leur côté.
1- UN SYSTEME QUI PENALISE FINANCIEREMENT :
Je ne sais pas si c’était le sens du slogan « Moderniser la France » de M. Sarkozy mais toujours est-il que son gouvernement, par l’intermédiaire de M. Hirsch et de l’application du système RSA, vient d’inventer « l’impôt sur l’infortune ». L’attribution et le montant du RSA se calculant sur l’ensemble des revenus du « bénéficiaire » - y compris sur son épargne et son compte-courant, dont on déduira 3 % du montant sur la somme versée au titre du RSA - si l’on prend l’exemple d’ un livret A qui rapporte 1,25% ou d’ un LEP à 1,75%, les CAF déduisent bien plus que les sommes détenues ne rapportent. Enfin, les plus démunis verront donc leur chèque de Noël, cadeau de Mamie qui n’est pas riche elle non plus avec sa petite retraite, taxé à 3% !











Article 2

Envoi par Guy Crequie : http://guycrequie.blogspot.com/







DROITS CITOYENS… ET DEVOIRS DES ETATS

!




Il y a crise et crises !

 

C’est le fondement du socle des valeurs, de la raison d’être de la vie en société, qui est en crise !

 

Les crises : économique, sociale, financière, les menaces contre la planète humaine, et sur la planète terre, ne peuvent masquer la vraie réalité :

 

« La crise majeure : est celle de la liberté de chacun et de chacune, menacée dans un vivre ensemble qui est altérée. »

 

Les droits citoyens, sont souvent amoindris par l’absence du rôle et de l’accomplissement des devoirs d’Etat !

 

Cette crise aussi morale, idéologique, peut nous amener à une vision de l’individualisme culturel et ethnique, celui du vivre les uns contre les autres !

 

Crise des valeurs : Ceci, car les seuls indicateurs dits fiables, sont ceux des valeurs de la production, de l’échange, bref du marché = le nouveau Dieu, non pas spirituel mais matériel !

 

Seules comptent : les richesses matérielles, financières, le pouvoir sur les autres. Or, la véritable richesse humaine, ce sont l’accès à : la culture, l’art, à la santé, à tout ce qui rend l’humain digne d’humanité.

 

Prenons un exemple : celui de l’eau. J’ai une amie poétesse,  messagère de la culture de la paix qui a créée une  ambassade de l’eau. En effet, l’eau est déjà comme l’indiquaient, Messieurs GORBATCHEV et STRONG, lors des dialogues pour la terre en 2002 à Lyon, l’un des enjeux de nouvelles guerres si nous ne faisons pas en sorte, qu’elle soit considérée comme un bien commun et non comme une marchandise.

 

Certains pays sont déjà conscients de ces enjeux. Ainsi, des bases américaines sont déjà installées près ou sur des nappes phréatiques de par le monde.

 

5% des dépenses d’armement en moins,  et 5% de ces sommes mises au service du transfert des technologies pour l’eau et au partage, voici ce qui pourrait être l’un des défis d’humanité.

 

Dans un pays comme la France,  la gestion de l’eau est laissée pour 80% à des entreprises privées. Ceci, alors que bien des maires de nos communes, veulent en faire une gestion en tant que bien social.

 

Madame Danielle MITTERRAND, de l’ONG France libertés, préconise la gestion de l’eau confiée à des entreprises régulées (mot à la mode) par l’Etat.

 

Il s’agirait, de petites entreprises, locales, pas des multinationales !

 

Le retour à des profits colossaux pour les banques,  semble démontrer, au-delà des promesses  et recommandations faites lors du G 20, que la régulation du capital pour consommer toujours plus et engraisser les mêmes, n’est pas une espérance d’avenir pour les peuples, mais plutôt une impasse !

 

C’est l’intelligence de la nécessité de l’usage des 4 éléments : l’eau, l’air, la terre, et la lumière (photosynthèse) qui reste décisive.

 

Pour le système occidental dit démocratique  (il y aurait tant à dire mais ce n’est pas l’objet de cette contribution), je renvoie la lectrice et le lecteur à mon essai publié depuis le 15 février et à un autre qui paraîtra ultérieurement.

 

Ce système paré de toutes les vertus,  ne doit pas nous faire oublier, l’existence d’autres sociétés, telles : celles amérindiennes et africaines.

 

La démocratie, n’est pas née à Athènes. Des les sociétés dites tribales, il nous reste à apprendre ! Rappelons-nous : les chasseurs et les cueilleurs qui, collectivement, le faisaient pour le bien commun. Il y eut ensuite, des formes d’agriculture primitive, collective. ….

 

La démocratie, ce n’est pas non plus la république des quotas ! Si la promotion sociale individuelle était réellement possible, indépendamment du sexe, de l’ethnie… Elle le serait par une juste distribution des savoirs. Les quotas décidés par les élites dirigeantes ne sont qu’un artifice sans avenir.

 


© Guy CREQUIE
http://guycrequie.blogspot.com/
Poète, écrivain et chanteur français pour la paix et les droits humains.
Messager de la culture de la paix du Manifeste 2000 popularisé par l’UNESCO
Lauréat Européen et mondial des Académies de la culture et des arts.










Article 3

Envoi par Michel Portal et Alexis Asumani Bengantundu :
http://www.auray.fr/vie-associative/les-associations/education-famille/la-liste-alphabetique/
http://citoyensdumonde.fr/spip.php?article62
http://www.recim.org/civil/p2007-3.htm







LA DETTE, UNE CONSTRUCTION POLITIQUE




Bonjour à Toutes et à Tous,

 


- La dette est une construction politique
- Si tu ne deviens pas ta propre banque, la banque ira à toi

 


Sous ce double drapeau, je reviens sur l'article qui suit. Il me paraît majeur pour notre réflexion-action.
J'y vois un lien qui s'affirme entre réforme monétaire et redistribution d'argent.

 

Nous n'avons sans doute pas les forces organisées suffisantes pour reconstruire l'ensemble du système monétaire. Mais nous pouvons lui rendre la vie impossible (stratégie des moustiques) et l'attaquer populairement sur ses flancs faibles: les dettes et la redistribution hyper-inégalitaire.

 

En refusant globalement de payer les Islandais nous montrent une voie. Voie à partir de laquelle nous devons discriminer. Il s'agirait de trouver ou de retrouver, dans chaque circonstance, le juste prix des choses, le juste prix d'une transaction.

 

Il y a des dettes justifiées qui correspondent à des biens ou services réellement rendus: celles-ci doivent être remboursées. Mais il y a aussi des dettes injustifiées quand par exemple les banques commerciales prêtent aux états à 3,5%, 4% ou plus, l'argent qu'elles obtiennent à 1% (prix de fabrication, bénéfice inclus, et mini-dévaluation).

 

Nous devons refuser de payer cette différence (Du moins ce pourrait être de nos positions pour entrer en négociation; car entre juste et injuste, ce n'est pas vide). Refuser de payer la partie injuste et/ou en imposer la redistribution égalitaire au bénéfice du présent et de l'avenir malmenés.

 

Lorsqu'il y a accroissement de la production des biens et des services sur le territoire d'une monnaie, cela entraîne un besoin supplémentaire d'espèces. Cette création représente l'augmentation de valeur - Les banques n'y ont que leur part minime. Cette nouvelle monnaie, fabriquée par une planche publique, doit bénéficier à tous et également: enfants, femmes au foyer, chômeurs, handicapés et riches inclus.

 

En mars, je ne voterai pas pour des candidats qui éluderaient complètement la question "dette" et la question "redistribution".

 

Cordialement et polycitoyennement

 

Michel PORTAL




La dette, une construction politique
par Gilbert Rodrigue




Page d'origine : http://socio13.wordpress.com/2010/03/02/la-dette-une-construction-politique-par-gilbert-rodrigue/

 

L’aggravation des déficits publics est présentée par nos économistes libéraux comme la conséquence directe et quasi exclusive d’un excès de la dépense publique en rapport avec le niveau de la croissance: trop de fonctionnaires, trop de dépenses de santé, trop de pensions et de retraites, trop de dépenses des collectivités locales, trop d’état …

 

Une situation qui bien sûr menacerait –ô généreux idéologues- les générations futures à qui on léguerait une dette totalement démesurée et illégitime de plusieurs milliers d’euros dans chaque berceau !

 

Et cette situation déjà périlleuse serait considérablement aggravée par l’actuelle crise économique avec un véritable basculement dans un gouffre déficitaire près d’engloutir des pays entiers qualifiés de porcs (PIGS acronyme de Portugal, Irlande, Grèce et Spain-Espagne) par nos élégants, talentueux et vertueux maîtres de la finance internationale.

 

Mais tenons-nous en ici au cas de la France.

 

Avant les années 1970 il n’y a pratiquement pas de dette publique. En 1978 elle est déjà de 72,8 milliards d’euros, soit 21% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour atteindre 1457 milliards et 77,9% du PIB en 2009.

 

Les intérêts de la dette remboursés c’est 110 millions d’euros par jour. En valeur euros 2006 sur 30 ans depuis 80 c’est 1142 milliards d’euros d’intérêts de la dette ! (Source Wikipedia, et article « dette publique de la France » et interview de André-Jacques HOLBECQ, coauteur avec Philippe DERUDDER de « La dette publique une affaire rentable. A qui profite le système ? » de 2008.

 


Le point aveugle

 

On a vu, l’explication largement dominante, c’est que l’état, les collectivités locales procèdent à trop de dépenses en rapport avec les rentrées budgétaires : tributaires, elles, d’un ensemble de facteurs dont en particulier la croissance et donc les rentrées fiscales. Soit, mais les intérêts de la dette qui n’ont cessé d’exploser depuis le début des années 70 sont, eux, en rapport direct avec les taux d’intérêts pratiqués par les créditeurs.

 

Avant 70, l’état faisait appel à la Banque de France sans conséquences budgétaires !

 

La date de décollage de la dette et des intérêts de la dette, c’est 1973 :précisément la loi du 4 janvier 1973 qui auto-interdit à l’état d’emprunter auprès de la Banque de France sous la Présidence de Pompidou et la gestion ministérielle de Giscard d’Estaing.

 

L’article 104 du Traité de Maastricht prolonge cette interdiction en interdisant tout emprunt des états auprès de leur Banque centrale et de la Banque centrale européenne.

 

Et l’article 123 du récent traité de Lisbonne stipule : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

 

Comment se fait-il donc que nos brillants économistes, pourfendeurs des excès de la dépense publique ne mentionnent jamais ces interdits et les implications manifestes et déterminantes qu’ils ont précisément sur l’ampleur des déficits publics ?
Est-ce donc qu’on nous aurait menti et qu’on nous mentirait comme dirait, tel personnage pittoresque des guignols ? La dette publique, ce ne serait donc pas le résultat de dépenses publiques excessives à destination sociale (retraites, santé, services publics, équipements collectifs…) ?

 

La dette publique est le résultat d’une construction volontaire. Elle vient de loin et se confond avec le mouvement de privatisation des fonctions régaliennes de l’état, l’externalisation de tâches et de missions jusque-là assurées par la puissance publique.

 

Car de fait, presque en catimini, empêcher les états d’emprunter auprès des banques nationales et de la Banque centrale, c’est retirer à la puissance publique, la fonction séculaire de battre monnaie pour la confier aux banques privées et leur réserver le contrôle politique des dépenses publiques, dans un mouvement de globalisation et un système qui place les marchés financiers et leurs agences de notation au cœur du mécanisme de prélèvement et de contrôle des richesses produites.

 

La situation présente constitue l’aboutissement de décisions politiques croisées à l’échelle nationale (loi de 1973) et de décisions de l’Union européenne : "Traité de Maastricht" et "Traité de Lisbonne").

 


Une vieille affaire

 

On sait le rôle qu’a joué, il y a 200 ans, la dette dans les immenses difficultés infligées au peuple d’Haïti pour avoir osé se rebeller contre ses  "maîtres".

 

On sait aussi le rôle que le maniement de la dette a joué et continue de jouer contre les pays du Sud, sommés de procéder aux ajustements structurels, favorables au libre commerce et destructeurs des services publics, de l’autonomie alimentaire et de l’indépendance nationale.

 

L’aspect nouveau résidant peut-être dans le seul fait que les thérapies "FMistes" s’appliquent aujourd’hui à des états de la zone euro, mais avec une mise en œuvre des mêmes recettes.

 

La dette, c’est donc à la fois un moyen d’enrichissement privatif, considérable, et un outil de contrôle et de domination politique au profit d’individus anonymes et d’instances privées échappant à tout contrôle.

 

 

Traitement de choc et guerre idéologique

 

Les campagnes actuelles et celles à venir s’apparentent à la stratégie du choc dont parle, Naomi KLEIN.

 

Dans ce cas, au travers d’interventions répétées et lancinantes, il s’agit de jouer sur un effet de peur et de sidération, paralysant tout esprit critique et contestant par avance toute crédibilité à quelque proposition alternative que ce soit.

 

 

Les enjeux actuels : Nous ne paierons pas la crise !

 

La poursuite et l’aggravation des contre-réformes sont adossées à ces campagnes.

 

La mise en cause du système actuel des retraites comme du système hospitalier ou de la Sécurité sociale déjà gravement attaqués est justifiée par l’ampleur des déficits auxquels nous et nos descendants serions confrontés.

 

Le trou de la Sécu, quelle horreur !

Braves gens, il faut équilibrer à l’instar d’un bon père de famille

qui veille à l’équilibre du budget familial !

 

Constater cette offensive, c’est aussi dire que sans la combattre dès l’amont, c’est condamner toute résistance populaire qui, quoique consciente des reculs dramatiques qu’on lui impose, pourrait à contre-cœur y consentir, faute d’avoir identifié les causes réelles de cette situation, ses responsables et ses bénéficiaires !
Ainsi, le sondage récent commandité par l’association libérale Fondapol «
Les français et la dette publique » de janvier 2010  fait apparaître entre autre une véritable inquiétude de l’opinion à ce propos, une perception très majoritaire selon laquelle c’est le coût de fonctionnement des services publics qui sont les principaux postes de dépense de l’état et que la priorité est d’éviter coûte que coûte d’accroître cet endettement.

 

Il y a donc bel et bien nécessité impérieuse d’un affrontement idéologique sur les origines, sur la cause des déficits et les mécanismes politiques et institutionnels de sa mise en œuvre.

 

De la même manière que cette appréciation d’ensemble doit déboucher sur des contre-propositions qui ne se limitent pas à exiger une taxation des revenus financiers, démarche dont au final on peut se demander, si elle n’aboutit pas à conforter, dans les esprits, le caractère incontournable de la domination de ces dits marchés.

 

Plusieurs initiatives récentes dont celles de la fondation Copernic font la proposition d’une campagne unitaire commune de masse similaire par son ampleur à celle qui a été menée à propos de la privatisation de la poste aboutissant à la votation citoyenne de deux millions de Français.

 

Ne devrait-elle pas partir de ce constat et de cette  dénonciation d’arguments fallacieux ?

 

N’est-il pas temps que monte l’exigence d’une nationalisation  des banques, d’une neutralisation des marchés financiers et d’une mise en cause radicale des traités européens en commençant à s’engager résolument dans une désobéissance européenne ouvrant la voie à une véritable souveraineté populaire ?

 


Gilbert RODRIGUE

 

 

 

Confucius  a dit «  Si  vous refusez  d’instruire un  homme  qui a les dispositions requises, vous perdez  un homme. Si vous enseignez  à un homme qui n’a pas  les dispositions  nécessaires, vous perdez  vos instructions. Un sage  ne perd ni les hommes ni ses enseignements ».

 

Nos enfants qui vivent dans la misère, étudient dans des écoles sous-sous-équipées, à la sécurité incertaine, pourront-ils enfin jouir de la démocratie qu’on nous  crie ? Nous devons  retrouver l’esprit d’accéder bien sûr, à des relations plus harmonieuses entre peuples et dans  nos sociétés.

 

Je suis optimiste quant à ma  conviction de faire partager  à tous  la nécessité  et la volonté de contribuer à mettre en place les conditions de la dignité.

 

Je dénonce la faillite du capitalisme « Cupide » et de Wall street, le temple de la Bourse mondiale. Je  ne suis pas optimiste à court terme, mais j’espère qu’à long terme, on finira par trouver les moyens de réguler le capitalisme, en équilibrant le rôle  du marché et celui de l’Etat.

 

Ce système économique capitaliste a produit  un « Monstre » dont  le seul culte  est le profit. Je suis en faveur d’un capitalisme anti Wall street et pro-main street (en faveur  du peuple) !

 


Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Solidarité Bonne Volonté/Goma, RD Congo
BP 78 Gisenyi./Rwanda









Article 4

Envoi par Isabelle Costa : http://costa.songs.free.fr/  &  http://perso.orange.fr/Comp-Ani/
avec commentaires de Jean-Jacques Rey :
http://www.jj-pat-rey.com/







LA TEMPETE : RISQUES MAJEURS
...




Concernant la tempête baptisée "XYNTHIA", le dossier départemental des risques majeurs de la Vendée, signalait ces zones en rouges comme à très grands risques. Le document concerné est disponible ici, en fichier numérique au format PDF :

 

DOSSIER DEPARTEMENTAL DES RISQUES MAJEURS : Préfecture de Vendée
http://www.vendee.pref.gouv.fr/sections/thematiques/securite/securite_civile/risques_naturels_et/dossier_departementa/downloadFile/file/Dossier_departemental_des_risques_majeurs.pdf

 

Extrait :
"""
L'information préventive consiste à renseigner le citoyen sur les risques majeurs, naturels ou technologiques, susceptibles de se développer sur ses lieux de vie, de travail ou de vacances. Elle est instituée par l'article L 125-2 du Code de l'Environnement récemment modifié par la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages "les citoyens ont un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent".
L'actualité récente démontre plus que jamais que la connaissance et la prévention des risques naturels ou technologiques au plus près du terrain permet, lorsque ces risques se matérialisent, de limiter leur impact sur les personnes et les biens, voire d'éviter des conséquences tragiques.
Dans le département de la Vendée, un premier Dossier Départemental sur les Risques Majeurs a été édité en 1995. C'est la mise à jour de ce document qui vous est présentée.
Consultable par tout citoyen dans chaque mairie du département, ou sur le site Internet de la Préfecture et des services de l'Etat en Vendée (
www.vendee.pref.gouv.fr), il recense les communes où existent des risques potentiels. Ce dossier départemental constitue un recensement de l'existant. Il reste bien entendu perfectible. Sa présentation, sous forme de classeur, permettra de corriger au fur et à mesure ses éventuelles lacunes ou imprécisions, comme de prendre en compte toute nouvelle analyse de risque.

 

III - HISTORIQUE DES EVENEMENTS D'INONDATION RECENTS
. inondation de 1877
. 9/10 janvier 1924 : raz de marée, rupture dunaire entre la région du Pont d'Yeu et la Garenne (St Gilles).
. 13 mars 1937 : rupture de digue sur l'Ile de Noirmoutier. La mer envahit La Tresson, les communes de Bouin et du marais de Monts sont touchées.
. 16 novembre 1940 (+ 16 février 1941) : 50 km de digues touchées (front de mer, rebras, étiers). 2000 ha de polders envahis dans le marais de Bouin, Grande Prise à Fromentine, St Michel-en-L'Herm (Prise des Corvises, Malakoff, Nouvelle Jahée, du Petit Borgne), Prises de Triaize.
. 13 février 1972 : tempête très violente
. 1er janvier 1979 : brèche de 50 m dans la digue de Barbâtre, 250 ha de terres cultivables inondées.
. Les éléments recueillis par le Service Maritime de la Vendée de la tempête de décembre 1999 sont les suivants :
- niveau max relevé à la Faute-sur-Mer : 3,50 m IGN par rapport à celles normalement prévisibles
- comparaison des hauteurs d'eau observées et prédites à Saint-Nazaire (le zéro cote marine équivaut à - 3,159 m IGN) :
.../...
COMMENTAIRES
Le risque de submersion marine diffère selon la nature du littoral rencontrée par la tempête :
- les falaises ou côtes rocheuses au dessus du niveau de référence ne sont pas concernées.
- Les bords de mer urbanisés (Les Sables d'Olonne, St Jean de Monts,…) : le risque de submersion est dû essentiellement au franchissement des vagues par dessus l'ouvrage côtier (quai, remblai,..)
- Les digues de bord de mer.
Le risque de rupture des digues, quelles que soient leurs caractéristiques, est réel. Les conséquences en ont été évaluées à l'aide de scénarios appuyés par des simulations mathématiques
.../...

 

"""

 

Les permis de construire auraient du être refusés voire annulés par les services de l'état. Il y a faute grave de l'administration dans cette affaire.

 

C'est surtout la spéculation et la bêtise humaine qui sont à l'origine de cette catastrophe. La loi "Littoral" de 1986 interdit toute construction sur une bande de 100 m à partir de la côte, mais exclut les centres urbanisés. Donc, comme il y avait déjà des constructions, ces lotissements ont été autorisés et les promoteurs, favorisés par des politiques et des élus, irresponsables et intéressés, ne seront pas inquiétés. Mais le simple bon sens aurait dû suffire dans ce cas : on ne construit pas (et on n'achète pas !!!) une maison presque accolée à une digue et à près de 2 mètres en dessous du niveau de la mer !

 

Sans compter les prévisions des climatologues qui nous parlent de renforcement des phénomènes naturels (pluies, vents, etc...), de hausse du niveau de la mer, etc... Une seule question me vient à l'esprit, face à cette tragédie : où sont passés le bon sens et le discernement ? C'est une question que se posent, beaucoup d'honnêtes gens, et parmi eux, même les plus modestes et les plus humbles !

 

GAIA reprend ses droits sur l'homme, le comprendrons-nous avant que...??? Des imbéciles qui nous gouvernent, eux, ne comprennent toujours pas ou font semblant, pour la population... Leur bêtise est confondante. Il va y avoir d'autres catastrophes.

 

Ici en Méditerranée, c'est pareil sinon pire... les villas et appartements au bord de mer sont légions, qui plus est les trois quarts d'entre eux sont désespérément vides de novembre à avril, c'est à dire pendant les trois quarts de l'année !  Pour le restant, surtout la saison estivale, les propriétaires en profitent pour s'isoler égoïstement du reste du monde quand ils ne louent pas à prix d'or tout ou partie de leur résidence, presque toujours "secondaire", afin d'accroître leur revenus princiers...  Toujours une histoire de fric derrière, avant, pendant et après...

 

Pendant ce temps des gens crèvent sans toit, dans les rues, mais ici les gens peuvent payer à l'année leur maison, vide, sans problèmes ! Quelle horreur, ce monde où nous vivons !

 

 

Isabelle COSTA

 


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Commentaire à l'appui par Jean-Jacques REY :



D'évidence, la "punition" a été terrible dans la ville natale : Châtelaillon-Plage ! ...

http://www.linternaute.com/actualite/temoignage/temoignage/312238/chatelaillon-plage-28-fevrier-2010/


http://charentemaritime.superforum.fr/toute-l-actu-dans-le-17-f3/tempete-xynthia-quelques-photos-de-la-cote-charentaise-t132.htm


http://www.skytopic.com/15337389346-xinthia-4-jours-apres


http://metroreporter.metrofrance.com/fr/photos/actualite/2010-02-28/882/tempete-dans-le-sud-ouest.html


http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20100301.FAP1479/chatelaillonplage_sous_le_choc_apres_le_passage_de_la_t.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%AAte_Xynthia
 
D'après ce que m'a dit un ami breton, Guy RICHART : http://guy.richart.free.fr/ :
"
Le problème ne vient pas de la dépression qui aurait permis à la mer de remonter au-delà de son niveau habituel. La dépression de samedi ne mesurait pas plus de 10 kilomètres de diamètre et les vents l'entourant ne dépassaient pas 160 Km/h au niveau 0. En fait en 1999 la chute de pression enregistrée fut deux fois plus importante, même sur les isobares de bord et les vents entre le niveau 20m et 50m franchir les 220 Km/h, le vent fut plus meurtrier que les eaux. Samedi dernier, la mer est montée à de très hauts niveaux car depuis 20 ans, elle descend beaucoup moins loin que jadis...

.../...
"
Moi qui connaît bien ces lieux, comme ma poche, et pour cause : c'est de la plage au quartier des Boucholeurs que je me promène quand je vais la voir, Elle, ma "Maman Mer", j'ai une "vague" idée de ce qui s'est passé : je peux vous dire que ça a dû être quelque chose d'inouï ! Mais Elle les surprendra toujours, même eux, ces gens qui travaillent au bord et vivent par Elle, directement, ne la considèrent pas comme il faut, du moins la majorité, ce sont des "paysans" de la Mer qu'on dit, pas des vrais marins... Je ne parle même pas des autres : les retraités et les estivants qui croient que la Mer est toujours la même qu'en période estivale : une mare aux canards ! Et dans les pertuis de l'Atlantique, la Mer est d'ordinaire gentille... Mais Elle a ses colères parfois, et cette fois, Elle a été très en colère, une colère effroyable et très rare, (du moins jusqu'à maintenant). Alors là, il n'y a rien qui tient en face, Elle passera par-dessus tout, Elle avalera même des montagnes... Je sais quand Elle est en colère, je me suis parfois promené au bord, avec précaution, c'est marrant, je sais quand je peux ou ne peux pas, je sais, il ne faut jamais passer outre son mot, toujours l'écouter, mais Elle avertit toujours, Elle sait être tendre et magnanime, même quand Elle a une super colère, mais il ne faut jamais passer outre le mot... Un vrai marin, un homme qui aime la Mer sait qu'il ne faut jamais passer le mot... Sinon... Mais Elle peut laisser passer l'inconscient, une fois, pas deux, sinon il aura vécu. Je peux vous dire qu'Elle aime les enfants aussi... Mes pieds ont frôlé ses vagues quand j'étais sur la falaise, le vent m'a couché, mais Elle m'a toujours tenu, accroché, pour que je respire... C'est pour cela que je sais qu'Elle m'aime et moi aussi, beaucoup, mais je ne comprenais pas avant, tout ça qui me ramenait toujours à Elle, et toujours, toujours, repartir plus fort et encore... Mon Dieu, ils ne peuvent vraiment rien contre Elle, ces fous. Quand Elle a décidé... Rien, mais vraiment rien ne peut s'opposer à Elle. Ah ! bien sûr, Elle ne fait pas dans le détail, mais Elle tue moins que les hommes pour beaucoup plus de résultats... et surtout, Elle en fait vivre des milliards d'autres, en ayant permis des milliards et des milliards de milliards de vies et même quelques renaissances... Ce qui lui donne tous les droits, n'est-ce pas ? Ainsi soit-il !
;-)

 

C'est habituel aux grandes marées, mais il y aura d'autres tempêtes... et plus vite, plus souvent que prévu ! Les raisons en sont éminemment scientifiques.  Et c'est lié en premier à cela :

 

Le Gulf Stream nous joue t-il une farce ?
http://laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1029 

 


Mais elles ne seront pas toutes liées au climat... Sans parler d'autres facteurs de l'écorce terrestre, il s'en prépare des méga aussi, au niveau économique... Les va-t-en-guerre seront pris de vitesse, cette fois-ci, je m'avance sans risques, et je n'ai même pas envie de dire : hélas ! ...


L’Europe, droit dans le mur :
http://www.mecanopolis.org/?p=14132 


 
Le temps presse et nous devons changer l'ordre des priorités dans ce monde !
 
C'est maintenant qu'il faut commencer.
 
Mais avec les potiches, aveugles et infatuées que nous avons au pouvoir, dans la plupart des pays dits "développés", nous pouvons être sûrs qu'ils attendront d'être les pieds dans l'eau... Ils préfèrent et de loin, réparer les dégâts plutôt que d'anticiper les catastrophes, quitte à faire des économies de bout de chandelle, jouant sur l'insécurité et l'injustice sociale...
 
S'il y a malédiction, elle vient davantage du fait des hommes que de la Nature, surtout sous l'empire de ceux qui insultent la Vie... La "Maman Mer" a ses raisons qui ne respectent pas celles des hommes et Elle nous prévient depuis longtemps, au contraire des marchands de soupe ! ...


 
Jean-Jacques REY

 

 

Pour développer son info :

 

La tempête Xynthia : conséquences pratiques et juridiques :
http://www.legavox.fr/blog/documentissime/tempete-xynthia-consequences-pratiques-juridiques-1671.htm
"Présentation : La France a été dévastée par une tempête dans la nuit du 27 au 28 février. Xynthia a essentiellement touché les régions de l’ouest, notamment la Vendée et la Charente-Maritime. Au total, on dénombre plus d’une cinquantaine de victimes, des disparus et des milliers de sinistrés. Un arrêté du 1er mars 2010 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a été publié mardi au Journal Officiel. D’un point de vue juridique, la tempête soulève plusieurs questions dont les suivantes : Quelles sont les conséquences pour les victimes de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ? Quelles sont les démarches à effectuer lorsque l’on est sinistré ? Pourquoi les digues ont-elles cédé et quelles en sont les conséquences en matière de responsabilité ? Voici quelques éléments de réponse et des conseils utiles pour les démarches à accomplir."

 

Observatoire de l'Environnement en Poitou-Charentes : La tempête Xynthia de février 2010 :
http://www.observatoire-environnement.org/OBSERVATOIRE/La-tempete-Xynthia-de-fevrier-2010.html
" La situation en région
- Informations des Préfectures, des collectivités territoriales et infos d’ordre réglementaire
- Quelques données et cartes
- Les Dossiers départementaux sur les risques majeurs en Poitou-Charentes
- Les risques : de quoi parle-t-on et quelles indemnisations possibles ?
- Pour en savoir plus sur les risques (presse / sites référents)"

 

Risques d'inondation, urbanisme et responsabilités :
http://www.catnat.net/actualites/gestion-risque-france/10582
"Le Commissariat général au développement durable avait rendu publique début 2009 une étude réalisée avec l'INSEE, qui révélait qu'entre 1999 et 2007, le nombre de logements construits avait augmenté plus fortement en zones inondables qu'en dehors. 5 à 6 millions de personnes résideraient dans ces espaces. L'INSEE et le Service de l'observation et des statistiques du ministère de l'écologie se sont intéressés à 424 communes de plus de 10.000 habitants soumises à un risque majeur d'inondation, regroupant 17 millions de personnes. La variation du nombre de logements localisés dans les zones inondables a été analysée sur 7 ans.
En 1999, près de 9 millions de résidences étaient recensées au sein de ces 424 communes et 1,45 million de logements étaient localisés dans les secteurs inondables, soit prés de 16% de la totalité des logements. En 2006, près de 100.000 logements supplémentaires ont été comptabilisés dans ces territoires exposés. Cela représente une hausse de 7% en 7 ans, un taux plus élevé qu'en dehors des zones inondables de ces villes, où il s'établit, avec 430.000 logements supplémentaires, à 6%."

 

(Où les "savates" que je dénonçais dans mon ITL du 12 février 2010, ont pris du retard...)
Etat des eaux distribuées vis-à-vis des nitrates et des pesticides en Deux-Sèvres et Charente-Maritime :
http://www.observatoire-environnement.org/OBSERVATOIRE/La-region-Poitou-Charentes-et-l.html
"La Cour de justice de l’Union européenne a condamné la République française le 31/01/2008. En ne prenant pas toutes les mesures nécessaires pour se conformer à l’article 4 de la Directive 98/83/CE du Conseil relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, la France a manqué aux obligations qui lui incombent dans trois départements français, à savoir la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime. Les résultats de mesure de qualité de l’eau dans ces départements révèleraient des dépassements répétés des seuils pour la pollution de l’eau par les nitrates et par les pesticides."










Article 5

Envoi de Christiane Cappone : http://cappone.free.fr/  &  http://www.myspace.com/christianecappone
pour
Hervé Mesnier :
http://www.ilot-blanc.net/







RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LA SOLUTION




1 -Avant la 2nde guerre mondiale, la firme viennoise Kertl construisait et testait les turbines à vortex de Viktor Schauberger. Il fut le premier à construire une turbine produisant de l’énergie gratuite, ainsi qu’une force d’anti-gravité, en faisant tourbillonner de l’eau glacée pour obtenir une force de mouvement en vortex.


[ plus d'info à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Schauberger  ou http://www.ez4u.be/biodyn/schauberger.htm ]

 

 

2 -Noël 1941, complexe souterrain secret près de San Francisco, attesté par Von Neumann, Edward Cameron & Alfred Bielek : il y avait là une machine à fabriquer de l’énergie gratuite complètement opérationnelle. Elle pouvait produire 3.15 mégawatts de puissance. En 1942 le projet fut suspendu et la machine détruite ensuite. Les instances supérieures déclarèrent que le nucléaire serait la source d’énergie du futur.


[ plus d'info à :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Von_Neumann  ou  http://www.bibmath.net/bios/index.php3?action=affiche&quoi=neumann
http://rr0.org/personne/b/BielekAlfredD/index.html  ou  http://crinaos.free.fr/tempor.htm ]

 

 

3 -Années 1950, John R. Searl ingénieur électricien, employé par la Midland Electricity Board, et un ami testèrent un générateur reprenant le principe du vortex magnétique, « une fois que la machine a dépassé un certain seuil de potentiel, l’énergie à la sortie excédait l’énergie d’entrée. » Michael Faraday, Bruce de Palma, Adam Trombly, firent tous des expériences analogues avec des matériaux et dans des circonstances différents et ne se connaissant pas .

 

[ Site du professeur : http://www.searlsolution.com/  et  plus d'info à : http://ovni007.com/searl_generateur/ 

ou http://www.onnouscachetout.com/forum/topic/17578-la-technologie-du-professeur-searl/ ]

 

 

4 -20 septembre 1985 le Docteur Hastings, physicien en chef de la Sperry-Univac Corporation, fit paraître un article disant que le 19 septembre 1985 il testa l’appareil de Joseph Newman avec un rendement de 700% à 1.400%, le 21 mars 1986, l’article paru dans « The Guardian » rapportait le test de l’appareil de Newman.

 

5 -1987, Newman fit fonctionner son générateur en le fixant au châssis d’une Porsche, remplaçant ainsi le moteur de la voiture. Cette voiture, démarrée grâce à une batterie, fonctionna sans essence.

 

6 -Années 1980, USA, le Docteur Wilhelm Reich est arrêté pour avoir tenté de développer sa découverte de l’énergie gratuite, mais continue ses recherches en prison sous le couvert de la CIA.

 

7 -19 mai et 15 juin 1992, numéro 7 de Deutsche Physik, Jurgen Sievers, député et directeur de la société allemande Becocraft est arrêté et sa société dissoute pour avoir projeté le développement commercial de la machine à faire de l’énergie gratuite.

 

Michael Faraday, Bruce de Palma, Adam Trombly, Victor Schauberger, Joseph Newman, Wilhelm Reich, John R. Searl, Aloys Kokaly, Tesla, Marinov... Au lieu de servir la vérité, la science officielle financée par elles, sert à asseoir la suprématie des puissances économiques et industrielles. Elles font et défont les gouvernements et détruisent la Terre, maintiennent ces découvertes secrètes mais financent les recherches nucléaires et les énergies coûteuses, discréditent l’énergie gratuite et maintiennent les chercheurs dans un paradigme erroné, afin de dominer le monde. Car l’énergie gratuite est la ruine des multinationales pétrolières dont la famille Bush tient toute sa fortune, ainsi que la fin de notre dépendance et la guérison de notre planète.

 

Le vortex crée de l’énergie qui défie les lois officielles de la thermodynamique. Pourtant, il n’est étudié ni en université, ni par des scientifiques professionnels sur base qu’il est impossible de produire de l’énergie venant de nulle part. Mais comment une tornade, c’est-à-dire un simple vent, est-elle capable de soulever une maison de plusieurs tonnes ? C’est que les tornades, les cyclones, les ouragans par leur structure en spirale créent un vortex qui est à l’origine de leur puissance. Et un levier permet de soulever sans effort de lourdes charges. Un vortex est un simple levier.


[
On "parle" quand même du vortex ailleurs dans le domaine des sciences, voilà des pistes de réflexion sur le sujet  pour les "nuls" :
Théorie de Ginzburg-Landau : http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_Ginzburg-Landau
Découverte des vortex d'Alfvén :
http://www.lesia.obspm.fr/plasma/publications/alexandrova06/alexandrova041006.html
Un tourbillon retourné par un courant :
http://www.lps.u-psud.fr/spip.php?article476&lang=fr ]

 

 

Nos gouvernements sont à notre image, de simples pions, de simples moutons. Changeons-nous, prenons conscience, revendiquons, parce que nous avons déjà la solution à la crise climatique, elle est inscrite dans notre inconscient collectif. Et c’est par notre cœur que cette technologie va enfin être commercialisée et la Terre sauvée.

 

Pour participer à l’élaboration d’un monde meilleur, vous faites suivre cette présentation à autant de personnes que vous le désirez. Vous ne gagnerez rien à faire cela ! Il n’y a aucune magie. Seulement, vous aurez une énorme satisfaction personnelle et vous créerez une image positive de vous. 99% des humains désirent participer à l’élaboration d’un monde meilleur. Par conséquent, on vous en remerciera. Et faites-le tout de suite, ou au plus tard, sans tarder. Car sinon, vous risquez d’oublier et de rompre cette magnifique chaîne d’Amour inconditionnel.

 


Hervé MESNIER
13/01/2008
http://www.ilot-blanc.net/

 


Pour compléter son info :

 

Recherches extraordinaires (site association  ARTivities) :
http://www.artivision.fr/docs/recherchesextra.html
Sommaire : Turbines à énergie gratuite ; Principes d'anti-gravité ; Les expériences de Philadelphie ; Le projet Montauk ; La connexion extra-terrestre ; L'Astar command

 

The Energy Machine of Joseph Newman :
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Energy_Machine_of_Joseph_Newman
Traduction : "La machine d'énergie de Joseph Newman est un moteur électrique C.C-alimenté se composant d'un rotor empilé avec les aimants permanents entourés aux tours larges d'un enroulement électromagnétique. L'opération de base est relativement simple : quand l'électro-aimant (redresseur) est alimenté l'aimant (rotor) tourne l'extrémité-au-dessus-extrémité. Hormis les à un aimant permanent, le circuit magnétique d'une machine de Newman n'inclut pas le fer et d'autres matériaux ferromagnétiques qui sont trouvés dans les circuits magnétiques des moteurs plus conventionnels."

 

L'Expérience de Philadelphie : Conférence d'Alfred Bielek au Mufon Metroplex à Dallas (Texas) Le 13 janvier 1990 :
http://voltair.free.fr/albiel1.htm
"Je me présente, mon nom est Alfred Bielek, je suis un survivant de l'Expérience de Philadelphie. Avant de démarrer vraiment, je vais vous poser quelques questions: Parmi les personnes qui sont ici, combien d'entre vous savent vraiment en quoi consistait réellement l'Expérience de Philadelphie, comme on l'appelle ?
Je ne vois pas beaucoup de mains se lever. Donc probablement la seconde question est un peu superflue. Combien d'entre vous ont l'idée que cette expérience a démarré en fait dans les années de guerre? C'est-à-dire vers les années 41-42 de la deuxième guerre mondiale."

 

Pompes à chaleur troisième partie : systèmes eau-eau, récupérer la chaleur du sol :
http://www.creargos.com/wps/portal/Creargos/dossiers-thematiques/detail-article?path=%2fLAF_Ctg_NouveautesProduits%40LAF_Hierarchie_NouveautesProduits%2f22%2f23%2f27%2f28%2f452
"La récupération de la chaleur naturelle du sol a une efficacité élevée. Ce dernier est effectivement un bon accumulateur de chaleur puisqu’il y règne à faible profondeur une température plus ou moins constante tout au long de l’année, synonyme d’économies gratuites."
Pour une vue d'ensemble, voir aussi :
Dossier : Economies d'énergie :
Les enjeux et solutions pour la performance énergétique des bâtiments :
http://www.creargos.com/wps/portal/Creargos/dossiers-thematiques/liste-articles?tab=0&path=%2FLAF_Ctg_Dossiers_CR%40LAF_Hierarchie_Dossiers_CR%2F1%2F13

 

Mouvement perpétuel :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_perpétuel
"Le mouvement perpétuel désigne l'idée d'un mouvement (généralement périodique), au sein d'un système, capable de durer indéfiniment sans apport extérieur d'énergie ou de matière, ni transformation irréversible du système. Depuis la Renaissance, des inventeurs ignorants des principes de la mécanique ont tenté de construire des systèmes mécaniques aptes à perpétuer leur mouvement, pensant qu'ils pourraient constituer une source gratuite de travail. Leurs mécanismes ne pouvaient fonctionner conformément à leurs espérances, car les connaissances techniques de l'époque ne permettaient guère de réduire de façon significative les phénomènes de frottement entre les pièces fixes et pièces mobiles."

 









Article 6

Envoi par ATTAC-France : http://www.france.attac.org/








LUTTE CONTRE LA SPECULATION FINANCIERE

:

TAXE INTERNATIONALE

!




Euro : il faut casser les reins de la spéculation




Page d'origine : http://www.france.attac.org/spip.php?article10795

 

La secousse qui ébranle la zone euro révèle que les élites dirigeantes n’ont toujours rien appris de la crise globale qui frappe la planète.

 

Tout d’abord parce que les marchés financiers ont gardé intact leur formidable pouvoir de nuisance. Les pays membres de l’Union européenne les plus fragilisés par la crise mondiale payent un tribut exorbitant aux spéculateurs. Ainsi, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, notamment, désignés par les marchés financiers comme les maillons faibles de la zone euro, sont attaqués de toutes parts. Les fonds d’investissement imposent à ces pays des taux d’intérêt deux fois plus élevés qu’à l’Allemagne ou la France pour financer leurs déficits. Déficits eux-mêmes largement provoqués par la récession due à la crise financière. La boucle est bouclée : les spéculateurs font leurs profits avec les conséquences de la crise qu’ils ont provoquée.

 

Ensuite parce que la spéculation contre l’euro montre l’impasse de la construction européenne. Celle-ci nous avait été vantée comme un bouclier anti-crise. Il n’en est rien. Jamais l’Union européenne n’a tenté de prendre des distances par rapport à la financiarisation de l’économie mondiale et de ralentir la circulation des capitaux. Au contraire, tous les traités européens ont inscrit l’Union dans une dynamique financière incontrôlable. La Banque centrale européenne a bien fait d’injecter des liquidités et de baisser les taux d’intérêt pour limiter la récession. Mais puisque nous sommes restés dans une économie de casino, ces liquidités ont fourni de nouvelles munitions à l’industrie financière pour spéculer et menacer l’existence même de l’euro. L’Union européenne s’est également interdit d’avoir un vrai budget qui permettrait une aide aux pays en difficulté. Elle s’est même, de façon absurde, interdit de venir en aide à un pays de la zone euro en difficulté. Elle est donc incapable de tenir la promesse qu’elle a faite aux peuples européens : construire un espace de solidarité, dont la nécessité se fait cruellement sentir en temps de crise. Les Grecs, Espagnols, Portugais et autres Islandais qui ont besoin de cette solidarité, n’ont qu’à aller voir ailleurs. Au FMI, par exemple, qui saura une nouvelle fois faire payer les peuples pour les erreurs de leurs dirigeants !

 

La sortie de crise, annoncée bruyamment tous les jours, est encore loin. Les dégâts sociaux provoqués par la finance ne font que s’aggraver.

 

Attac exige l’instauration immédiate par l’Union européenne d’une taxe sur les transactions financières pour casser les reins à la spéculation qui menace de déclencher une nouvelle catastrophe financière. Une taxe de type "Tobin-Spahn", c’est-à-dire à double niveau : un niveau faible (0,1%) en temps ordinaires pour dégonfler le volume des transactions ; un taux élevé (de 10 à 50%) en période de folie spéculative, comme aujourd’hui.

 

 

ATTAC France,
Montreuil, le 10 février 2010
http://www.france.attac.org/spip.php?article10795

 

 






Transactions financières : pas de taxe internationale au rabais


Par Thomas Coutrot et Sébastien Fourmy,
respectivement coprésident d'Attac France et directeur du plaidoyer Oxfam France.


 


Page d'origine : http://www.france.attac.org/spip.php?article10937  & La Tribune : opinions du 11 mars 2010


Plus d'un an après la faillite de Lehman Brothers, l'idée de taxer plus fortement le secteur financier a finalement fait son chemin. Officiellement en France, au sein de l'Union européenne et du G20, et jusqu'au FMI, la question n'est plus de savoir s'il faut le faire mais comment s'y prendre. Contrôle des bonus, constitution de nouveaux fonds de réserve, taxe minimale sur les changes, etc..., plusieurs options sont sur la table et les négociations sont en cours entre pays du G20. Mais à vouloir tout mettre sur le même plan, le risque est grand que la montagne n'accouche d'une souris et que soit oubliée toute véritable ambition de régulation internationale.

 

Face à cela, des organisations de la société civile forment un front inédit en faveur d'une taxation globale des transactions financières, seule à même de répondre aux exigences de régulation, de prévenir les futures crises et de financer la solidarité internationale. Cette taxe, si elle est introduite sur ce principe, permettrait de réduire le pouvoir de nuisance de la spéculation et de stabiliser l'économie, tout en dégageant d'importantes ressources pour financer les budgets sociaux, la lutte contre la pauvreté dans le monde et contre le réchauffement climatique et ses conséquences.

 

La partie est toutefois loin d'être gagnée : tout indique que les gouvernements des pays riches sont en train de se rallier à une proposition du FMI et de l'administration des Etats-Unis, farouchement opposés à une taxe générale sur les transactions financières, d'instaurer une simple taxe sur le bilan des banques. Leur schéma : un fonds de réserve pour financer les prochains sauvetages de banques en faillite. Sur proposition du très libéral ministre des Finances suédois, Anders Borg, les vingt-sept pays de l'UE s'apprêtent eux aussi à proposer au G20 une taxe similaire. Cette proposition est doublement dangereuse.

 

D'une part, elle ne changera rien ou presque aux comportements les plus nocifs des banques, qui risquent même de prendre encore plus de risques pour compenser le manque à gagner pour leurs actionnaires. Pis encore, elle ne prévoit rien sur les "hedge funds" et les fonds spéculatifs, qu'on voit, par exemple, en ce moment à l'œuvre contre la Grèce et l'euro. Autrement dit, inopérante sur les maux connus, on voit mal comment elle pourrait prévenir la prochaine crise. D'autre part, cette taxe sur les banques n'est pas destinée à financer les urgences sociales et écologiques, puisqu'elle sera mise en réserve pour préparer de prochains sauvetages. Son montant sera de dix à vingt fois inférieur à celui d'une taxe Tobin sur l'ensemble des transactions financières : pas de quoi inquiéter l'industrie de la finance, ni amorcer une redistribution des revenus.

 

Pourtant, Gordon Brown, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy avaient fait ces derniers mois des déclarations favorables à une taxe Tobin élargie à l'ensemble des transactions financières (l'économiste et prix Nobel James Tobin l'avait conçue pour les transactions portant sur les devises). En novembre à Londres, le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, d'abord déclaré hostile à une telle taxe, avait lors du congrès du CBI, le Medef britannique, tenu des propos moins tranchés. Des signaux encourageants, alors que le FMI planche sur un rapport sur la taxation de la finance qu'il doit présenter en juin au G20 de Toronto.

 

Le silence du gouvernement français face à la proposition du FMI et des Etats-Unis est inquiétant, et passe pour un renoncement à une taxe plus ambitieuse. Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn jouent pourtant un rôle clé dans ce débat. En défendant ou en consentant à ce projet, ils soutiennent un mirage qui donnera l'impression de s'en prendre aux dérives de la finance mondiale sans, en fait, remettre en cause son pouvoir ni dégager des ressources budgétaires cruellement nécessaires. Le temps presse. MM. Strauss-Kahn et Sarkozy, refusez une taxe au rabais !

 


Thomas COUTROT et Sébastien FOURMY

 

 

Plus d'infos sur le thème :

 

Des taxes pour désarmer les marchés financiers :
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique33
.../....
"l’idée d’une taxation des transactions financières n’a jamais été autant d’actualité. Les solutions que nous étions les seuls à avancer sont reprises jusqu’au cœur de l’establishment politico-financier international. Mais les taux annoncés sont, pour l’instant, dérisoires et le risque est grand d’aboutir une micro-taxe. Nous sommes encore loin du "grain de sable" à même de perturber les rouages de la finance mondialisée."










Article 7

Envoi par Alexis Asumani Bengantundu : http://citoyensdumonde.fr/spip.php?article62
http://www.recim.org/civil/p2007-3.htm







MEDECIN APRES LA MORT




Sur la terre, le but cosmique de l’évolution est de créer un royaume universel de paix : les Etats Unis du Monde. Seule, l’évolution et non la dictature a le pouvoir de mettre en place l’Etat mondial. L’amour du prochain est destiné à régner un jour sur la terre. L’amour du prochain est une alliance harmonieuse d’intelligence et de sentiments.

 

C’est une réalitéscientifique qui nous permettra finalement de mettre notre conscience en harmonie complète avec la réalité et nous donnera le moyen de nous unir à la vie.

 

La dernière plus grande catastrophe naturelle, le tremblement de terre qui vient de secouer Port au Prince en Haïti, doit nous interpeller tous. Comme notre destin cosmique est de devenir un jour les Citoyens du Monde, citoyens du règne de l’homme véritable , un règne qui repose sur l’altruisme et l’amour absolu du prochain, les hommes et les femmes de tous pays continuent de compatir et d’aider moralement, financièrement, matériellement et physiquement avec leurs moyens, sœurs et frères Haïtiens, victimes de tremblement de terre. En ces moments, l’aide est indispensable.

 

En Haïti , l’un des pays les plus pauvres au monde, les humanitaires ont du mal à acheminer l’aide à Port au Prince , la région la plus touchée par le séisme (plus de 225.000 morts et des milliers de disparus) faute d’infrastructures appropriées. Si c’était Bruxelles qui avait été touché, les humanitaires n'auraient pas eu de difficultés à acheminer de l’aide au lieu affecté. Le Japon a toujours été touché par des séismes de magnitude comparable, mais les dégâts n’ont jamais été aussi énormes que ceux des pays pauvres comme Haïti. C’est après le « Tsunami » que les pays les plus industrialisés, les plus techniquement riches avaient eu l’idée d’instaurer un système de prévoir une nouvelle catastrophe de telle ampleur dans cette région touchée. Aujourd’hui, on commence seulement à envisager d'installer, en Haïti ou aux Caraïbes, une technique d’avertissement ou d’alerte en vue de prévenir les habitants de la région d'une catastrophe potentielle ; alors qu'aux Etats-Unis, on en est déjà à évacuer, préventivement, les gens avant l’arrivée de Catherine ou autres ouragans.

 

Dans les pays pauvres, dépourvus d’infrastructures, c’est le Système « médecin après la mort ». J’ai vécu le cas en janvier 2002, lors de l’irruption volcanique à Goma (R.D. Congo), de Nyiragongo. C’est la population elle-même qui avait organisé sa propre évacuation. Dans d’autres contextes, ce sont toujours les pays pauvres qui sont victimes et plus affectés par les effets de guerres, du réchauffement climatique, du versement des déchets industriels, etc. entretenus par les pays dits civilisés et industriels. Ces pays font alors semblant d’apporter l’aide dite « humanitaire » : ce système que j’ai nommé « Médecin après la mort ».
 
Les populations de pays pauvres, victimes de tous les maux, sont aussi dirigées par des hommes inconscients, non responsables, mais soutenus et protégés, parfois sous prétexte de « Démocratie déguisée »
(laquelle ?) par les pays occidentaux. Au nom de cette démocratie déguisée, ces pays pauvres manquent toujours d’infrastructures appropriées pour leur développement intégral.

 

Les intérêts occidentaux laissent penser, toujours, que les droits prétendus de l’Homme seraient violés en Afrique. Nous voyons des anciens dirigeants africains traînés devant des cours internationales, accusés d'être des violateurs de droits humains. Mais quelque part, on dit que les multinationales sont celles qui financent à 90 % les guerres... Et qui sont elles ? On vous dira qu'elles sont souvent représentées par des anciens députés de pays occidentaux, des sénateurs américains, etc. Mais jamais ceux-là ne seront poursuivis. A notre connaissance, il y a des infractions qualifiées de participations criminelles ; c'est-à-dire, on peut soit être l’auteur matériel de l’acte ou coauteur ou encore complice...

 

Jamais, nous n’avons vu devant les cours internationales des coauteurs de crimes avec les dirigeants Africains… Cela ne signifie pas que nous applaudissons les actes criminels de ces dirigeants, ils doivent être poursuivis, mais en toute justice et équité ; c'est-à-dire que tous ceux qui ont pris part à la commission de l’acte, doivent subir aussi la rigueur de la loi.

 

Mes chers citoyens du monde ; étant donné que pour nous, la vie sur cette planète est en vérité un système d’échanges et de coopération entre tous les êtres, cela veut dire que ces êtres disposent d’un seul moyen de vivre en harmonie les uns avec les autres : l’Amour.

 

 

Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Solidarité Bonne Volonté/Goma, RD Congo
BP 78 Gisenyi./Rwanda










Article 8

Envoi d'Alix Renaud : http://www3.sympatico.ca/alix.renaud








COMPLOT MIS À JOUR EN BOLIVIE

 

par Jean-Guy Allard




Page d'origine : http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2049

 

08 février 2010
Tandis que les autorités nord-américaines soumettent à des fouilles dites intégrales les voyageurs en provenance de quatorze pays y compris - sans justification aucune - Cuba, les terroristes liés à l’extrême droite d’Amérique latine continuent à trouver refuge en territoire nord-américain.

 

Le dernier représentant de cette mafia d’entrepreneurs putschistes latino-américains à se présenter à Miami est l’opposant bolivien de la région de Santa Cruz, Branko Marinkovic, que la justice de ce pays des Andes vient de dénoncer comme principal appui financier et complice de la bande terroriste désarticulée dans ce département en 2009.

 

Le service bolivien de l’Immigration a confirmé au ministère public que Marinkovic a quitté le pays le 26 juin 2009, de l’aéroport international de Viru Viru Santa Cruz sur un vol dont la destination était Miami, États-Unis.

 

Le 16 avril 2009, un groupe de l’Unité tactique de la résolution de crise de la police bolivienne a fait irruption dans l’hôtel Las Américas, de Santa Cruz et a surpris un commando paramilitaire recruté et financé par Marinkovic et d’autres conspirateurs.

 

Les mercenaires européens Eduardo Rózsa Flores (croate), Michael Dwyer (irlandais) et Árpád Magyarosi (roumano-hongrois) ont péri dans l’opération policière. Les terroristes préparaient un attentat pour assassiner le président bolivien, Evo Morales.

 

Le ministère public bolivien vient d’annoncer que les preuves réunies au cours des derniers mois démontrent la responsabilité de Marinkovic et d’autres entrepreneurs également liés à la trame terroristae.

 

Selon les enquêteurs, Marinkovic a financé la cellule terroriste composée de Rózsa Flores, Dwyer, Magyarosi ainsi que Mario Tadic, détenu dans l’opération avec le Hongrois Elod Tóasó. Il est prouvé que Marinkovic a remis 200 000 dollars aux terroristes pour l’achat d’armes.

 

Considéré comme étant l’un des grands propriétaires de terres agricoles de Bolivie, Branko Marinkovic, est né le 21 août 1967 à Santa Cruz de la Sierra. Il est fils d’un nazi oustachi réfugié en Bolivie et a étudié à l’Université du Texas, aux USA.

 

Marinkovic a aussi financé les éléments sécessionnistes opposés au gouvernement du président Evo Morales, qui ont provoqué de graves incidents en septembre 2006 à Santa Cruz de la Sierra et autres villes de l’est de la Bolivie.

 

D’origine croate, Rosza Flores, le chef du groupe de mercenaires financé par Marinkovic, a appartenu, en Hongrie où il a résidé, à des cercles liés au parti néonazi Jobbik.

 

Par ailleurs, on a observé comment une organisation séparatiste dirigée par Marinkovic, le groupe FULIDE, appartient au Réseau libéral d’Amérique latine (RELIAL), financé et orienté par la fondation allemande Friedrich Naumann Stiftung (FNS).

 

FULIDE a la particularité d’exhiber des croix gammées dans ses manifestations. On sait aussi que le groupe terroriste de Rosza Flores a été conseillé par Jorge Mones Ruiz, capo de UnoAmérica, fondation fasciste associée à la CIA.

 

De telles organisations d’extrême droite font partie de la toile d’araignée qui réunit divers groupes qui sont apparus au grand jour au cours des derniers mois, aux côtés des putschistes du Honduras, dirigés par l’entrepreneur Roberto Micheletti.

 

Entre autres appuis du régime de Tegucigalpa, on a retrouvé le terroriste d’origine cubaine Armando Valladares, associé aux activités de déstabilisation de Marinkovic.

 

En Bolivie, où il a séjourné, Valladares a agi sous le couvert de l’organisation nord-américaine Human Rights Foundation dont le représentant bolivien, Hugo Achá Melgar, s’est aussi réfugié aux États-Unis après avoir été dénoncé pour sa complicité avec la bande de Rosza Flores.

 

Au Venezuela, la FNS s’est jointe à l’énorme chœur des organisations de droite alignées sur le Département d’État qui prêchent en faveur de politiques néo-libérales, avec d’énormes budgets fournis par la USAID et la National Endowment for Democracy.

 


Jean-Guy ALLARD

 

 

 

Voir également :

 

"Qui sommes-nous ?" de ce sympathique "L’aut’journal" :
http://lautjournal.info/default.aspx?page=29
"journal indépendant, indépendantiste et progressiste../... publié par les Éditions du Renouveau québécois : un organisme sans but lucratif (OSBL)  .../... Fondée en 1984, la version sur support papier est publiée à chaque mois à 20 000 exemplaires et distribuée sur l’ensemble du territoire québécois."










Article 9

Envoi par Jean Dornac : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/









J'AI AIME MON PAYS




J’ai aimé mon pays,
Ce havre pour tant d’âmes
Bannies de tout bonheur.
J’ai aimé cette contrée
Capable de concevoir
La Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

 

Les rêves de mon enfance,
Mes espérances, ma fierté,
Ma foi en son destin,
Toi, l’insatiable Président,
Tu les jettes dans la mare visqueuse,
Des tristes foires aux intérêts.

 

Je ne reconnais plus ma nation,
Je n’aime pas ce que tu fondes
Avec l’indécente complicité
Des charlatans qui t’ont fait roi,
Pâle souverain sans couronne ni cœur,
Marionnette au service des marchands !

 

J’ai honte que tu fasses de cette Terre d’Accueil
Le lit des privilégiés, la demeure des fanatismes ;
J’ai honte que tu puisses jeter les pauvres et petits
Aux mains des juges, après celles de tes policiers.
Comment peux-tu renier si grossièrement
Les droits légués par nos illustres aînés ?

 

Qu’elle est funeste, ton œuvre !
Où donc est ton âme, Président ?
Pour te croire tout puissant
Faut-il que tu enfermes
Des femmes et des enfants
Dans d’infectes prisons ?

 

Faut-il donc que tu jettes,
Tant de jeunes exclus du travail,
Aux vents mauvais de l’hiver,
Sans autre abri que la rue,
Sans autre espérance
Que de périr au plus vite ?

 

Pour être grand et digne,
Selon les injonctions de ton orgueil,
Faut-il toujours sonner l’hallali
Contre un sang venu d’ailleurs
Que toi et les tiens prétendez impur ?
Faut-il chasser jusqu’à leurs enfants ?

 

Faut-il que nous subissions le drapeau
Planté au droit de nos écoles ?
Pourquoi pas une guillotine
Rappelant que les résistants
Devront perdre leur tête 
Pour prix de trop d’humanisme ?

 

Nos enfants devront-ils crier à tue-tête
Le chant barbare, ignorant l’amour,
Cet alibi de vos haines de puissants ?
Et tu voudrais brûler sous le feu de tes juges
Les élèves trop vivants
Qui te déplaisent dès leurs treize ans…

 

Mon pays, sous ton impulsion,
Devient un comptoir d’estaminet
Pour racistes écervelés.
Et tu fais d’un monde de culture
Un désert sans beauté,
Livré au triste cercle des boursiers.

 

Tu vends notre verbe,
Ce trésor des grands esprits,
Aux êtres incultes et avides,
Uniquement préoccupés
De parler un idiome sans âme
Juste utile pour la cause des camelots.

 

Tu vis de peur et sans confiance,
Nous tous, coupables ou innocents,
Tu veux nous mettre en fiches
Et transformer tes argousins
En voyeurs de nos vies intimes
Et en obsédés du chiffre à t’offrir.

 

Feras-tu taire le poète
Qui te brave par ses mots ?
Jetteras-tu dans tes geôles
Les âmes trop pures
Qui, bras ouverts,
Osent encore aimer l’humain sans frontière ?

 

Espères-tu arrêter le vent ?
Il s’insinue partout,
En dépit de tes lois
De musellement et de peur.
Arrête-le ici,
Il renaîtra là-bas !

 

La liberté te renversera,
L’égalité t’a déjà condamné,
La fraternité s’imposera
Chassant les puissants
Dans les ténèbres
D’un monde sordide…

 

Tes mots trop mielleux,
Démentis par tes actes ténébreux,
Hurlent le viol de la vérité !

 

Que sont les poètes devenus
En douce France ?...

 


© Jean DORNAC
Paris, le 15 février 2010











Dernière modification : 18.03.10, 00:54:00