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Du vendredi 11 septembre 2009



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Sommaire

Article 1 : ARRETER LES FRAIS !

par Jean-Jacques REY

Article 2 : AVENIR DE LA MONNAIE : ni étatismes, ni individualismes privés

par Michel PORTAL

Article 3 : REFONDER LE SYSTEME SOCIAL AVEC LE REVENU D’EXISTENCE

par Collectif des citoyens pour le Revenu de vie

Article 4 : ENFANTS EN RETENTION, PARENTS EXPULSES, ASSEZ !

par Réseau Éducation Sans Frontières

Article 5 : AUTRE PROPOSITION D'AVENIR

par Marc VELLA et Cathy MASSEUS

Article 6 : QUELQUES CONSIDERATIONS SUR LA VACCINATION ET LE PROFIT

par Guy RICHART

Article 7 : LE HONDURAS, LIGNE DE FRONT POUR LA DEMOCRATIE

par ATTAC-France

Article 8 : CES PALESTINIENS QUI NE DORMENT JAMAIS

par Magali AUDION

Article 9 : LA PALESTINE VIVRA

par Kacem LOUBAY



Article 1




ARRETER LES FRAIS
!




Dans notre (petite) histoire humaine, c’est une des premières fois sinon la première, que nous avons une telle proportion d’aînés devenus adultes non référents et même brutalement « dé-référencés » si j’ose dire ! … Ils sont dépassés par une évolution technologique, ultra-rapide, dont le profit est confisqué par les dites élites et l’oligarchie financière, et ils en ont peur ; car le fond du problème, c’est qu’ils ne comprennent pas le changement de mentalité qui va de pair, et qui les dépossèdent en quelque sorte de leur dignité. Chaque jour un peu plus, ils sont de moins en moins générateurs d’influence dans la Cité, quand ce n’est pas le fait d’être privé d’autonomie. Imaginez le malaise qui favorise les frustrations et alimente les malaises sociaux jusqu’à l’intransigeance ! Certains vivent cela comme un drame personnel et voudraient étouffer les autres dedans. Dans un milieu peu ouvert : exemple, les friches industrielles de nos sociétés modernes, tous les indicateurs sont dans la zone critique. Voilà qui est et sera à l’origine de bien des incompréhensions et de complications sans fin…

 

D’une manière générale, cette fermentation des esprits signe la crise morale d’une nation (certains de mes correspondants étrangers parlent même de décadence) elle précède invariablement de grands évènements. En attendant, la dite fermentation favorise à court terme les pouvoirs conservateurs. On peut s’y attendre : dans la plupart des nations en Europe, ils vont nous rejouer Fort Alamo en stock, mais c’est plutôt Diên Biên Phu qui se profile à l’horizon… Pour avoir surfer là-dessus, Sarko-sa et sa bande de boys-scouts ont commis une grave erreur d’appréciation. Ils ont joué sur le court terme, la tentation du pouvoir. Ils ne seront pas quittes… Attention, le prix sera peut-être lourd à payer ! De faire tomber des milliers et des millions de gens pour rien, cela ne les dérange pas trop et pas simplement en termes de propagande. Le credo libéral des « gentils opérateurs», genre les porte-serviettes à l’OCDE, c’est terminé : avec les « néocons » on est plutôt dans massacre à la tronçonneuse !

 

Autant être lucide : dans la vue la plus large, les mutations sévères, en cours, dans les différentes facettes de l’activité humaine, nous préparent un changement de civilisation. Il avait été annoncé, à leur manière, par des peuples dits « premiers ». Mais en fin de compte, c’est une justice immanente qui va rentrer en action : celle de la Création, celle de la Nature, celle de la Vie, et Celle que j’appelle « Maman Mer » a déjà ouvert le bal, qu’on regarde autour et au-delà des murs ! … Comme le disaient récemment, certains, sur un sujet annexe : « la fin de la récréation est terminée » ! Les scientifiques, avec le petit bout de leur lorgnette, ne font qu’étudier « la bête » mais ils n’arrêtent pas son cours… Les marchands du temple "Consommation" vont bientôt être renvoyés à leur catacombes, ils ont bien assez creusé le trou des autres ! Et ce n’est pas de nous vendre quelques savonnettes écologiques en plus qui y changera quelque chose, même avec les avocats et les meilleurs vendeurs du monde… Fiasco, zéro pointé, leur monde !

 

Je lisais l’autre jour (en août 2009) qu’un trader américain allait recevoir un bonus de 98 millions de dollars : un espèce de record, cela va de soi ! Alors que les banques du pays qui ne sont pas en faillite, ont été renflouées à coups de milliards venant du contribuable… Le peuple américain est vraiment pris pour une masse de pauvres imbéciles ; mais chez nous, vous croyez que c’est mieux ? … Et en plus, dès qu’elles sont renflouées, ces banques augmentent le coût d’emprunter, à commencer pour l’Etat qui les a sauvées, sans compter la multiplication des frais qu’elles font payer aux clients qui leur confient leurs économies, et, avec lesquelles, elles spéculent, c’est à dire : détournent en grande partie les flux financiers de l’économie réelle, etc. Moi, je vais poser une question maintenant que beaucoup de monde doit se poser sans doute : à quoi, ils servent, ces flambeurs au juste ? J’ai vu et entendu dans le passé, des tas de gens se faire traiter de parasites et d'escrocs, même s’ils proposaient quelque chose d’enrichissant pour la société ; mais alors, les banquiers (une majorité parmi eux), c’est quoi qu’ils font qui nous rende service ? Loin de moi, la tentation de tomber dans la démagogie, mais quand on observe que les droits fondamentaux de millions d’êtres humains sont ignorés voire déniés, rien qu’à cause de ces types, que penser d’un système qui ne peut se passer d’eux ? …

 

Ce système, telle qu’est filée, la toile d’araignée de la finance mondiale, ce système est complètement pourri et je dirai même, débile ! Il faut revoir ses fondements pour recommencer la vie en société et assainir les relations internationales. Si les méthodes brutales ont toujours été contre-productives, s’il est puéril d’exiger tout et tout de suite pour changer le monde, les responsables et les plus calés en sciences économiques doivent s’atteler sans tarder à une refonte complète du système et de ses objectifs, avec tous les moyens nécessaires. Je suis sûr que les peuples, partout sur la Terre, ne demandent que cela : qu’on en finisse, une bonne fois pour toutes, avec l’économie casino et ses affidés qui ne produisent rien par eux-même, mais qui, de fait, vampirisent l’économie réelle dans leur monde virtuel…  Seules, l’éducation et la culture, permettent d’élever l’humain, et non pas les considérations utilitaristes ou la position sociale, surtout basées sur des jeux d’argent : voilà une de mes convictions profondes.



Jean-Jacques REY










Article 2

Envoi par Michel Portal : http://www.auray.fr/vie-associative/les-associations/education-famille/la-liste-alphabetique/







AVENIR DE LA MONNAIE

ni étatismes, ni individualismes privés




Eléments vers une monnaie honnête

 


L’argent n’est pas tout mais la monnaie se retrouve dans toutes les cultures. Artificiel - et seulement légal - l’argent rattrape pourtant tout le monde: riche ou misérable, de droite comme de gauche, croyant ou incroyant, etc... et partout sur la planète ! Donnons force publique, et pas simplement étatique, à ce lieu commun objectif. Les banquiers privés anonymes comme les états-propriétaires ont montré leur double incapacité à accomplir cette tâche: distribuer une monnaie saine.

 

Beaucoup disent "L'argent est le nerf de la guerre". Si nous le domestiquions, il pourrait devenir instrument de paix. Pour transformer “le mauvais maître en bon serviteur” nous devons constituer un pouvoir monétaire; indépendant au maximum de l’exécutif et du législatif, inspiré par le judiciaire et ancré dans l'esprit de démocratie: un pouvoir “monétatif”(1).

 

Pour ce pouvoir monétaire que les citoyens ont à forger, des élections classiques ne sont pas adaptées: elles sont poreuses à l’argent, l'histoire le montre! D’autre part les politiciens, de leur aveu même, sont déjà surchargés de travail et de responsabilités: ce ne serait pas sage de leur en attribuer davantage.

 

Nous pensons qu’un "gouvernement de l'argent" et donc des banques locales, commerciales, d’états, mondiales ou autres institutions financières, est possible au moyen de conseils citoyens attachés à chaque organisme s'occupant de monnaie. Ces conseils regrouperaient une majorité de citoyen-nes tirés au sort et acceptant cette charge. A ces tirés au hasard il conviendrait d'ajouter des élus des travailleurs de la banque et des contributions afin de garantir une compétence financière. De nombreuses personnes peuvent penser qu'il s'agit là d'une forme d'abandon du suffrage universel, mais il n'en est rien. La monnaie, répétons-le, touche tout le monde (comme la justice). Chacun a une expérience et peut intervenir (2).

 

Nous ne devons pas voir le système bancaire comme monolithique, entièrement mauvais ou trop compliqué. Il va du plus humain au pire gangstérisme pillant tout, y compris les fonds publics. Suivant les pays, des banques, de nombreuses petites banques honnêtes ou réellement mutualistes et participatives existent ou peuvent se créer localement. Cette banque près des intérêts des populations peut sortir d'une timidité par rapport aux argentiers dominants et autres méga-banques de spéculation et de contrôle partial des crédits. Appuyée sur des forces citoyennes, elle peut en accord avec les forces politiques de proximité, déclencher un mouvement d'appropriation légitime des monnaies par leurs acteurs pour dépasser la crise... Des citoyen-nes peuvent prendre l’habitude d’aller voir leurs banquiers - non plus seulement individuellement - mais en délégation, comme ils rencontrent leurs élus politiques. Ceci afin de négocier des crédits plus équitables...voire se mettre d'accord le jour venu sur une diffusion de monnaie locale de résistance et de partage... garantie par des spécialistes.

 

Beaucoup disent que ces propositions sont intéressantes, mais pour qu'elles puissent atteindre l'efficacité il faut réexaminer en profondeur le travail des banques et autres institutions financières.
Effectivement il y a deux "métiers" à démêler pour sortir de la crise monétaire permanente et entrer dans un respect de l'écologie et de l'activité de chacun; rémunérée ou pas.

 

- Soient les banques et institutions financières spéculent et "font de l'argent avec de l'argent" (non-sens économique) et elles relèvent socialement d'un système d'impôts et de taxes mondial à l'heure des "paradis fiscaux".
- Soient elles gardent les dépôts de leurs clients et organisent le crédit à l'économie réelle en mettant en relation emprunteurs et prêteurs à des taux tenant compte de l'inflation-déflation et de la croissance-décroissance mais en tous cas éloignés de l'usure (3).

 

Il faudra qu'elles choisissent entre ces deux métiers. Et nous devons soutenir cette seconde banque-là - locale voire artisanale - contre les gangsters prédateurs spéculateurs.
Les gens de Wörgl (1932-1933) en Autriche ou de Lignières (1956-1958) en France, pour s'en tenir à ces deux cas car il y en a d'autres, ont défriché la voie et nous montrent un chemin.
C'est un chemin d'honnêteté complète, irréprochable sur le plan financier, éthique. Une constante : s'il y a soutien politique local, il y a attaque par les hautes sphères politiques qui n'hésitent pas à utiliser une justice instrumentalisée. Il faut se préparer à un combat résolument non-violent mais déterminé. Sans concessions à l'égard de ceux qui en sont encore à vouloir faire exister Mammon.

 


Notes : 


(1)
pour parler à l'allemande.
 
(2)
Le modèle non-utopique existant dans le cadre du pouvoir judiciaire, est celui du jury de cour d’assises. Il réunit citoyennes et citoyens tirés au sort avec des juges professionnels pour assurer la compétence. Les résultats de ce type de jury mixte sont supérieurs à ceux des jurys uniquement professionnels ou exclusivement amateurs. Le tirage au sort figurait déjà au programme de la première tentative démocratique.

 

(3) Ce qui n'est pas le cas actuellement où les méga-banques cachent leurs prédations sur la consommation derrière des sociétés de crédit qui sont en fait leurs filiales et prêtent à des taux scandaleux.

 

 

 

Le mal des gangsters prédateurs spéculateurs.

 


Pour en savoir plus. Je ne suis pas un pro de la monnaie et je ne vais pas le devenir. La monnaie ordinaire va de mains en mains et normalement sert plusieurs fois. Avec une monnaie qui circule bien on n'a pas besoin de masses monétaires énormes. Mais au total, les monnaies officielles actuelles circulent très mal. Elles sont gangrenées par la thésaurisation qui immobilise et la spéculation qui engendre une circulation intense sans effets économiques positifs et avec des risques négatifs pour les entreprises réelles. La monnaie spéculative (très majoritaire, actuellement de 93% à 97% des transactions. Cela indique le niveau de notre "congestion" monétaire) va hyper-vite d'un "paradis" à un autre. Cela fabrique soi-disant "de l'argent avec l'argent". En réalité c'est seulement de l'argent qui change de poche. Il y a des spéculateurs voleurs et des spéculateurs volés. Cette monnaie qui en apparence va très vite est en réalité immobilisée pour la population et l'économie réelle. Elle "rapporte" sans coûter alors que tous les autres biens et services occasionnent des frais de garde ou de conservation.

 

Si le vol s'arrêtait entre méga-banques on pourrait en sourire. Mais une drogue est une drogue. Un trader et sa banque, un joueur en état de manque est prêt à tout pour se refaire! Il vend alors du réel et nombre d'entreprise sont mises en panne et les travailleurs au chômage. Par cette suite la spéculation vole, confisque, stérilise de l'énergie humaine et la dirige.
 
La monnaie possédée par des banques et autres institutions financières qui jouent au casino, ne contribue pas ou peu à faire tourner l'économie (ou alors pour des projets qui ont peu à voir avec l'intérêt général). Pour la majorité des gens et des entreprises utiles, c'est l'anémie monétaire permanente plus ou moins grave.

 

Le pillage s'accentue aussi à travers des intérêts prélevés en chaîne tout au long des processus productifs. Intérêts sur les fonds prêtés aux entreprises. Intérêts sur des prêts à la consommation à des taux usuriers. Sur un bien ou un service les intérêts cumulés peuvent facilement représenter la moitié du prix payé.

 

La bourse au jour le jour devrait être fortement taxée. Ce rythme de prêts journaliers, par semaine ou quinzaine n'a rien à voir avec les nécessités des entreprises réellement productrices de biens et de services. La prise de risque est une nécessité de l'innovation, mais la spéculation est un mal. Il est indispensable de revenir les pieds sur terre et de taxer de plus en plus les transactions au jour le jour et les produits financiers qui ne fabriquent de l'argent qu'à partir d'argent. Ces taxes pourraient alimenter un légitime pouvoir supra-national né d'une ONU plus opérationnelle.

 

L'affreuse confiscation est bien installée. Tous les états même les mieux gérés tombent dans les dettes. Les états et des services publics qui ne peuvent (article 104 de Maastricht ou 123 de Lisbonne) battre monnaie souverainement doivent eux aussi passer par des prêts privés.

 

 

 

Ethique et rationalité

 


Pour mieux imaginer comment sortir d'une crise multiséculaire, il faut regarder les choses de l'argent où nous trempons tous, par un autre bout: celui de la fraternité humaine et des valeurs éthiques, conditions du "vivre ensemble". Quelle est la source de la valeur monétaire ? Cette valeur n'est jamais dans le billet ni dans l'or ou autre "refuge" artistique ou diamantaire qui la cache et la réifie. La valeur est dans les échanges humains eux-mêmes. Ceux-ci sont faussés, découragés ou poussés à la violence par une monnaie partiale qui enrichit les riches et multiplie les pauvres. Au contraire ils sont enrichis et facilités par une monnaie équitable irriguant l'ensemble du corps social et donnant confiance. Le battage de cette monnaie - quel que soit l'étendue de son territoire - appartient aux peuples dans le cadre d'une éthique extrêmement attentive à la justice. Banque de Law, assignats et accreditos argentins n'ont pas disparus pour rien...ils balisent des impasses.
 
Si des monnaies craquent à cause de cupidités et de malhonnêtetés accumulées et deviennent incapables de se réformer, il faut en installer d'autres, nettement plus fidèles à l'échange équitable entre individus également dignes. Ceci a presque été pratiqué en 1945 lorsque la république fédérale d'Allemagne ruinée après la guerre a créé un Deutsch Mark longtemps exemplaire. Auparavant ceci avait été pratiqué avec succès localement. Et réprimé - dès que la réussite arrive - par les institutions officielles (gouvernements et justice de l'époque). Mais des Wörgl (1932-33) et des Lignières (1956-58) honnêtes et multipliées ne pourront être interdites sur l'ensemble des cinq continents. La crise actuelle est loin d'être finie, elle provoque des tentatives monétaires autonomes ( SEL, WIR, Argentine 1998, Allemagne, Espagne, France, Italie, Angleterre 2008, etc...). Un esprit de "fédération de monnaies équitables" capable de chasser les monnaies perverses peut arriver assez vite à l'heure d'internent.
 
Plus les autorités monétaires et politiques mondiales manifestent un "manque de courage", une complicité pour éviter d'affronter la réalité de la captation de richesse induite par le système monétaire en vigueur, plus les réactions défensives seront nombreuses. Ca vaut mieux que les écroulements sociaux ou les chantages violents... Ca n'aura pas que des avantages... ni que des inconvénients ! Ce sera un retour à l'essentiel, au nécessaire, à la simplicité, au local à plus d'écologie. Ce sera aussi une démarche vers la généralisation de versement de revenus non liés au travail puisque le travail n'est plus garanti à tous dans les faits. Cette distribution à tous d'une part significative du PIB est la parade pour éviter des catastrophes en nous mettant de fait "ensemble". Depuis que, dès les débuts du XXième siècle, l'abondance de production est possible grâce aux machines. L'abondance des biens et services de base est possible pour tous, mais elle est systématiquement annulée par une soi-disant surproduction. Cette surproduction est factice et résulte du fait que des milliards de personnes sont insolvables. Un revenu de dignité non lié à un emploi rémunéré, pourrait anéantir cette insolvabilité et permettre d'acheter du lait ou autres denrées "surproduites"! Fin de la faim ?

 

Il ne faut pas croire que la majorité des gens resterait oisifs avec un modeste revenu sans travail! Le bénévolat, les travaux séculaires des femmes au foyer, non-rémunérés et combien utiles, l'auto-entreprise - au noir s'il le faut - les activités créatrices inventées pour survivre ont toujours existé et pourront se développer plus largement et plus librement.
 
Parmi les modifications du climat humain (premier climat risquant de se dégrader ou de s'améliorer) on peut espérer en premier un climat  plus convivial, moins crispé et plus coopératif. Sans doute faut-il aussi avoir l'intelligence de mutualiser la recherche et l'échange des trouvailles des uns et des autres. Certaines multi-nationales après avoir tenu indûment le haut du pavé seront mises en vente par tranches. Qui s'en plaindra?

 

Bien des projets économiques sont certainement démesurés mais, plus gravement encore, mal orientés. Les priorités devraient viser :
- l'agriculture (biocompatible, soutenable, durable, évidemment),
- une éducation initiale et permanente la plus largement répandue (avec un espéranto libre comme base linguistique de la diversité des nations pour faciliter une intercompréhension populaire)
- une baisse importante de l'énergie humaine consacrée au militaire violent. L'attaque militaire (chaude ou froide, nucléaire ou pas) doit être déclarée hors la loi. Une armée n'est légitime que sur son propre territoire et pour sa défense. La suppression de l'attaque est une utopie, mais l'éthique et l'intérêt bien compris la soutiennent. Elle a le mérite d'être "frontièrement" claire et modifie profondément la liste des états et des forces privées observables comme "voyous".

 


En résumé pour faire évoluer les choses économiques et monétaires à l'abri des idéologies religieuses, antireligieuses ou politiques, nous trouvons comme solution la création d'un "pouvoir monétatif" à constituer le plus indépendamment possible des pouvoirs exécutif, législatif et même judiciaire (bien qu'il s'en rapproche).

 


Michel PORTAL

 

 

Autres pistes de réflexion :

 

Vers un meilleur système monétaire :
http://www.trazibule.fr/monnaie-sociale.php

 









Article 3

Envoi par Appel pour le revenu de vie : http://appelpourlerevenudevie.org/







REFONDER LE SYSTEME SOCIAL

AVEC LE REVENU D’EXISTENCE




« SANS REVENU, POINT DE CITOYEN », Thomas Paine 1789

 


page d'origine :
http://appelpourlerevenudevie.org/?p=428

 

Le 18 août 2009

 

L’Allocation de rentrée scolaire, et après ?


Alors que l’allocation de rentrée scolaire sera versée cette semaine, des comités citoyens militent pour l’instauration d’un Revenu d’Existence inconditionnel qui devrait remplacer une partie des prestations actuelles dans un souci d’efficacité et de justice sociale.

 

L’allocation de rentrée scolaire sera versée cette année le mercredi 19 août à 2,9 millions de bénéficiaires. D’un montant compris entre 280 euros (pour un enfant de 6 à 10 ans), et 306 euros (pour un enfant de 15 à 18 ans), elle représente un coût global pour la collectivité de 1,5 milliards d’Euros. (1)

 

L’allocation de rentrée scolaire est l’une des 150 allocations (et plus) versées aux français selon des critères complexes, encadrés par des systèmes de contrôle très coûteux. À notre avis, ce système d’allocations, justifié en son temps, est aujourd’hui dépassé.

 

Les ressources de l’État sont en diminution continuelle en raison de la concurrence que le reste du monde fait subir à notre système fiscal et social. Les revenus d’activité stagnent, voire diminuent depuis 30 ans (2) tant la concurrence que se livrent les entreprises est grande face à la rareté de la demande solvable. Le manque de revenu des plus modestes a pour conséquence une baisse de prix impliquant une baisse systémique du coût du travail, et donc à la clé une baisse des prélèvements fiscaux et de la redistribution.

 

II est vain d’attendre que le retour de la croissance entraîne mécaniquement la création d’emplois. Il faut sortir de la course à l’endettement des ménages, des entreprises et des États.

 

L’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (A.I.R.E.) propose depuis des années une alternative permettant de réconcilier revenu d’activité et redistribution : verser un Revenu d’Existence inconditionnel à tout citoyen de sa naissance à son dernier souffle, cumulable avec tout autre revenu d’activité. Loin d’être une utopie, le Revenu d’Existence a été calculé de façon précise par Yoland Bresson dès 1983 et confirmé par de nombreux économistes et grands commis de l’Etat.

 

Ce revenu peut être déterminé pour chaque pays et il a vocation à devenir universel, ce qui, au delà de lutter contre la pauvreté, aurait pour conséquence de limiter le dumping social entre les pays.

 

Dans un premier temps, il s’agira de fusionner la plupart des allocations en une seule, versée à tous les citoyens (enfants, adultes actifs ou inactifs et retraités) sans conditions de ressources - ce qui réduit à néant ou presque les frais liés aux systèmes de contrôle actuels.

 

Dans un deuxième temps, il faudra mettre la création monétaire au service du citoyen plutôt que de la spéculation financière…

 

Le Revenu d’Existence, indexé sur la richesse nationale n’est pas une allocation mais une rente citoyenne tirée du capital humain construit par toutes les générations passées et présentes. De ce fait, il peut être assimilé à un héritage, versé “parce que l’on est vivant” et non “pour vivre”.

 

Tous les partis politiques français étudient cette solution de bon sens de manière plus ou moins officielle (3), mais très peu osent encore formuler clairement une proposition à leur électorat.

 

Le Gouvernement actuel avait été approché par l’A.I.R.E. nationale et le cabinet du Premier Ministre avait commandé une étude de faisabilité dans ce sens. Aucune réponse à ce jour n’a été enregistrée par l’A.I.R.E.

 

 

Le communiqué ci-dessus a été rédigé à plusieurs mains sur
http://etherpad.com/rG3hZ1Ri9N

par

Collectif des citoyens pour le Revenu de vie

 

 

 

Aidez-nous à promouvoir le Revenu d’Existence et informez-vous :

 

* http://www.basicincome.org/bien/ , le site du réseau mondial
*
http://www.revenudexistence.org , le site de l’A.I.R.E. nationale
*
http://www.revenu-existence.org , le site de l’A.I.R.E. 82 (Montauban)
*
http://www.allocationuniverselle.com , Étude comparative entre système actuel et Revenu d’Existence, par Marc de Basquiat.
* Proposition de “Revenu Minimum de Dignité”, par Bruno Lemaire :
http://www.contre-feux.com/economie/le-revenu-minimum-de-dignite.php

 


Signez l’appel pour le revenu de vie :  http://appelpourlerevenudevie.org

 


SOURCES :

 

(1) AFP: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jOaRLFwt4jQtF42Urjb9v0L-c7RA
(2) INSEE : (http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/salfra07ac.pdf (page 12)
(3) Par exemple, le PS: durant le séminaire de Marcoussis visant à poser les bases du PS en vue de 2012 , “les dirigeants socialistes ont étudié des idées « innovantes voire provocatrices » émises par les militants. Comme celle, par exemple [...] d’instaurer un « revenu minimum d’existence (RME) ou allocation universelle pour tous, sans
conditions ni contrepartie » pour faire progresser le pouvoir d’achat.” (Le Figaro):
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/07/08/01002-20090708ARTFIG00004-aubry-pose-les-fondements-du-projet-socialiste-de-2012-.php

 

 

Pour approfondir :

 

Revenu Garanti et postfordisme par André Gorz publié en décembre 2006 dans la revue "EcoRev" :
http://ecorev.org/spip.php?article508

 

Le revenu de base inconditionnel dans un contexte de crise économique :
http://revenudebase.ch/fr/node/119

 

Dans le village du futur, un projet pilote de revenu de vie en Namibie :
http://data5.blog.de/media/686/3782686_090b5d605a_d.pdf

 

LE REVENU D’EXISTENCE par Frédéric Bosqué :
http://www.arecom-geneos.com/~fbosque/rev-exe/revenu-existence.pdf

 

Brouillons pour une constitution, propositions de réforme du système des aides sociales :
http://www.trazibule.fr/solution.php
dans
Nos sociétés génèrent des déséquilibres majeurs :
http://www.trazibule.fr/resume.php

 

Changer de système de production :
http://jeanzin.fr/index.php?post/2009/05/19/Changer-de-systeme-de-production

 

Dataware et économie de la contribution :
http://www.christian-faure.net/2009/06/14/dataware-et-economie-de-la-contribution/

 


Liste de discussion :

 

Association AIRE 82 à propos du lien entre Revenu d'Existence et réforme monétaire :
http://groups.google.fr/group/revenu-existence?hl=fr&pli=1

 


Vidéo :

 

le site http://revenuminimum.blogspot.com donne accès à une vidéo très pédagogique sur le revenu universel.
LA LEGITIMITE DU REVENU MINIMUM D’EXISTENCE Pour un nouveau contrat social
«
La pauvreté est la pire forme de violence » Gandhi
« Si un homme du XIXème siècle pouvait débarquer dans notre actualité la première chose dont il s’étonnerait, serait l’épuisement complet, l’assèchement radical, le tarissement de toute imagination politique ! Comment est-il possible qu’avec tant de possibilités technologiques, qu’avec autant des richesses matérielles et immatérielles accumulées, avec une telle diffusion de savoir-faire, avec un tel développement de la science, les syndicats et les partis politiques accouchent d’un vide d’action et de proposition ?

 


Actions :

 

- En Allemagne, des candidats directement issus du mouvement pour le Grundeinkommen (revenu de base) se présentent à la députation lors des prochaines élections au Bundestag :
http://www.grundeinkommen-bundestag.de/ ; (traduction en "français" par Google : http://is.gd/2I7BQ )

 

- L'Observatoire des Pratiques de Développement Local (OPDL) relaie le revenu de vie en Ardèche : autour de l'appel auquel nous nous associons, nous voulons ouvrir un vaste débat avec nos contemporains pour  qu'ils puissent s'exprimer librement avant que ce sujet des plus  importants ne devienne qu'un enjeu électoral une fois de plus, en prenant le risque qu'il soit définitivement enterré ou tellement transformé qu'il ne deviendrait qu'un replâtrage des aides déjà accordées autour du salariat. Nous proposons, avant que les politiques qui sont déjà en campagne pour la "prochaine", d'informer, de débattre sur notre territoire par des rencontres dans des lieux publics

commerces, cafés, salles polyvalentes...Nous lançons aussi un appel aux bénévoles pour équiper et faire circuler dans notre pays un bus d'information de l'appel pour le revenu de vie. 
OPDL, 82 bis, Avenue Jean Jaurès 076OO Vals le Bains,

correspondant : Bernard Bruyat, par le Net à : opdl(at)wanadoo.fr

 

- En Allemagne, une initiative sympathique se met en place un partout pour faire connaître le revenu de vie: "Die Krönungswelle", c'est à dire littéralement "le mouvement des couronnes". Il s'agit de rassemblements spontanés de citoyens portant tous des couronnes dorées en papier et les distribuant aux passants. http://www.kroenungswelle.net/ . Il se trouve que ce mouvement vient de lancer un bus rutilant comme celui proposé par Bernard Bruyat ci-dessus, comme quoi son idée est loin d'être irréaliste. Photo du bus: http://twitpic.com/gk7kj

 

- En Allemagne toujours, un congrès sur le Grundeikommen se tiendra du 11 au 13 septembre à Münich. Notons que l'un des sponsors dudit congrès est une banque. (GLS Bank) http://www.grundeinkommenskongress.de/









Article 4

Envoi par RESF : http://www.educationsansfrontieres.org/






sources

http://www.educationsansfrontieres.org/article21761.html ----------- http://www.educationsansfrontieres.org/article21646.html


ENFANTS EN RETENTION, PARENTS EXPULSES, ASSEZ !




Enfants en rétention, Parents expulsés ASSEZ !
La France est signataire de la Convention internationale des droits de l’Enfant, et pourtant...

 

Des familles sans papiers sont démembrées, le père ou la mère brutalement expulsé à des milliers de kilomètres tandis que l’un des parents et les enfants restent ici, souvent dans la misère et traumatisés à vie.

 

Des parents sans papiers sont arrêtés, menottés, rudoyés, humiliés sous les yeux de leurs enfants.

 

Des enfants sont privés de liberté avec leurs parents sans papiers dans les prisons pour étrangers de la République.

 

Des enfants, souvent nés et scolarisés en France, sont expulsés avec leurs parents vers des pays que les enfants n’ont parfois jamais vus et dont ils ne parlent pas la langue.

 

.../...

 

Vies sans papiers ! Vies brisées !
LA CHASSE A L’ENFANT DOIT PRENDRE FIN !

Laissons les grandir ici !
Ces faits se produisent près de chez vous.
Nous pouvons tous faire quelque chose pour les empêcher. Rejoignez les RESF :
www.educationsansfrontieres.org
Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris -
educsansfrontieres@free.fr

 

Qui sommes-nous ? Les organisations membres du Réseau...
http://www.educationsansfrontieres.org/article12.html

 

Un tract à portée générale sur la situation des enfants en rétention que vous pouvez télécharger et imprimer en format PDF.
http://www.educationsansfrontieres.org/article21815.html

 


Communiqué Resf / 4 septembre 2009
APRES LA CONFERENCE DE PRESSE DE M. BESSON

 

Les déclarations d’Eric Besson lors de sa conférence de presse du 3 septembre appellent quelques commentaires.
http://www.educationsansfrontieres.org/article22150.html

 

Il assure que « les parents [emprisonnés en CRA] sont libres de choisir d’amener ou pas leur enfants dans un centre de rétention ou de les confier à l’extérieur » et qu’il « ne suffit pas que l'on entre en France, que l'on inscrive son enfant à l'école pour qu'il y ait protection (ndlr: régularisation) des parents ». Arrogance, vulgarité, démagogie, M. Besson a vite appris de ses nouveaux amis. On dirait du Frédéric Lefèbvre !

 

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QUELQUES EXEMPLES RECENTS :

 

Le père de Chama (5 ans et ½) reste en rétention :
http://www.educationsansfrontieres.org/article22049.html
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Le cas de M. ABEL GABRIEL est exemplaire : il vit en France depuis 2002 et sa situation était connue de vos services. Il fait partie d’ailleurs de ces parents qui auraient pu être régularisés dès 2006 puisqu’il avait fait à cette date une demande de régularisation au titre de la circulaire Sarkozy. On aurait pu attendre que l’interpellation, puis la garde à vue de ce papa resté seul en charge de son enfant aient donné l’occasion à la Direction des Etrangers de se renseigner, de compléter le dossier et de prendre la mesure d’une situation humaine.

 

Au lieu de cela, c’est la logique du chiffre et le stakhanovisme de l’expulsion qui ont prévalu. Et cet épisode désastreux n’est hélas qu’un cas parmi beaucoup d’autres. Si cette procédure est légale, c’est donc bien la procédure qui est aveugle et inhumaine ; c’est donc bien la loi qui est profondément injuste et doit choquer les consciences. Une législation aux relents de plus en plus xénophobes, qui conduit la France à ignorer l’intérêt supérieur de l’enfant et le droit de vivre en famille, à piétiner de fait les engagements qu’elle a pris en signant les conventions internationales.
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Pour la régularisation de la famille Tang-Zhou :
http://www.educationsansfrontieres.org/article22222.html
http://resf.rusf63.free.fr/spip.php?article104
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Ping Zhou et Yuhua Tang sont chinois. Ils se sont mariés à Clermont-Ferrand en 2005 et ont eu deux petits garçons : Chen, 4 ans, scolarisé à l’école maternelle Nestor Perret à Clermont-Ferrand et Clément, 1 an.
Madame Zhou a étudié le français à l’université Blaise-Pascal puis a ouvert un commerce de restauration à Clermont-Ferrand en 2008.
Madame Zhou et Monsieur Tang ont investi tout leur argent et leur énergie pour ouvrir ce restaurant et se donner les moyens de vivre dignement en France.
Leurs enfants, nés à Clermont-Ferrand, ne connaissent que la France et Chen parle mieux le français que le chinois.
Madame Zhou et Monsieur Tang ne demandent rien d’autre que de pouvoir rester dans notre ville pour y vivre et élever leurs enfants grâce à leur travail.
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Père expulsé, famille démembrée : en Essonne aussi ! Séverin Yaho :
http://www.educationsansfrontieres.org/article22142.html

 

Pardon du rythme soutenu des alertes resf.info ces derniers temps : ce n'est pas nous qui décidons mais le président de la République. Une situation dédiée à M. Besson qui, dans sa conférence de presse a déclaré : « Il ne suffit pas que l'on entre en France, que l'on inscrive son enfant à l'école pour qu'il y ait protection (ndlr: régularisation) des parents ». La vie de Séverin Yaho est une gifle en réponse au "Il ne suffit que l'on entre en France" du ministre. 
 
Père expulsé, famille démembrée : en Essonne aussi !

 

Séverin Yaho est au centre de rétention  de Vincennes depuis le 20 août 2009. L’avion qui l’éloignera définitivement de sa famille est programmé pour samedi 5 septembre à 13h50. Séverin ne dort plus, il a perdu une dizaine de kilos en deux semaines.

 

Séverin Yaho est né au Cameroun en 1979. Sa mère quitte le foyer familial quand il a 3 ans. Son père, chauffeur de camion dans une société de carburants, est toujours sur les routes et confie l’enfant à une famille de sa connaissance en Centrafrique. Séverin a alors 5 ans.

 

Trois ans plus tard, son père décède dans un accident de la route. L’enfant reste dans sa famille d’accueil mais il est considéré comme une charge, maltraité, sans affection. Il s’enfuit vers l’âge de 17 ans quand le fils de la famille lui donne un coup de couteau dans la cuisse. Il vit alors dans la rue jusqu’au jour où un Ivoirien le prend sous son aile. Séverin travaille dans des restaurants pour gagner un peu d’argent. Un an plus tard, ils partent en Côte d’Ivoire. Séverin trouve du travail dans le port. Mais les relations se dégradent entre les deux hommes et il doit à nouveau partir. N’ayant plus d’attaches en Afrique, il décide de tenter sa chance en Europe. Il arrive par bateau à Marseille à 24 ans, sans papiers et rejoint la capitale. Il travaille et dort dans des restaurants.

 

En 2006, il se fait arrêter et est placé au centre de rétention de Plaisir. Le consulat du Cameroun refuse de lui délivrer un récépissé car il n’a aucun papier d’identité (normal, il a quitté le Cameroun à 3 ans et n’y est jamais retourné).

 

La même année, Séverin rencontre Josiane qui deviendra sa compagne. Josiane illumine sa vie. Avec le désespoir d’un homme qui va tout perdre, il crie son amour pour cette femme, la seule, dit-il, qui lui ait apporté de l’affection, celle qui lui « a rendu la vie tellement belle ».

 

Josiane a une petite fille de 4 ans, Cyrielle, qu’il aime immédiatement comme sa propre fille. Joyce naît le 3 décembre 2007. « Ma famille est ma seule richesse » dit-il.

 

La vie de la famille bascule le 10 juin 2009. Séverin est arrêté, condamné à une peine de prison et à une interdiction du territoire d’un an pour séjour irrégulier. Le 20 août 2009, on vient le chercher à la prison de la Santé pour le transférer au centre de rétention de Vincennes.

 

Considérant que son nom est à consonance camerounaise et qu’il s’habille comme un Camerounais, le consulat du Cameroun lui délivre un laissez-passer.

 

Cette famille très unie n’avait rien à se reprocher : Josiane, originaire de Centrafrique, est titulaire d’une carte de résident de 10 ans. Séverin qui n’a jamais pu déposer de dossier de régularisation car il n’avait pas de passeport enchaînait les petits boulots. Cyrielle est scolarisée à l’école Louis Pergaud à Ste Geneviève des Bois (91) et Joyce est un adorable bout de chou.

 

Cette famille va être écartelée samedi 5 septembre 2009 sur décision de l’Etat français.

 

Contacts : Catherine : 06  08 15  24 52 , Pascal : 06 71 62 87 97, Nadia : 06 10 55 35 21

 

 

Extraits et communiqués par le

RESF

Réseau Éducation Sans Frontières

 


Ministère de la rafle et du drapeau :

 

Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00  Standard 01 77 72 61 00

 

Ministre : eric.besson@iminidco.gouv.fr

 

Secrétaire général : secretariat.general@iminidco.gouv.fr

 

Directeur de cabinet :  christian.decharriere@iminidco.gouv.fr

 

Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr

 

Conseillère en communication : laure.frugier@iminidco.gouv.fr

 

Conseillère en charge des relations

avec le monde associatif, social et culturel :  laura.kwiatowski@iminidco.gouv.fr
 

 

Elysée fax : 01 47 42 24 65

 

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

 

GUEANT : claude.gueant@elysee.fr

 

LOUVRIER : franck.louvrier@elysee.fr

 

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) : maxime.tandonnet@elysee.fr









Article 5

Envoi par Marc Vella : http://www.marcvella.com/







AUTRE PROPOSITION D'AVENIR




Pour Monsieur Sarkozy.

 

Bientôt l’ordre mondial ne sera plus au service du capitalisme, d’un système où l’argent est roi, mais au service de l’Homme, défendant l’idée première que chaque être est grand et que c’est tous ensemble avec nos merveilleuses différences, que nous allons sur le chemin de la vie, vers l’inéluctable amour universel auquel nous aspirons tous. Là est le véritable destin de l’humanité pour lequel nous nous devons d’œuvrer. Ce monde nouveau honorera la terre, il cessera de l’exploiter sans vergogne et ne sera plus dans l’appropriation. Le temps de l’esclavage est fini, celui d’une humanité que l’on épuise et que l’on achète pour obtenir sa soumission avec de l’illusion et du virtuel, révolu… Le monde de demain aura une attitude respectueuse envers tout ce qui est vivant. Les animaux ne seront plus maltraités. Il n’y aura plus de fermes d’élevages intensifs. Les sols ne seront plus profanés par une agrochimie dévastatrice. La médecine sera globale, unifiant les différentes approches et aura pour vocation d’enseigner à chacun le pouvoir de s’auto guérir. Le sacré ne sera plus confisqué, chacun pouvant se relier au grand mystère à sa façon. S’il ne devait y avoir qu’une seule prière, ce serait celle de l’émerveillement qui conduit à la gratitude. Dans ce monde, l’homme et la femme seront ensemble, sans emprise aucune, libres d’aimer l’immense en complicité. Ce sera l’avènement de l’être humain debout sur la voie du grand partage. L’on y verra la naissance d’un nouveau regard, non plus jugeant, jaloux, inquisiteur, répressif, mais fondé sur la confiance et la bienveillance. Il est clair que condamnation et punition ne font pas grandir l’Homme, seuls la compassion et l’amour permettent le miracle de la transformation. Le milieu du vingtième siècle a connu l’indépendance des pays, ce nouveau monde permettra la décolonisation des esprits. Ainsi, le système éducatif sera soucieux d’offrir à chacun un savoir suscitant l’émergence du soi et non un formatage encombrant les cerveaux et niant les porteurs de grâce que nous sommes tous. Dans ce monde, nulles dépendances, qu’elles soient alimentaires, médicales, technologiques ou autres ne seront instituées. Ce nouvel ordre mondial ne cherchera en aucun cas le profit et le contrôle des peuples. Ce futur ne connaîtra pas la manipulation par la peur, les bidonnages médiatiques et l’abrutissement des masses par certains programmes de télévision pratiquant un véritable « génocide » des consciences. Tous ceux qui prétendent que nous allons manquer de tout et que nous sommes trop nombreux, cautionnent la haine de l’autre et nourrissent désespérance et tristesse qui règnent dans nos rues. Les personnes n’osent plus se regarder, le sourire disparaît pour laisser place à l’indifférence et à la méfiance. Mais le temps du cynisme et de l’arrogance est bientôt fini… Croire que l’Homme n’a pas la capacité de changer, considérer qu’il est semblable à un animal, est extrêmement grave. En vérité, tout être porte en lui les germes de la haute conscience. Le premier droit humain est de lui reconnaître cela, le premier devoir de tout un chacun est de servir cette conviction profonde. La crise mondiale nous invite à réaliser un saut quantique qui nous affranchit des stratégies archaïques de l’ego, nous libérant de facto de tout asservissement et culpabilité. L’arme de destruction massive c’est cela : la culpabilité. Il y a eu trop de vies gâchées à cause de celle-ci. Pour réaliser le monde de demain, nous  devons établir une alliance sacrée avec celui d’aujourd’hui. A l’heure où le royaume des exclus s’agrandit jour après jour, ici et là émerge une autre conscience d’éveil et d’amour proposant d’autres paradigmes. Et nous n’avons pas d’autres choix maintenant que de les mettre en pratique ensemble. Il ne peut y avoir de développement et d’économie durable que lorsque les échanges sont basés sur le respect et la reconnaissance. Le nouvel ordre mondial, en se mettant au service de l’Amour, sera plus cohérent, plus intelligent avec l’environnement. Il sera écologique. Il sera tendre, délicat, poétique et humble.

 


Marc VELLA et Cathy MASSEUS

 









Article 6

Envoi par Guy Richart : http://guy.richart.free.fr/







QUELQUES CONSIDERATIONS

SUR LA VACCINATION ET LE PROFIT




Bonjour Jean-Jacques,
Tu pourras même éditer mon "point de vue dans ta lettre", s' il t'intéresse. En sachant que je ne suis qu'un petit technicien de laboratoire et que mes connaissances scientifiques sont plus larges que profondes, je pense tout de même pouvoir t'apporter des éléments techniques sur certains points de la vaccination.

 

La nocivité de l'oxyde d'aluminium est connue depuis la fin des années 1980. Les scientifiques savent pertinemment, par exemple, que la maladie d'Alzheimer, dans 70% des cas, provient de l'utilisation des casseroles et cafetières en aluminium que nos parents et grands-parents ont possédé jusqu'aux milieux des années 1970. Mais qui pouvait le prévoir, en ce temps-là ? Nous-même, enfants, nous avons mordillé des stylos ou des carrosseries de petites voitures en aluminium.

 

Maintenant, l'hydroxyde d'aluminium est un produit complètement différent. Al_2 O_3 pour l'oxyde, Al(OH)_3 pour l'hydroxyde,  ils possèdent des possibilités de combinaison avec d'autres éléments chimiques, très différentes. L'oxyde se répand partout dans le sang alors que l'hydroxyde est stable, ioniquement parlant.


Au cours de l'année, les cinq litres de sang d'un adulte en bonne santé se renouvellent trois à quatre fois. Les générations d'anticorps se succèdent à la cadence de vingt par jour. L'hydroxyde d'un vaccin disparaît du corps d'un enfant en quelques semaines et les générations d'anticorps ont déjà appris à attaquer les virus combattus par le vaccin, même s'il ne reste aucune trace de celui-ci dans le corps.

 

Le gros problème de la vaccination des années 1950 à 1970, c'est qu'elle se faisait à partir de souches de virus rendus inactifs par des produits chimiques. Dans 10 cas pour 5000, cela produisait des réactions violentes, soit, immédiatement, soit quelques années plus tard. Les premiers vaccins anti-polio, à l'armée, ont entraîné parfois la mort des appelés qui picolaient ou bien se bourraient de charcuterie, une heure après l'injection. Mais l'Institut Pasteur, en ce temps-là, était le seul à produire des vaccins, la fondation reconnaissait ses erreurs, car elle n'avait pas de but financier. C'est elle, par exemple, qui a créé les premiers vaccins à signature, sans souche virale inactive, mais seulement avec des parties d'ADN virale, identifiables par les anticorps.

 

Ce qu'il faut regarder dans cette histoire, ce sont les résultats des vaccinations sur deux siècles. En 1850, la France comptait 30 millions d'habitants, deux cents mille mourraient de la tuberculose, annuellement, avant 60 ans, personne ne mouftait. Quand les chercheurs ont mis au point le BCG, après la guerre, la France avait 45 millions d'habitants, en deux ans, les cas de tuberculose sont passés de cinq cents mille par an à trois cents : (300). Aujourd'hui, on considère le sida comme un fléau. Il a infecté, en France, cent mille personnes sur 65 millions et en tue encore entre huit cents et mille par an.

 

De plus contrairement  aux campagnes de vaccination de l'Institut Pasteur, il y a 60 ou 50 ans, qui visaient réellement l'éradication des maladies comme la polio, la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, le choléra et la rage, et, qui ont pratiquement tenu leurs objectifs, les entreprises privées quant à elles, chargées des recherches contre le cancer, la grippe, le sida, pensent d'abord à la bonne santé de leurs actionnaires avant de s'intéresser à vaincre la maladie. Aucun vaccin ne sera jamais mis au point contre le cancer [de vraiment efficace sans doute ? ndlr] ; car il est plus intéressant, financièrement, pour les laboratoires privés (Pas pour la sécurité sociale, hein ? Faut être clair !), de soigner la maladie que de la prévenir ; idem pour le sida, etc.

 

Un exemple frappant me vient à l'esprit. L'Institut Pasteur a effectué, il y a 5 ans, des recherches dans le permafrost groenlandais, pour découvrir une souche de la grippe espagnole afin de créer un vaccin contre elle. Ce vaccin, entre nous, s'il existait, pourrait éradiquer en deux semaines la pandémie actuelle, car les bestioles de la grippe espagnole et porcine sont les mêmes à 70%. La première tombe ouverte sur les soixante qui répondaient aux critères de la recherche, n'était pas assez profonde, et donc, le virus n'avait pas été figé par le froid à l'intérieur. Aussitôt, les crédits furent coupés par le gouvernement pour ce projet...

 

Aujourd'hui, le battage fait autour de la grippe porcine, la vente des masques et le marketing autour des vaccins semblent un scandale, pour ceux qui ont entendu parler de l'épisode ci-dessus.

 

Le problème n'est pas la vaccination. Pour un incident médical isolé et ponctuel qu'elle crée, elle nous en épargne des centaines de millions, massifs et mortels pour l'humanité.  Sans les vaccins, l'Homme aujourd'hui, avec la surpopulation, la rapidité et la fréquence des voyages intercontinentaux, aurait été anéanti depuis longtemps. Des maladies tropicales auraient détruit les régions tempérées et les populations de l'équateur et des tropiques auraient été décimées par la tuberculose ou la diphtérie.

 

Le tout, c'est l'usage qu'on fait de ce savoir médical. Or, actuellement, on ne soigne pas avec, on en fait de l'argent !

 

C'est comme pour l'énergie atomique, 80% de ses déchets sont utilisables dans la prochaine génération de centrales. Les 20% qui restent : moins de deux tonnes par an, dans un petit satellite artificiel, pourraient être envoyées dans le soleil et disparaître à jamais dans la fusion de notre étoile qui brûle, chaque jour, l'équivalent de la Terre en masse d'éléments radioactifs. Hé bien ! à la tête du nucléaire civil, privé, tu as des charognes qui noient encore les déchets dans la mer au lieu de les préparer pour l'avenir, cela rapporte plus d'argent à court terme. Tu as aussi des rognures de Présidents, aussi extrémistes que notre énergumène actuel, qui, dans des pays ravagés par la famine et l'inculture, voudraient bien refaire des bombes atomiques avec ces déchets, alors que même les corniauds de Soviétiques et d'ultra-capitalistes Américains ont pigé, suite à l'explosion de la Bombe Tsar (100 mégatonnes) en Nouvelle-Zemble, en 1961, qu'ils étaient complètement débiles d'allumer de tels pétards sans en connaître exactement les caractéristiques.

 

Le vrai poison dans notre monde, tu vois, ce n'est pas les vaccins, le nucléaire, ni même les OGM... Je pense que c'est plutôt la fabuleuse, la miraculeuse, la biblique, l'inexpugnable et colossale stupidité d'une bonne partie de nos dirigeants et de ceux qui les soutiennent. Nous avons tout pour réussir. Nous savons d'avance que l'énergie fossile nous manquera et nous savons déjà par quoi la remplacer, nous savons que notre agriculture est à réformer, pour intégrer les nécessités environnementales, ainsi que notre politique démographique. Sans aucune contrainte, par le savoir et l'éducation, nous pouvons ramener la population mondiale à trois milliards d'habitants pour 2100, sans souffrance. En moins d'un demi-siècle, nous pourrions rendre, nulle, la pollution chimique de la Terre, de la Mer et de l'Air. En un siècle, nous sommes capables d'arrêter l'emballement du réchauffement. Et pourtant nous continuons de courir à toute vitesse vers la destruction et la mort, tout cela au nom du profit bien sûr !

 


Guy RICHART

 

 

Pour complément d'info :

 

Institut Pasteur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_Pasteur
"L’Institut Pasteur est une fondation française privée à but non lucratif qui se consacre à l'étude de la biologie, des microorganismes, des maladies et des vaccins."

 

Hydroxyde d'aluminium :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroxyde_d'aluminium
"L'hydroxyde d'aluminium, de formule chimique Al(OH)3, est la forme la plus stable de l'aluminium dans les conditions normales de température et de pression. C'est un minéral présent dans la nature ; il est alors baptisé gibbsite."

 

Substance toxique dans le vaccin HB : L'hydroxyde d'aluminium :
http://aluminiumetvaccins.e-monsite.com/rubrique,l-hydroxyde-d-aluminium,999144.html
"L’hydroxyde d’aluminium est un adjuvant de vaccins destiné à stimuler la réponse immunitaire. L’aluminium est présent dans 25 vaccins couramment utilisés en France, dont les vaccins diphtérie, tétanos, polio, ainsi hépatites A et B (650 à 1 250 mg par dose, alors que les normes européennes fixent son seuil à 15mg par litre (sachant qu’au-delà, il y a toxicité et risques d’effets secondaires graves)."

 

Aluminium, pharmacologie :
http://www.pharmacorama.com/Rubriques/Output/Platine_Au__Ag5.php
Aluminium et vaccins :
http://www.pharmacorama.com/ezine/lupourvous3.php
"L'hydroxyde d'aluminium est utilisé dans de très nombreux vaccins comme adsorbant et adjuvant de l'immunité (voir Aluminium). La non-innocuité de ce type de préparation a été évoquée par le passé mais sans argument véritablement convaincant. Selon des publications très récentes l'association vaccin-hydroxyde d'aluminium est susceptible de provoquer chez certains individus des réactions immunitaires avec des troubles musculaires ou neurologiques durables."

 

L'aluminium, faut-il en avoir peur ?
http://www.biorespect.com/info/medecine_-_sante/127
"Léger, robuste, excellent conducteur électrique et thermique, l'aluminium a révolutionné l'industrie. Mais quand il se glisse, sous forme de sels solubles, dans l'alimentation, l'eau de boisson, les médicaments et les vaccins, on le soupçonne d'être un redoutable poison pour les neurones. Attention danger…
.../...
Avec cette pratique intramusculaire, l'hydroxyde d'aluminium est introduit en profondeur dans l'organisme. Et l'adoption de cette technique coïncide avec l'apparition des premiers cas de myofasciite à macrophages. Dès le mois de mars 1998, l'Institut de veille sanitaire (InVS) démarre une enquête pour répondre à la question : "La myofasciite à macrophages pouvait-elle constituer une réaction anormale à l'injection d'un vaccin" adjuvé "aux sels d'aluminium ?" Ce travail, l'InVS l'a demandé à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) depuis le mois de juin 2000, sans aucun succès. Réaction d'exaspération de la part du Pr Romain Ghérardi : "Voilà plus d'un an qu'on aurait dû commencer, les équipes médicales sont prêtes, j'ai alerté la Direction générale de la santé (DGS) et l'Afssaps."Même colère de la part du Pr Patrick Chérin, du service de médecine interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Il ne dit pas autre chose lorsqu'il explique : "L'OMS a demandé de faire cette enquête en France depuis deux ans, mais personne ne bouge.". Pourquoi un si long blocage pour un problème de santé publique ?
.../...
En fait, il semble bien que la présence dans ce "groupe de scientifiques" de représentants des laboratoires pharmaceutiques ait fait traîner les décisions par un lobbying efficace. Ceux-ci n'ont pas intérêt à ce que la toxicité de l'hydroxyde d'aluminium soit officiellement reconnue. Une interdiction occasionnerait des millions d'euros de pertes pour les grandes firmes pharmaceutiques, obligées de trouver un nouvel adjuvant !"

 

INTOXICATION PAR LES METAUX :
http://www.labosp.com/lib/documentation/INT_160.pdf
"Parmi les différentes causes, sont traitées ci-après comme sources d’intoxication au métaux…
-  I ) Les VACCINS - II ) le TRANSFERTPLACENTAIRE."










Article 7

Envoi par ATTAC-France : http://www.france.attac.org/







source

http://hondurasresists.blogspot.com/


LE HONDURAS, LIGNE DE FRONT POUR LA DEMOCRATIE




Le coup d’Etat du 28 juin 2009 contre le président élu du Honduras, Manuel Zelaya, a fait de ce petit pays centraméricain la ligne de front du combat pour la démocratie en Amérique latine. Les putschistes civils et militaires, véritable concentré de l’oligarchie locale, sont en train d’installer une dictature dont la région a une tragique expérience : assassinats (déjà au moins une dizaine), disparitions, tortures - notamment par le sinistre Bataillon 3-16 créé par la CIA dans les années 1980 -, arrestations par milliers, contrôle absolu des médias, etc.

 

Pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel, donc le rétablissement du président Zelaya dans ses fonctions, et face à l’intensification de la répression, les forces populaires regroupées dans le Front national de résistance ont adopté une stratégie d’actions non violentes. Des éléments provocateurs à la solde des putschistes tentent cependant de les dévoyer pour justifier les exactions de l’armée et de la police. Le courage des démocrates honduriens force l’admiration et le mouvement Attac leur témoigne sa totale solidarité.

 

Naturellement, cette solidarité est particulièrement forte en Amérique latine, aussi bien chez les mouvements sociaux et citoyens que chez les gouvernements regroupés dans l’Union des nations sud-américaines (UNASUR). Ces derniers viennent de réitérer leur exigence d’un retour immédiat et inconditionnel de Manuel Zelaya au pouvoir, et leur refus de reconnaître toute future élection qui serait organisée par les putschistes dans l’ambiance de terreur que l’on peut imaginer. Le régime de facto a en effet décidé de jouer la montre jusqu’à une « élection » présidentielle sur mesure, en spéculant sur la lassitude de l’opinion internationale et surtout sur la complaisance, confinant à la complicité, de Washington.

 

On sait en effet que les conseillers militaires et les diplomates américains en poste à Tegucigalpa étaient parfaitement au courant du coup d’État en préparation, et que, dans l’hypothèse la plus optimiste, ils n’ont rien fait pour le prévenir. Ce qui explique les premières déclarations embarrassées du département d’État renvoyant dos à dos Manuel Zelaya et les auteurs du putsch. Si ces derniers ont ensuite fait l’objet d’une condamnation, rapidement expédiée, de Barack Obama, il est patent que le gouvernement américain n’utilise pas les moyens dont il dispose pour faire pression sur les putschistes. Il s’est contenté de « suspendre » sa coopération militaire avec eux, alors qu’un blocage de leurs comptes en banque aux États-Unis et un refus de tout visa d’entrée dans ce pays serait d’une immédiate efficacité.

 

Le double discours de l’administration américaine sur le Honduras obéit à une politique en parfaite continuité avec celle de George Bush, mais avec un degré de sophistication nettement supérieur. Il s’agit pour elle de tenter – jusqu’à présent sans succès – de freiner, voire faire échouer un processus d’unification de l’Amérique latine qui, comme dans l’UNASUR, se fait sans les États-Unis. Plus spécifiquement, il s’agit d’endiguer le succès croissant de l’Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique (ALBA), à laquelle Manuel Zelaya avait fait adhérer le Honduras et qui compte désormais neuf Etats membres [1].

 

Enfin, dans la plus classique tradition impériale, il s’agit pour elle de disposer de nouvelles bases militaires pour mieux contrôler la région, voire y intervenir. À cet égard, la décision du président Alvaro Uribe d’autoriser le Pentagone à déployer des effectifs dans sept bases situées en territoire colombien apparaît comme une véritable provocation à l’égard des autres pays d’Amérique du Sud, et tout particulièrement de l’Equateur et du Venezuela. Sans compter celles de Porto Rico, ces bases s’ajouteront à celles de Guantanamo (Cuba), Soto Cano (Honduras) et Comalapa (El Salvador).

 

Derrière l’obamania qui déferle sur le monde entier, se dissimule une stratégie inchangée de domination des États-Unis sur ce qu’ils désignaient autrefois comme leur « arrière-cour » : l’Amérique latine. Au Honduras, l’enjeu est double. D’abord, l’avenir des gouvernements engagés dans des transformations sociales en profondeur et qui, sur le « modèle » de Tegucigalpa, peuvent faire l’objet de tentatives de déstabilisation par les oligarchies locales. Ensuite, alors que commencent les commémorations du bicentenaire des indépendances latino-américaines contre les puissances européennes, l’impératif de la conquête d’une seconde indépendance, celle-ci à l’égard des États-Unis.

 

Le rétablissement du président Zelaya dans ses fonctions est donc une priorité démocratique pour Attac. Une journée internationale de solidarité avec le Honduras a déjà eu lieu le 11 août, à l’initiative de Via Campesina et, en France, de la Confédération paysanne, d’Attac, de syndicats et de partis. Attac appelle tous les mouvements sociaux et citoyens à témoigner leur solidarité envers la résistance hondurienne, en premier lieu par l’information sur les combats qu’elle mène. Elle demande aux parlementaires nationaux et européens d’être particulièrement vigilants à l’égard du comportement des gouvernements et des institutions européennes sur cette question. L’atlantisme, qui est une seconde nature pour eux, ne peut en effet que les inciter à s’aligner sur les positions de Washington.

 

 

ATTAC-France,
Montreuil, 17 août 2009.

 

 

Note :

 

[1] L’Alba regroupe neuf Etats : trois d’Amérique du Sud (Bolivie, Equateur, Venezuela) ; deux d’Amérique centrale (Honduras et Nicaragua) ; et quatre des Caraïbes : Cuba, la Dominique, Saint-Vincent et les Grenadines, Antigua et Barbuda, ces trois derniers de langue anglaise. L’Alliance est fondée non sur le principe de concurrence, mais sur ceux de coopération et de complémentarité prenant en compte les asymétries entre pays membres. Elle est en train de se doter d’un instrument monétaire commun, le SUCRE

 

Pour compléter son info :

 

Le FMI soutient un gouvernement putschiste :
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article14934
.../...
"En définitive, aucun pays dans le monde n’a soutenu ce putsch et seuls les Etats-Unis ont maintenu la présence d’un ambassadeur sur place. Cela n’a pourtant pas empêché le FMI, dont les capacités de prêts ont été multipliées par trois par le G20 en avril 2009, d’accorder un financement de plus de 160 millions de dollars au gouvernement illégitime du Honduras. Ce financement s’inscrit dans le cadre des financements octroyés par le FMI dans le cadre du premier package de 250 milliards de dollars prévus par le G20. Non seulement cette décision équivaut à soutenir financièrement un gouvernement putschiste, mais en outre cela contraste avec le gel des prêts au Honduras que le FMI avait décidé en novembre 2008, après avoir critiqué la politique économique menée par le président Zelaya."
.../...

 

Le SouthCom prend le pouvoir dans un État membre de l’ALBA :
http://www.geostrategie.com/1737/le-southcom-prend-le-pouvoir-dans-un-etat-membre-de-l%E2%80%99alba
"En remettant en question la présence militaire US à Soto Cano et en adhérant à l’ALBA, le Honduras a suscité la colère de Washington. Des militaires formés à l’École des Amériques et encadrés par des conseillers US ont renversé le président constitutionnel Manuel Zelaya et ont installé à sa place son rival de toujours au sein du parti libéral, Roberto Micheletti. Thierry Meyssan revient sur les enjeux de cette confrontation qui marque la volonté de l’administration Obama de reprendre en main l’Amérique latine."

 

Honduras : voici les putschistes (El Libertador) :
http://www.legrandsoir.info/Honduras-voici-les-putschistes-El-Libertador.html
"1. Chacune de ces personnes a, selon sa position, machiné, motivé ou financé la rupture de l’ordre constitutionnel avec l’arrestation et l’extradition du Président Zelaya, entérinant ainsi le coup d’État.
2. Il sont directement responsables des morts, des blessés, des prisonniers et du naufrage imposé à la société hondurienne ; ce sont eux qui ont détruit la démocratie et l’image du pays sur le plan national et international.
3. Les putschistes ont remis sur pied l’organisation anti-terroriste et anti-communiste, qui a fonctionné dans les années 80, appelée l’Alliance pour le Progrès du Honduras (APROH). Le manque de culture et l’avarice les empêche de penser que les peuples sont libres de choisir le système politique et idéologique qui leur donne sécurité et bien-être."

 

Honduras : annonce de la fermeture de Radio Globo, une des rares radios objectives :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article89841
"Alors que le Front de Résistance au coup d’État défilait pacifiquement, les manifestants ont reçu une nouvelle décourageante, celle de la fermeture de Radio Glogo par le CONATEL, l’instance d’État qui régule les médias au Honduras. Cette décision constitue un abus de plus de la part des putschistes qui continuent de porter atteinte à nos droits, et particulièrement au droit à la libre expression dont disposent tous les citoyens d’un pays."











Article 8

Envoi par Magali Audion
via
liste ASSAWRA :
http://www.aloufok.net/








Lancer de gaz sur manifestation à Bil'in, Palestine

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7116


Passsage et contrôle au mur illégal en Palestine

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article4059


CES PALESTINIENS QUI NE DORMENT JAMAIS




Ceux qui ne dorment jamais. On parle beaucoup des manifestations de Bil"in, village palestinien empiété par la construction du Mur et harcelé par l'armée israélienne. Mais qu'en est-il de la vie quotidienne de ses habitants ? Voici le témoignage de Français qui y sont restés une journée et une nuit.

 


Bil'in est un peu le village symbole de la résistance contre le Mur, même si ce qu'il vit est commun à beaucoup de villages palestiniens. Comme dans plusieurs autres villages, des manifs y ont lieu tous les vendredis pour s'opposer à l'avancée du Mur sous toutes ses formes. En partant pour la manifestation de Bil'in, nous ne pensions pas que le plus fort de la journée ne serait pas cette manifestation. Pourtant, les temps sont chauds à Bi'lin, la mort en avril d'un résistant du village abattu dans une des manifs pacifiques, et les arrestations nocturnes récentes dans le village, ont fait progressivement monter la pression. Les internationaux sont appelés à la rescousse.

 

C'est un petit garçon, Mohammed, qui vient nous chercher à la descente du bus (nous, les membres de la mission civile 154), s'adressant à nous dans un anglais que beaucoup d'entre nous ont à lui envier. Il nous mène chez son père, Iyad, qui est notre hôte.

 

Il y a particulièrement beaucoup de monde dans la manif d'aujourd'hui, peut-être 400 ou 500 personnes, beaucoup d'internationaux. Des Français notamment, puisque nous y retrouvons un groupe de Génération Palestine, très actifs. Nous rencontrons également Michel Warschawsky, éminent israélien anticolonialiste né en France, qui nous parle de la perte de vitesse des mouvements anti-colonialistes en Israël et, de façon générale, de la décadence politique dans le pays aujourd'hui sous gouvernement d'extrême-droite.

 

Nous sommes parés pour la manif : lingettes d'alcool et lunettes de piscine contre les gaz lacrymo (mais le ridicule n'est pas toujours du côté où l'on croit), pancartes "French people against the Wall"... Cela commence par un cortège animé assez proche de nos manifs parisiennes, avec des slogans dans toutes les langues. Puis nous arrivons près du Mur, matérialisé ici par des rouleaux de fils barbelés. Les soldats sont aux aguets à quelques mètres, en haut de la colline. Prises de parole au porte-voix de Palestiniens et Israéliens anti-colonialistes, puis nous passons à la phase active : les Palestiniens coupent les fils barbelés pour ouvrir un passage. Evidemment, c'est l'acte attendu par les soldats pour commencer à répliquer vraiment. Les grenades lacrymogènes fusent, surtout sur les côtés de la manif d'où de jeunes garçons lancent des pierres à la fronde, mais aussi par dizaines d'un coup sur nous. Mouvement de panique, mais cela ne dure pas trop longtemps. Un autre énorme tank s'approche de nous, c'est un lanceur d'eau puante, une nouvelle arme qui consiste à souiller les manifestants d'une eau fétide dont l'odeur persiste plusieurs jours, paraît-il. Les médias sont aux premières loges, blindés de gilets rembourrés et de masques à gaz. Finalement cela dure à peine plus d'une heure et nous sommes relativement épargnés, parce qu'il y a beaucoup d'étrangers.

 

En revenant au centre du village, nous croisons le petit Mohammed inquiet qui cherche son père. Quand il le voit arriver il nous dit avec un grand sourire en le pointant du doigt "C'est mon père, c'est mon père !". Iyad lui caresse la tête et prend tendrement sa petite fille dans ses bras (5 ans environ, habillée comme une poupée). Tous savent que la vie de chacun, et particulièrement d'Iyad, est en danger à tout moment. L'épée de Damoclès qui les menace est terrible, et ça se sent dans le lien fort que les gens ont entre eux.

 

Le repas qui nous est fait à la maison est délicieux, nous remercierons nos hôtes en achetant de ces productions artisanales que la femme vend, seul revenu de la maison dans ce contexte de guerre.

 

Avant la tombée de la nuit, deux enfants nous emmènent nous promener dans le village. Une petite balade à la fraîche qui démarre très agréablement. Mais rien n'est jamais normal ici. Les enfants jouent à la guerre avec des armes en plastique, même cette petite fille habillée en robe de princesse rose. Nous passons devant le cimetière et la tombe de leur martyr Bassem, dont nous voyons des images partout dans le village (les Palestiniens publient des affiches pour faire honneur à leurs résistants). En sortant du village, nous entendons dans les maisons la musique d'une fête de mariage, en cueillant des fleurs et nous amusant avec les enfants. Tout cela est bien champêtre, mais dans le crépuscule sur la colline d'en face, se dessinent, les silhouettes des soldats, de leurs tentes, chars, et tours.

 

Les enfants nous préviennent que nous ne pouvons pas descendre trop la route (cette route qui se dirige vers le Mur) sinon les soldats viendront les attraper. En effet, quelques mètres plus loin, les enfants s'agitent soudain : une jeep descend vers nous (peut-être alertée par les flashs de nos appareils photo). Nous commençons à faire demi-tour et entendons un tir vers nous. Non, nous ne rêvons pas, c'est bien une grenade lacrymogène qui vient d'être tirée en notre direction, alors que nous sommes sur les terres du village à plusieurs centaines de mètres du Mur ! Les enfants nous pressent "Ya Allah ! Vite, vite, ils vont nous attraper". L'un d'eux, 10 ans environ, nous dit qu'il a déjà été pris deux fois alors qu'il allait chercher je ne sais quelle plante dans ces champs, les soldats lui ont dit que la prochaine fois, ils le mettront en prison. Les enfants finissent par fuir en voyant approcher dans les buissons deux soldats qui remontent la colline. Nous sommes éberlués par leur capacité de discernement dans l'obscurité. Mais nous sommes surtout profondément choqués, ce harcèlement, sur des enfants en plus, est inhumain. Ce sont leurs terres !

 

En repartant, de jeunes gens nous interpellent d'un toit, nous montons les rejoindre et l'un d'eux nous montre la petite collection qu'il s'est faite à partir de ce qu'il récolte sur les terrains de la manif : des balles en caoutchouc, d'autres, réelles, collées sur des planches pour dessiner une colombe de la paix ou un cœur, une bombe à explosion qu'il a transformée en fleur, une planche qui garde la trace de son sang (il a été touché plusieurs dizaines de fois). Avec gravité et gentillesse, il nous laisse un petit cadeau de la Palestine en partant.

 

Nous finissons la soirée par une rencontre avec le Comité populaire du village de Bil'in et celui de Nilin, village voisin qui vit les mêmes situations. Ces comités sont organisés comme des associations accueillant toutes les bonnes volontés du village pour organiser la résistance. Ils nous redisent combien notre solidarité les rend plus déterminés encore, dans leur combat pacifiste. Ils nous racontent ce que nous avons déjà entendus tant de fois : les démolitions, les expulsions, les morts (dont Ahmed Moussa, 10 ans, tué par balle dans une manif), les prisonniers (qui, quand ils sont relâchés pour manque d'accusation, sont sommés de payer quand même les frais de leur arrestation !)... A Ni'lin, ce sont quatre-vingts pour cent de leurs terres qui ont été confisquées, et autant de fermiers bafoués dans leur identité, dont certains sont devenus fous. Certains avaient prévu d'aller vivre en Jordanie pour y trouver du travail, mais les autres les en ont empêchés, car "c'est exactement ce que les Israéliens recherchent". Une solidarité dans le village s'est donc instaurée pour aider ces gens expropriés à survivre. Ils nous parlent aussi des chiens que les soldats lâchent sur les gens, des bombes assourdissantes envoyées sur le village la nuit pour maintenir la pression. Quelquefois, l'accès à leurs terres est interdit jusqu'à 3 km avant le Mur. Même si des procès ont été gagnés pour le faire reculer, ces décisions de justice ne sont jamais appliquées pour des "raisons budgétaires".

 

"Nous n'avons pas de réponse à donner à nos enfants quand ils nous demandent pourquoi nous ne pouvons pas aller chez nous".

 

Iyad nous accueille avec chaleur malgré une fatigue immense qui se lit sur son visage, comme sur celui de sa femme. Il nous explique que les hommes du village, et en particulier ceux qui sont recherchés par l'armée israélienne comme lui, sont obligés de veiller toutes les nuits pour prévenir les incursions de soldats dans le village. La présence d'internationaux est capitale, pour les protéger. C'est la deuxième action qu'ils nous confient. Marianne, activiste d'ISM, présente au village depuis plusieurs semaines, nous explique en quoi cela consiste et quelle attitude nous devons adopter devant les soldats le cas échéant ; ce qui arrive plusieurs fois par semaine.

 

Nous dormons un petit peu avant qu'Iyad nous réveille. Il nous répartit en trois groupes, notre mission et d'autres militants internationaux. Nous marchons dans le village, tous les six en silence. Seules, quelques maisons sont éclairées. L'atmosphère est étrange, notre chef de patrouille est vigilant, rassurant et drôle tout à la fois. Il nous amène d'abord au QG pour charger la vidéo de la manif sur Internet. Je fais ma petite contribution personnelle à la résistance en l'aidant à télécharger le bon logiciel. Sur le chemin du village, on regarde les alentours tout en cueillant des figues et du raisin. Bruit de coqs, un âne qui braie... Nous rentrons finalement à l'aube. Le village restera calme cette nuit-là.

 

Deux heures plus tard, nous quittons la maison sur la pointe des pieds. La femme d'Iyad dort habillée sur le canapé, Iyad, lui, doit dormir dans une autre maison. J'ai le cœur très serré, j'aurais aimé les embrasser et leur transmettre ma solidarité profonde. Que ces heures de sommeil leur permettent de s'échapper un peu de leur enfer quotidien.

 

"Nous croyons que ce Mur tombera un jour mais cela se fera grâce à notre combat non-violent. Il ne tombera pas si nous dormons".

 


Magali AUDION

 


Pour compléter son info :

 

Découvrir le CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement) :
http://www.crid.asso.fr/spip.php?rubrique1
Fondé en 1976 par 8 associations, le Centre de recherche et d’information pour le développement avait pour objectif de produire une réflexion sur le développement et la coopération internationale. Il rassemble aujourd’hui 53 associations de solidarité internationale (ASI) françaises qui :

- partagent une même conception du développement humain, solidaire et durable passant par le renforcement des sociétés civiles,
- travaillent en partenariat avec un réseau de 1 500 partenaires, dans les pays du Sud et de l’Europe de l’Est, engagés dans le développement de leur communauté,
- mettent en œuvre des actions d’éducation au développement en France et promeuvent des campagnes citoyennes,
- participent à la construction d’un "mouvement mondial de solidarité internationale" et cherchent à le déployer en France.

 

La Semaine de la solidarité internationale :
http://www.lasemaine.org/spip.php?rubrique2
Ces principes constituent le cadre de référence qui régit et relie les différents acteurs et organisateurs de la Semaine de la solidarité internationale répartis sur le territoire français et qui s’investissent dans cette opération commune et solidaire. La Semaine de la solidarité internationale est un grand rendez-vous, national et décentralisé, de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable. Elle participe à l’Education au développement et à la solidarité internationale.

 

Les Nouvelles procédures israéliennes pour étrangler la Palestine :
http://www.enfantsdepalestine.org/ar,1212
Obama vient de faire les gros yeux : les nouvelles règles d'entrée en Israël et en Cisjordanie édictées par le gouvernement israélien ne respectent pas le droit. Ce qui était jusqu'ici officieux, est en effet devenu officiel, et un pas de plus est franchi pour empêcher la libre circulation des étrangers (dont les travailleurs humanitaires) et des Palestiniens. Jusqu'à maintenant Israël refoulait à la tête du client et sans donner de justification les étrangers soupçonnés de vouloir entrer dans les territoires occupés. Les noms à consonance arabe étant, bien entendu, les premiers visés, vu le racisme institutionnalisé de cet Etat. Et on ne parle pas ici de la Bande de Gaza, fermée depuis 5 ans à l'immense majorité des étrangers, mais aussi des Palestiniens.

 

Ban Ki-moon déclare que les implantations en Cisjordanie sont illégales : 
http://www.eutopic.lautre.net/coordination/spip.php?article4557
Ainsi, Ban Ki Moon ose enfin élever la voix ? Mieux vaut tard que jamais, mais combien il eût été préférable que cette voix se fasse entendre, avec la force et la fermeté qui s’imposaient, dès qu’il est devenu patent que le seul souci de l’entité sioniste était de tricher dans la mise en oeuvre du processus de paix commencé à Oslo, et n’avait d’autre projet que d’imposer plus ou moins progressivement l’annexion totale de la Palestine, l’asservissement des Palestiniens, et de s’attribuer un droit de regard et d’intervention de fait sur l’ensemble du Proche et Moyen Orient.










Article 9

Envoi par Kacem Loubay : (du samedi 17 janvier 2009)
http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/k-loubay/index.html











LA PALESTINE VIVRA




Bonsoir Jean Jacques
...Dans ce bas monde on cherche à étouffer la voix des peuples. Que peut-on dire de cette guerre inégale, une armée qui use, sabote, détruit... par tous les moyens " les f16, les apaches... des bombardements avec des armes prohibée..." contre des hommes qui ne veulent que défendre leur propre existence...

 

Avec mes amitiés poétiques
La Palestine vivra ... !

Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts
"
L’isolement "
Lamartine

 


Les aiguilles du temps ne sont point amnésiques
Je suis constamment à la recherche des verbes
Dans les tumultes et les fracas des guerres intestines
Pourtant moi qui croyais que nous avions le même sang
Je me sens retourné et mets en doute toutes les molécules

 


Nulle évolution en vue depuis la mort du dernier siècle
Les vrais criminels sont toujours des criminels en instance
Qui puisent dans les veines différentes sortes de poison
La terre n’est nullement aveugle, ni en pleine agonie...

 


Vous voyez les bourreaux, les cerbères sont de retour
Regardez ces mains qui dégoulinent sur les écrans
Ces mains gantées de velours devenues des griffes lacérées
Les charognards ressuscités, distillent la haine ancestrale
Les fossoyeurs des civilisations ouvrent les cercueils
Dérobent des yeux de l’innocence le plus petit espoir
Ils agissent sous l’aval des consciences malades
Les psychopathes des temps modernes sèment la mort
Empoisonnent la convivialité, le renforcement des peuples
Ils violent la terre, les arbres, les sépultures, les mosquées
Ils voilent des yeux le soleil, la lune, les étoiles, l’horizon
Bombardent, démolissent les foyers de tous les rêves

 


La terre n’est nullement amnésique, ni aveugle...
Déjà hier c’était : Dir Yassine, Kafr Kassem... et d’autres
Sabra, Chatila... Les jugements ne peuvent qu’attendre ?
Aujourd’hui des crimes horribles sont de nouveau commis
Au nom de la destruction, l’asservissement, l’éloignement
Au nom de la fausse liberté, la démocratie et les alliances

 


Je crie ma nauséeuse condamnation de tous ces crimes
De cette barbarie inhumaine qui déferle de partout
Des villes assiégées, des maisons démolies et rasées
Des hommes tués, mutilés, emprisonnés, exilés...
Des enfants qui ne voient que des jeux de massacres dans les rues
Des filles qui ne vivent et respirent que de la peur quotidienne
Des femmes qui ne résistent plus sous l’assaut des viols
Des vieillards qui ne pensent plus à la sombre piété
Les Instances Internationales qui tardent à apparaître
Ni eau courante, ni électricité, ni denrées alimentaires...

 


La terre n’est nullement amnésique et ingrate...
Les soutiens qui ne font que suivre la suite des tragédies
Les meeting... les slogans périssables contre le mur sourd
Les échos perdent l’écho dans le rempart du silence
... Et le monde entier souffle le chaud et le froid...
... Et le monde entier ne fait que déplorer...

 


Etat de guerre ou Etat d’extermination de la race Palestinienne
Etat de guerre ou Crimes de l’intolérance contre un peuple
Etat de guerre ou Peuples à réprimer, à dompter à vie...

 


Je joins ma plume à celles de tous les contestataires
A tous ceux qui marchent et se soulèvent contre cette injustice
A tous ceux qui refusent par tous les moyens la domination
A tous ceux qui de par le monde réprouvent ces massacres

 


Je clame tout haut pour que Justice des hommes soit faite
Que toutes les Nations doivent s’éveiller de leur insouciance
Notre Monde subit les affres de nouvelles guerres latentes
Des guerres indéfinissables qui surgiront ailleurs...

 


La Palestine vivra... et sortira de toutes ces douleurs
La Palestine vivra davantage dans nos cœurs, notre sang
La terre de Palestine retrouvera sa dignité par sa croyance
Ses hommes bâtiront dans la dimension de leur fierté l’Histoire
Les arbres pousseront de nouveau comme poussent les enfants
Le soleil de tout l’univers se lèvera et brillera de nouveau
La lune donnera plus de clarté pour tous les Poètes de la Paix
Demain n’est pas loin... La Vérité finira par vaincre les indécis

 

 

© Kacem LOUBAY
Jeudi 11 Avril 2002
KHENIFRA - MAROC
Le poète de l’autre rive











Dernière modification : 12.09.09, 23:21:10