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Du lundi 8 janvier 2007



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Sommaire

Article 1 : LES OMBRES SOCIALES

par Jean-Jacques REY

Article 2 : NOUVELLE GENERATION DE DROITS SOCIAUX

par CIP-IDF (Coordination des Intermittents et précaires d'Île de France)

Article 3 : BOLCHEVIIIIIIIK !!!

par <LA-BAS SI J'Y SUIS> (émission radio sur France-Inter)

Article 4 : LES BOURSES BATTENT TOUS LES RECORDS

par Jacques NIKONOFF

Article 5 : ACTION CONTRE L'EUROPE DU BUSINESS

par ATTAC-France

Article 6 : LES STATUTS DE L'HOMME

par Thiago DE MELLO (envoi par Cristina CASTELLO)

Article 7 : LETTRES DE PRISONNIERS POLITIQUES : anarchistes grecs étant en grève de la faim

par Tarassio ZADOROZNI et Gerasimos KYRIAKOPOULOS (envoi par Gilles DELCUSE)

Article 8 : M. OMEROVIC : maintenu en détention après une parodie de justice !

Par Richard MOYON (Réseau Education Sans Frontières)

Article 9 : LA TORTURE

par Guy CREQUIE

Article 10 : LE HCR DENONCE LA REPRISE MEURTRIERE DU TRAFIC D'ETRES HUMAINS ENTRE LA SOMALIE ET LE YEMEN

par ONU (envoi par Yves DROLET)

Article 11 : UN MONDE D'AMOUR

par Isabelle COSTA

Article 12 : MISSION DES POETES...

par Yves DROLET


Article 1

Les Ombres sociales…

 


La vie démocratique, dans ce pays : la France, est de plus en plus lamentable : entre les sondages bidon pour inciter au vote utile bientôt, le débat politique en trompe-l’œil sur les médias, l’effacement des « inutiles », la chasse aux « indésirables » et la peur distillée à chaque instant, nous voilà rendus au degré 0 de l’interpellation citoyenne : le « ground-zero » de l’ambition politique ! Mais que peut-on attendre de nos dirigeants conservateurs qui ne savent que dire oui aux banquiers et qui appellent cela, être responsable ? Ils ne retiennent pas tous les sens de ce mot, je crois. Incidemment, la méthode de ces rombiers paraît être de transformer tout citoyen en délinquant potentiel, comme le font par déformation professionnelle, les flics ; et ; la meilleure façon de leur résister est de ne pas leur donner raison : c’est trop d’honneur qu’on leur fait ! Les voyous, c’est plutôt eux, vous ne trouvez pas ? …

 

On dit que les Français sont des « râleurs », mais je ne trouve pas qu’ils le soient plus que d’autres, particulièrement en ces circonstances. Baisser la tête n’évite pas de prendre des coups de pied au cul : c’est plutôt le contraire et on peut le vérifier en ce moment ! Dans le même ordre d’idées, on vous dira que la misère a toujours existé, qu’il y a pire ailleurs, et qu’on ne peut pas changer le monde par exemple ! Autrement dit, sous prétexte que cela existe, que cela a toujours existé, cela a raison d’exister et cela ne peut pas être changé, n’est-ce pas ? En tout cas on veut nous en persuader ; de droite à gauche de l’échiquier politique, c’est la petite lingette qu’on nous passe sous le nez volontiers : j’appelle cela, la logique des vieux flapis ! On veut nous transformer en champions de la résignation, nous, les Français : un peuple qui a marqué l’histoire à la pointe de l’évolution sociale. Honte à nous, si nous l’acceptons ! Je me demande quel regard portera la postérité sur cette époque : elle est à bien des égards, minable !

 

Certains n’ont pas la conscience tranquille qui voudraient nous faire admettre la régression sociale comme une fatalité, et je dirai même plus, ils ne sont pas tous au gouvernement : certaines organisations ont aussi leur part de responsabilité… Ils commencent maintenant à nous parler de droit « opposable » : (permettant d’ester en justice pour faire valoir ses droits), et ils s’empressent de nous préciser lesquels. Or, moralement et juridiquement parlant, la constitution s’impose à tout texte de loi en république : point à la ligne ! La transgresser est une faute grave, impardonnable d’un point de vue politique, et par exemple, la jurisprudence s’appuie de plus en plus souvent sur le fameux préambule de la constitution de 1946 auquel se réfère l’actuelle constitution en vigueur. Il serait peut-être bien de le préciser si on aime les effets d’annonce ! … Enfin, on dirait que ça bouge : certaines exigences citoyennes ne sont plus considérées si farfelues... S’achetant à peu de frais, une bonne conscience, des caciques politiques évoquent même la nécessité d’un « pacte social » : Toujours un soufflet de rendu aux champions de l’inertie !

 

J’en finirai pour aujourd’hui avec ce constat, risible et écœurant, qui en dit long sur la mentalité de nos dirigeants actuels : ils en sont réduits, pour tenter de convaincre de leur efficacité, à manipuler les chiffres du chômage d’une manière absolument simpliste. C’est vous dire s’ils nous prennent pour des c… ! Ces chiffres ignorent carrément un chômeur sur deux, bravo ! Les chômeurs « invisibles » auraient été multipliés par quatre, ces vingt-cinq dernières années, de mieux en mieux ! En plus nous subissons une instrumentalisation politique de l’ANPE qui sert d’organe de contrôle, répressif, au lieu d’assurer sa mission première, qui est de collecter les offres d’employeurs et d’accompagner les demandeurs d’emploi si je ne m’abuse. Ah ! nous vivons vraiment des moments inoubliables, il n'y a pas à dire, qui voient la victime volontairement transformée en coupable, pour détourner l’attention des vrais problèmes, et tout s’ensuit, traité à la même enseigne dans une politique de casse généralisée : on accentue les conséquences de la fracture sociale sans agir sur les causes ! …
Je ne peux m’empêcher de vous faire ce petit copié-collé d’info pour illustrer mon écho :

 

« Emplois, ou sous-emplois ?
Le comptage des emplois ne tient absolument pas compte de leur nature : ainsi, par exemple, sur 100.000 emplois créés, si le tiers est à temps partiel et la moitié à durée déterminée, on ne peut parler d'emplois à proprement dit mais de sous-emplois. Il est donc important d'évaluer les emplois en équivalent temps plein (nombre total d'heures travaillées divisé par la moyenne annuelle des heures travaillées dans des emplois à plein temps sur le territoire économique) :
• Chômage officiel et chômage réel en 2005
Ainsi l'INSEE a relevé l'existence de 5.848.000 chômeurs "équivalent temps plein" sur une population active occupée de 24.921.000 personnes, alors que la population active totale (occupée + chômeurs officiels) totalisait environ 27.600.000 individus. Ce qui, pour 2005, donnait un taux de chômage en équivalent temps plein de 20,9%... »

 

Pour de plus amples précisions, se reporter à ces pages :
source :

http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=PagEd&file=index&topic_id=20&page_id=237

 

chiffres-chômage, page réf :
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=2392

 

Moi, du haut de ma petite science, j’ai l’impression qu’une saine politique pour l’emploi, ne sera jamais qu’un des éléments nécessaires à une refonte globale du "vivre ensemble" : régi actuellement par un système économique qui date de la révolution industrielle, et on perd du temps depuis longtemps pour lancer ce chantier…

 

 

Jean-Jacques REY


Article 2

Envoi de CIP-IDF (Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France) :
http://www.cip-idf.org/index.php

 

 

 

Nouvelle génération de droits sociaux

 

 

page réf. : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3069

 

Programme de l’université ouverte à la coordination, en cours ( 2006/2007)

Université Ouverte à la Coordination des Intermittents et Précaires

 

La reforme des annexes 8 et 10 du régime général d’assurance chômage, postérieure au projet de « refondation sociale » du Medef, nous a amené à tenter de repenser de « nouveaux droits sociaux », répondant à la discontinuité croissante de l’emploi, intégrant une fluctuation continue des statuts, entre celui d’employé et de chômeur, mais aussi d’employé et d’employeur. En ceci cette lutte se dissocie des autres luttes dirigées contre la refondation sociale, dans l’ensemble liées au modèle classique du salarié à temps plein. La coordination a innové en élaborant et chiffrant un modèle d’indemnisation chômage appropriable par l’ensemble des personnes à emploi discontinu. Si les annexes 8 et 10, plusieurs années après l’institution du Pare, semblaient le dernier îlot de la redistribution mutualisée dans le domaine du chômage, nous faisions aussi le pari qu’elles pouvaient préfigurer une "nouvelle génération de droits sociaux", alliant autonomie et sécurité.

 

Cette lutte peut-elle être un analyseur, porteur de nouveaux outils de compréhension et de lutte face aux politiques néolibérales, au-delà des annexes 8 et 10 ? D’emblée, la coordination a aussi été porteuse d’une contre-expertise, notamment à travers les différents "nous avons lu" (le protocole Unedic puis les différents rapports d’experts commissionnés pour évaluer nos pratiques et réduire notre nombre). Elle a aussi co-conduit une auto-enquête d’envergure sur les intermittents, et accumulé une importante jurisprudence dans la commission CAP. Un certain nombre de chercheurs se sont associés de diverses manières, par des contributions ponctuelles ou des accompagnements de longs cours (groupe Pollen, commission chercheurs-intermittents, collaboration avec l’Université pour l’enquête).
Aujourd’hui, la coordination des intermittents et précaires souhaite développer cette vocation d’"université ouverte", à travers un programme régulier de rencontres sur une année qui questionnera ce qu’on entend par « néo-libéralisme » en s’appuyant particulièrement sur une lecture impliquée du cours de Michel Foucault récemment publié, celui de 78-79, « Naissance de la biopolitique ». Dans ce cours Michel Foucault tente d’analyser l’arrivée du néo-libéralisme, non comme marchandisation généralisée mais comme gouvernement des sujets visant à faire des « entrepreneurs d’eux-mêmes » et dessinant la société comme ensemble d’entreprises, et de communautés naturelles (familles, voisinages) fonctionnant comme des entreprises. Le travailleur ici n’est plus un salarié, mais un actionnaire de son propre capital humain. La rupture est aussi bien avec le libéralisme classique qui préservait « un intouchable du sujet économique », qu’avec les politiques de bien-être qui proposaient des mécanismes sociaux de compensation face aux effets de la concurrence. Pour les néo-libéraux américains puis européens, il y a bien une politique sociale, mais qui repose sur le modèle de l’entrepreneur de soi, appliqué non seulement à la conduite des agents économiques, mais aussi à la vie sociale et la couverture des "risques de l’existence".
Curieusement, ces analyses de Foucault n’ont été utilisées, ces dernières années, que par le Medef, via François Ewald qui est aussi l’un des légataires de l’œuvre de Foucault. Celui-ci reprendra au premier degré les analyses de l’éthique capitaliste initiées par Weber et que Foucault poursuit d’une certaine façon ici, sous la catégorie de la responsabilité face aux risques. Moralisme évidemment très étranger au propos de Foucault, qui n’a cessé de s’en prendre au "partage" entre bons et mauvais pauvres que reprend la morale assurancielle d’Ewald. En invitant Foucault "chez les intermittents", nous chercherons à dégager un certain nombre d’ analyses, telles les distinctions entre libéralisme et néo-libéralisme, discipline et dispositifs de sécurité, modèle de l’échange et modèle de l’entreprise, passage du "partage" à une fluctuation continue entre emploi et assistance... , et à voir en quoi elles concernent nos situations et nos résistances individuelles et collectives, éclairent les choix tactiques que nous pouvons faire aujourd’hui . Nous chercherons aussi à repérer des "trous" dans l’analyse foucaldienne ou des prolongations qu’impliquent de nouveaux tournants du néo-libéralisme , tels que les politiques du "work-fare" (ou activation-adaptation des chômeur) comme réactivation normative des "politiques de l’emploi" et mode d’assujettissement à relents nettement disciplinaires, en tous cas analysables dans les catégories de Foucault, et un tournant plus franchement guerrier initié par le néo-conservatisme.
Nous souhaitons aussi inviter dans ce programme des praticiens ou chercheurs susceptibles de poursuivre avec nous cette lecture du néolibéralisme, en croisant les pistes foucaldiennes et les analyses qui ont pu être produites dans divers champs spécifiques, celles qui concernent par exemple le droit d’auteur, les politiques de santé, le tournant comportemental ou cognitiviste des "techniques de soi" et les nouvelles formulations de la norme de l’homo oeconomicus ainsi que ses incidences en termes de santé mentale (fatigue d’être soi, etc.).
Ainsi produirions nous une forme de laboratoire tels que Foucault aimait les initier ou les accompagner, associant différents regards et transmettant aussi notre matière et expertise de nous-mêmes, ceci dans un désir d’ouverture à un large public au-delà de la coordination et dans un souci d’apprentissage collectif de manière progressive au cours d’une année.

 

Programme de l’Université ouverte à la CIP-IDF - 2006/2007, voir à :

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3069

 


Article 3

Envoi par Là-bas si j'y suis : http://www.labassijysuis.org/ & http://www.la-bas.org/

 

 

 

Bolcheviiiiiiiik !!!

 

 

réf : (lettre Là-bas si j'y suis - du 27 novembre au 1er décembre 2006)


C’était le mot unique du message que laissait une auditrice sur le répondeur de l’émission. Une auditrice ou un auditeur, impossible de distinguer tellement  le ton était  furibard. C’était au début des années 90, il suffisait que l’on évoque le chômage, une grève ou un brin de  perplexité devant la félicité  promise par la mondialisation, pour  que la voix retentisse sur le répondeur. Elle criait tout haut ce qui était écrit sur les étiquettes que certains  nous collaient alors  avec plus ou moins de tendresse, « Alternatifs, Marginaux, Atypiques, Gauchistes, Cautions, Alibis etc… ».  Mais, après tout, la condescendance  valait mieux que l’indifférence.  Et puis tous les auditeurs n’étaient pas aussi réducteurs.  Bref, faire c’est faire avec. Et nous fîmes avec. Même lorsqu’en dépit du succès (ou plutôt à cause du) nous avons été relégués à une scène plus étroite dans une salle réduite de moitié.  

 

Mais aujourd’hui  ne serions-nous pas en train de  perdre le public qui nous reste ?  Si la question se pose c’est qu’il  y a eu des choses étranges la semaine passée dans Là-bas. Deux  sujets d’émission ont suscité un grand émoi parmi les AMG,  des chasseurs et des patrons ! Oui vous avez bien lu, le lundi c’est à des chasseurs de palombe à qui  la parole était complaisamment offerte par Antoine Chao, le  mercredi c’était des  patrons qui avec François Rufin se prélassaient  sur les ondes nationales ! Incroyable, non ?

 

Certes les chasseurs étaient de braves chasseurs  respectueux de la nature et pointilleux sur le nombre de  « prélèvements »  effectués parmi les volatiles, certes les patrons étaient de braves patrons qui dénonçaient la mondialisation économique et fustigeaient  les fonds d’investissement qui détruisent les entreprises et les emplois par milliers. Mais tout de même, c’était des patrons, mais tout de même c’était des chasseurs. Et il y a eu le feu dans le répondeur.  «  Révisionnistes ! Sociaux traîtres !  charognards, Segolenistes ! » Les insultes fusèrent, « Faux alternatifs, dissidents bidons ! ». De quoi se poser des questions.

 

Déjà depuis quelque temps, nos adversaires ramollissent. Alexandre Adler ne daigne plus nous insulter,  ceux qui collaient  anonymement des tracts la nuit dans les couloirs pour nous dénoncer, ont découvert d’autres loisirs, Charlie Hebdo ne dénonce plus  « Serbie inter », Alain Finkielkraut  ne va plus  au tribunal pour réclamer impérieusement la condamnation de Daniel Mermet.

 

Alors ?  Coup de fatigue ?  Lassitude ? Ne serions nous pas insensiblement  en train de passer sous la bannière des PCPE ?(*)  verrons-nous bientôt  s’éloigner  les derniers amis  de notre petit canton médiatique ?

 

A la réflexion nous finissons par nous voir confrontés  à un mystère  qui dépasse  bien largement une émission de radio fut elle  aussi modeste et géniale : la question de la  soumission à l’autorité.  Comment avons-nous accepté cette image  marginale, allant même jusqu’à la revendiquer ? En règle générale, d’où nous vient cette souplesse d’échine qui nous fait accepter la portion congrue attribuée par le maître ?  Ah, voyez comme nous lui sourions au bout de notre laisse devant la niche qu’il daigne nous accorder!  Or nous sommes  majoritaires ! Bolchevik en russe signifie majoritaire et majoritaires nous sommes.  Pas toujours certes, mais bien souvent . Des exemples ?  Prenons quelques  thèmes que nous avons abordé : les OGM, le  CPE, le Kosovo, Chavez et le Venezuela, la critique des médias, la guerre en Irak, le referendum européen etc…Chaque fois nous étions avec la majorité de l’opinion. Pas toujours au début, et même rarement, mais chemin faisant nous nous sommes retrouvés très souvent avec l’opinion majoritaire.  Si le pouvoir envoie ses CRS matraquer les Faucheurs Volontaires ou les étudiants en lutte contre le Contrat Première Embauche, les médias ont tendance à faire oublier qu’une large majorité de l’opinion soutient ces luttes. Lorsque, à contre courant, nous mettons en doute la mise en scène de l’Otan autour du Kosovo, l’opinion finit par découvrir l’énorme médiamensonge dont elle a été le jouet. Face à la critique cinglante des médias dont nous nous faisons l’écho (Bourdieu, Halimi, Pierre Carles, Acrimed, François Ruffin,  etc…) la médiacratie campe dans un silencieux mépris, mais là aussi, la majorité de l’opinion exprime défiance et rejet croissants.  Et ainsi de suite. Aucune vantardise dans tout ça, aucune fanfaronnade, nous essayons de faire le meilleur usage possible de la formidable liberté qu’autorise l’indépendance financière  dont bénéficie Radio France. Certes il n’en va pas de même de l’indépendance politique et  lorsque les Français disent Non au  projet de referendum européen en mai 2005, nous sommes montrés du doigt pour  avoir participé à ce crime de lèse-majesté  contre le pouvoir médiatico-politique.

 

On pourrait continuer de donner des exemples. Mais le  mystère restera entier. Un mystère en trois questions :

 

Par quelle processus une majorité oublie qu’elle est la majorité, comment accepte-t-elle de se soumettre à la minorité au pouvoir tout en sachant qu’elle n’est pas légitime ? 

 

- Comment la minorité au pouvoir a-t-elle réussi à conquérir le pouvoir et à s’y maintenir en dépit de ses échecs  et des désastres sociaux, économiques,  environnementaux et culturels   dont elle est responsable ? Comment parvient-elle à faire croire à la majorité qu’elle est minoritaire et marginale ?

 

 - Combien de temps encaisserons-nous encore ?

 


           En attendant, comme disait  Sally Mara lors de la prise du Palais d’Hiver, « Tiens bon la rampe ! »

 


Equipe Là-bas si j'y suis

 


 * PCPE : Pas de Couille Pas d’Embrouille.

et toujours :

- les repaires de Là-bas

- les messages des AMG

- la bibliothèque de Là-bas





Article 4

Envoi par Avenir D'ATTAC : http://www.avenirdattac.net/

 

 

 

LES BOURSES BATTENT TOUS LES RECORDS

 

 

Chronique de Jacques Nikonoff, 2 janvier 2007

 

A part au Moyen-Orient et au Japon (indice Nikkei), toutes les Bourses du monde ont connu en 2006 d'excellents résultats. Aux Etats-Unis par exemple, les pertes dues à l'éclatement de la bulle des nouvelles technologies de l'information, en 2000, ont été effacées. Des records ont parfois été battus.

 

Les performances des Bourses sont suivies au moyen d'indices boursiers dont le plus connu, en France, est le CAC 40. CAC signifie « cotation des actions en continu » et 40 parce que l'indice est composé de 40 entreprises cotées à la Bourse de Paris, choisies parmi les plus « représentatives » (différents secteurs économiques), « actives » (nombre de transactions d'achat et de vente) et les plus « capitalisées » (la capitalisation boursière d'une entreprise cotée est égale à la valeur de l'action multipliée par le nombre d'actions). Ainsi le CAC 40 a-t-il progressé de 17,5 % en 2006 (quatrième année consécutive de hausse).

 

Les autres indices boursiers ont connu, eux aussi, des progressions impressionnantes : Bourse de Shanghai (Chine) : + 130,47 % Bourse de Shenzhen (Chine) : + 100 % Indice Sensex (Bombay) : + 46,7 % Indice Hang Seng (Hong Kong) : + 34,2 % Indice Ibex 35 (Espagne) : + 31,8 % Indice Dax 30 (Allemagne) : 22,25 % Indice Dow Jones (Etats-Unis) : + 16,65 % (record absolu) Indice S&P 500 (Etats-Unis) : 14,13 % Indice Footsie 100 Grande-Bretagne) : 11,07 %

 

Quelles sont les causes de ces hausses des Bourses, et quels seront leurs effets économiques et sociaux ?

 

Deux causes principales sont mises en avant par les journaux spécialisés.

 

 

Première cause : un record de fusions et acquisitions. Elles ont représenté 3 610 milliards de dollars dans le monde dont 1 363 en Europe (2 736 milliards d'euros). Le dernier record mondial avait été établi en 2000 avec 3 400 milliards de dollars. Ces sommes sont tellement gigantesques qu'elles en paraissent abstraites. Afin de leur donner une signification, on peut les comparer à la capitalisation boursière d'une entreprise comme Air France qui valait 8 milliards d'euros fin 2006. Ainsi, les 2 736 milliards de fusions et acquisitions de 2006 ont représenté l'équivalent de 342 entreprises de la taille d'Air France qui auraient changé de main.

 

Les fusions et acquisitions n'ont que rarement des objectifs industriels. Les buts sont essentiellement financiers et boursiers : permettre une augmentation de la valeur des actions pour les revendre ensuite avec une plus-value confortable. La hausse des cours est en effet automatique car pour convaincre les actionnaires des entreprises « ciblées » de vendre leurs actions à l'entreprise prédatrice, il faut bien augmenter son prix !

 

 

Deuxième cause : des profits records générés par les sociétés cotées (par exemple 606 milliards de dollars pour les entreprises composant le Dow Jones, record absolu). Ces profits attirent des acheteurs d'actions, phénomène qui contribue à la hausse des cours.

 

Les commentateurs oublient cependant une chose : le volume des rachats d'actions et leur proportion avec les émissions nouvelles d'actions. Les Bourses, en effet, ont été créées pour permettre le financement des entreprises. L'efficacité des Bourses devrait donc se mesurer à leur capacité à drainer des financements pour le développement économique. Or, depuis quelques années, une phénomène inverse est apparu : celui du rachat de leurs propres actions par les entreprises.

 

Depuis 1995 aux Etats-Unis et depuis 2001 en Europe, ont observe une baisse significative du montant des capitaux drainés par les sociétés cotées.

 

D'une part, le nombre de sociétés cotées en Bourse a tendance à baisser. Alors qu'elles étaient 936 en 2001 à la Bourse de Paris, leur nombre a régulièrement baissé pour atteindre 749 en 2005. Les admissions à la cote ont été de 3 (2003), 18 (2004) et 20 (2005), alors que les radiations ont été ces mêmes années de 64, 54 et 60.

 

D'autre part, le montant des rachats d'action a parfois dépassé le montant des émissions d'actions. Ainsi aux Etats-Unis les rachats d'actions ont-ils représenté 44 % des distributions de bénéfices en 2000, contre 11 % en 1971. De plus en plus d'entreprises choisissent en effet d'utiliser leurs profits pour récompenser leurs actionnaires en procédant à un rachat d'une partie de leurs actions. De sorte que les actions qui restent sur le marché augmentent de valeur (il y a un plus grand bénéfice déclaré par action), et les actionnaires paient moins d'impôt que s'ils recevaient des dividendes.

 

Les entreprises cotées en Bourse préfèrent désormais les rachats d'actions aux distributions de dividendes. À la fin des années 1990 et pour la première fois de leur histoire, les entreprises américaines ont utilisé une plus grande part de leurs profits pour racheter leurs actions sur le marché qu'elles ne l'ont fait pour verser un dividende à leurs actionnaires.

 

Les actions sont rachetées par endettement bancaire ou par utilisation des trésoreries quand celles-ci sont abondantes comme c'est le cas aujourd'hui. Le motif officiel est la « régularisation » des cours de l'action de l'entreprise (comme le ferait une banque centrale pour maintenir la parité de change). En réalité il s'agit de rendre l'argent aux actionnaires, d'attribuer des actions ou des stock-options au personnel (essentiellement les cadres dirigeants).

 

Les politiques de rachat d'actions sont comme des transactions d'initiés effectuées à grande échelle. Elles sont même des délits d'initié permanents.

 

Evidemment, aucun commentateur officiel ne cherche à savoir ce qui s'est passé en 2006 dans ces deux domaines : les apports de capitaux frais en regard des retraits de la cote et le montant des rachats d'actions.

 

Quels sont les effets économiques et sociaux de ces évolutions ?

 

La multiplication des fusions et acquisitions va se traduire par des licenciements, fermetures d'entreprises et délocalisations.

 

Les profits des entreprises, alors qu'ils pourraient permettre une réduction des inégalités par une relance des politiques salariales et une augmentation des prélèvements sociaux par le biais de la fiscalité, seront quasi exclusivement orientés vers les actionnaires.

 

Deux mesures devraient être prises : l'autorisation préalable par les pouvoirs publics de toute opération de fusion et acquisition ; l'interdiction des rachats d'actions. Hélas, on ne retrouve ces propositions ni dans la Charte antilibérale, ni dans le Manifeste d'Attac.

 

 

Jacques NIKONOFF

 

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Editeur : Avenir d'Attac
http://www.avenirdattac.net

 


Article 5

Envoi par ATTAC-France : http://france.attac.org/

 

 

 

ACTION CONTRE L'EUROPE DU BUSINESS

 

 

page de réf. :

http://www.france.attac.org/a6643

 


Le 17 octobre à Bruxelles, Place Flagey, les ONG regroupées dans le réseau « Seattle to Brussels » [1] ont participé à l'action "Stop l'Europe du business" : il s'agit de demander à l'Union européenne d'arrêter de mener des politiques exclusivement conduites par et pour les intérêts du business. A Flagey, se tient en effet le congrès annuel "Pourquoi les entreprises s'intéressent à l'Europe ?" de la confédération européenne des entreprises (UNICE), où participent non moins de six euro-commissaires.

 

Choisissant de frapper les esprits par une mise en scène volontairement spectaculaire, l'action prenait place au moment où les participants au congrès s'inscrivaient et entraient dans le bâtiment de la réunion de l'Unice.

 

Cette action souligne les relations trop étroites et inappropriées de la Commission européenne et du lobby des grandes entreprises internationales.

 

Pour Edouard Morena de Food and Water Watch, organisation membre du réseau "Seattle to Brussels", les représentants des multinationales sont une nouvelle fois rassurés par les commissaires : l'Europe fera tout ce qu'elle peut pour servir leurs intérêts sans prendre en considération les gens, le social ou l'environnement. Selon Amélie Canonne d'AITEC, la commission européenne dit qu'elle veut éviter que des groupes particuliers obtiennent un accès privilégié mais dans la réalité, les intérêts du business ont une influence excessive sur de très nombreux dossiers européens, ce qui peut avoir des effets dévastateurs pour le développement et la protection de l'environnement.

 

Pour Frédéric Viale d'Attac France, l'Union européenne poursuit la logique néo-libérale, formalisée en 2000 par l'Agenda de Lisbonne, lorsqu'elle publie un plan "pour la compétitivité externe". Celui-ci présente la recherche de la compétitivité comme l'alpha et l'oméga du développement, de la croissance et de l'emploi. "Au nom de la sacro-sainte compétitivité (dont il faudrait qu'elle soit la plus forte du monde en 2015), sont programmées des politiques internes de destruction du modèle social européen, et une politique agressivement libérale dans la recherche d'accords commerciaux à tout prix, sacrifiant toute perspective de solidarité internationale et de développement en faveur des pays du Sud".

 

Lundi, le réseau "Seattle to Brussels" lançait son nouveau rapport : "Corporate Power over EU Trade Policy : Good for Business, Bad for the World" [2], qui détaille par des exemples spécifiques comment les lobbyistes des entreprises sont en train de gagner une influence excessive sur les politiques européennes et les conséquences directes sur le modèle européen. En mars 2005, le Président de la commission, Barroso, n'a-t-il pas réduit la Stratégie de Lisbonne à une stratégie de « croissance et jobs », dessinée sur mesure pour réduire les coûts des entreprises sans objectifs sociaux et environnementaux concrets ? Les activités du lobby multinational n'ont-elles pas eu pour résultats de mettre sous pression les Pays en développement dans le cadre des négociations multilatérales à l'OMC, les forçant à ouvrir leurs marchés, ce qui a des conséquences néfastes au niveau de la justice sociale, de l'environnement ou de la promotion des droits fondamentaux ? Le processus pour produire une législation européenne sur les produits chimiques (directive REACH) n'a-t-il pas montré que l'Europe place les intérêts des entreprises plus haut dans son agenda que la santé humaine ou l'environnement ?

 

L'Aitec, Attac France et Food and Water Watch Europe représentent le réseau S2B en France.

 

 

Pour plus d'infos :

Frédéric VIALE d'Attac France, frederic.viale()free.fr

Amélie CANONNE d'AITEC, amelie.aitec()reseau-ipam.org

Edouard MORENA de Food and Water Watch Europe, edouard.morena()gmail.com

 


[1] The Seattle to Brussels Network est un réseau pan-européen qui dénonce le "corporate-driven agenda" de l'Union européenne et de certains de ses Etats membres en vue de poursuivre la libéralisation du commerce et des investissements internationaux

 

[2] "Why should Europe care about lobby transparency ?" :
http://www.s2bnetwork.org/download/Corporate_power_over _EU_Trade_policy 


 

Article 6

Envoi par Cristina Castello : http://www.cristinacastello.com/ 

 

 

 

Les statuts de l’Homme
par Thiago de Mello

 

 

Article 1er. Il est décrété que maintenant la vérité a de la valeur, que maintenant la vie a de la valeur et que, en nous donnant les mains nous travaillerons tous pour la vraie vie.
Article 2. Il est décrété que tous les jours de la semaine, y compris les mardis le plus gris, ont le droit de se transformer en matins de dimanche.
Article 3. Il est décrété que, à partir de cet instant, il y aura des tournesols à toutes les fenêtres et que les tournesols auront le droit de s’ouvrir à l’ombre ; et que les fenêtres doivent rester, le jour entier, ouvertes au vert où grandit l’espérance.
Article 4. Il est décrété que l’homme n’aura plus jamais besoin de douter de l’homme. Que l’homme aura confiance en l’homme, comme le palmier au vent, comme le vent à confiance en l’air, comme l’air au champ bleu du ciel.

 

Paragraphe unique :
L’homme aura confiance en l’homme,
Comme un gamin en un autre gamin.

 

Article 5. Il est décrété que les hommes sont libres du joug du mensonge. Plus que jamais il sera nécessaire d’utiliser la cuirasse du silence, ni l’armure de paroles. L’homme s’associera à la table avec son regard clair, parce que la vérité se trouvera servie avant le dessert.  
Article 6. Est établie, pendant dix siècles, la pratique rêvée par le prophète Isaïe : et le loup et l’agneau paîtront côte à côte, et la nourriture des deux aura le même goût d’aurore.
Article 7. Par décret irrévocable, est établie le règne permanent de la justice et de la clarté, et la joie sera un drapeau généreux pour toujours déployé dans l’âme du peuple.
Article 8. Il est décrété que la plus grande douleur a toujours été et toujours sera de ne pas pouvoir donner d’amour à qui l’on aime, et de savoir que c’est l’eau qui donne à la plante le miracle de la fleur.
Article9. Il est permis que le pain de chaque jour ait dans l’homme en trace de sa sueur. Mais que surtout il ait toujours la chaude saveur de la tendresse.
Article 10. Est permis à toute personne, à tout moment de sa vie, l’usage du costume blanc.
Article 11. Il est décrété, par définition, que l’homme est un animal qui aime, et que pour cela il est beau, beaucoup plus beau que l’étoile du matin.
Article 12. Il est décrété que rien ne sera imposé ni interdit - tout sera permis, surtout de jour avec les rhinocéros et de se promener, les après-midi, avec un immense bégonia à la boutonnière.

 

Paragraphe unique : Une seule chose est interdite : aimer sans amour.

 

Article 13. Il est décrété que l’argent ne pourra jamais plus acheter le soleil des matins triomphants. Expulsé du grand coffre de la peur, l’argent se transformera en une épée fraternelle pour défendre le droit de chanter et la fête du jour nouveau.
Article final. Est interdit l’usage du mot liberté, qui sera supprimé des dictionnaires et du marécage trompeur des bouches. A partir de cet instant la liberté sera quelque chose de vivant et de transparent, comme un feu.

 

Notes à J-J :

Pour Thiago de Mello, voir par exemple ces sites (non exhaustif)

http://www.releituras.com/tmello_menu.asp
http://www.revista.agulha.nom.br/tmello.html
http://pt.wikipedia.org/wiki/Thiago_de_Mello
(traduc française) :
http://www.worldlingo.com/S1790.5/translation?wl_srclang=pt&wl_trglang=fr&wl_url=http://pt.wikipedia.org/wiki/Thiago_de_Mello

 


 

Article 7

Envoi par Gilles Delcuse : http://destroublesdecetemps.free.fr/index.htm
pour
mailto : zancarakis(')no-log.org

 

 

 

Lettres de prisonniers politiques :

anarchistes en Grèce, étant en grève de la faim
(Lues sur Indymédia - Paris : publiées le lundi 11 décembre 2006 à 01h10 )

 


ref. article :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=73911&id_mot=40

 

TARASIO ZADOROZNI SUR LA GRÈVE de FAIM (depuis le 29 novembre)

 

Incarcéré derrière les grilles et le ciment, pris otage depuis six mois et demi dans la prison de Korydalos, je m'aperçois qu'ils ont réussi à emprisonner que mon corps. Tout ce qui est vrai et libre, je l'ai gardé intact. Je me suis pris otage de l'Etat parce que j'ai décidé à participer dans une manif de protestation, parce que le système recherchait la victime expiatoire afin de donner l'image du contrôle et de l'administration de justice. La pourriture du système s'est rendue évidente après les témoignages inexacts et contradictoires des flics qui ont été obligés de les modifier quand ils ont dû se présenter devant la responsable de l'enquête. Certes, ces modifications ainsi que d'autres prétextes inventés par la dernière n'ont eu d'autre intention que de retarder mon affaire et d'obliger la commission semestrielle à prolonger mon incarcération. D'ailleurs, puisque il n'y a pas des éléments qui puissent prouver ma culpabilité, comment on pourrait rendre une décision solide, sinon par la manipulation et l'altération des faits. Sans issue envisageable devant tous les choix possibles, ayant marre de cette injustice qui se poursuit contre moi, je continue ma lutte avec tous les moyens qui me restent. S'ils croient qu'en me emprisonnant ils vont vaincre ma passion pour la liberté, ils se sont trompés. Dans un effort de renforcer les contradictions de ce système décadent et de démontrer son caractère totalitaire, j'ai décide à ne plus leur donner le droit de dominer mon corps. Puisque c'est la seule chose qu'ils possèdent, je vais l'utiliser comme une forme de lutte contre eux dans le but de me libérer. Ainsi je commence une grève de la faim à partir 29 Novembre et je demande ma libération immédiate et inconditionnée de moi même et de mes co-détenus, nous acquittant des toutes les accusations et bouclant l'affaire. Je ne vais pas les laisser à utiliser la liberté comme un outil à leurs jeux juridiques et politiques. Par contre, ma lutte sera dure et j'aurai besoin de la solidarité des gens qui se trouvent en dehors des murs et qui sont intéressés à soutenir ma cause. Les consciences ne peuvent pas être subjuguées, ni incarcérées, ni guidées.

 

Tarassio Zadorozni,

Aile C de la Prison de Korydalos

 

******************************************


GERASIMOS KYRIAKOPOULOS SUR LA GRÈVE de FAIM (depuis le 7 décembre)

 

[traduction automatique en français avec les outils du web, par exemple :
http://www.worldlingo.com/S1790.5/translation?wl_srclang=en&wl_trglang=fr&wl_url=http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=73911&id_mot=40
ou
http://translate.google.com/translate?u=http%3A//paris.indymedia.org/imprime_article.php3?id_article=73911&langpair=en|fr&hl=en&ie=UTF-8&prev=/language_tools]

 

Mon nom est Gerasimos Kyriakopoulos. Je suis détenu dans les prisons de Korydallos, accusé pour les épisodes du 6 mai pendant le 4ème forum social européen. Quelques choses pour mon affaire ont comme suit : L'après-midi du 6 mai dans la région de Thiseio, où il n'y avait aucune émeute, six dirigeants de police de M.A.T. le peloton a rendu six les arrestations sans visibilité et injustifiées, dont une était ma propre. Une fois qu'étant arrêté sans la raison évidente, j'ai pensé qu'ils étaient justes faisant quelques présentations suspectes simples, averties de la situation créée cela jour. Cependant, comme vous comprenez, car je t'écris cette lettre, finalement les choses n'étiez pas comme celui du tout.

 

Ainsi, plus tard, me portant au G.A.D.A. construisant, sans l'évidence, sans n'importe quelle preuve, la police que les dirigeants m'ont passé un papier au signe, avec un sort terrible d'accusations. Naturellement, la police afin de soutenir ces accusations a témoigné dans leurs six rapports semblables que les arrestations n'ont pas participé à la région de Thiseio, mais dans la place de Monastiraki, où il y avait en effet des émeutes, nous présentant en équipe qui les ont attaqués. Ainsi sans n'importe quel indice véritable, nous prenant plus tard au processus interrogatif, ils ont attribué à moi quelques accusations graves comme des tentatives d'homicide et les fournissent également et possession de 50 bombes explosives et sans être suspect d'évasion ou avoir un fond dans de telles situations semblables (comment coud I, quoi qu'il en soit ?) ils ont commandé mon détention.

 

Ainsi trouvaille d'I moi-même détenue dans les prisons de Korydallos, sans tout ecidence, faisant face à des accusations graves. Sans interruption, tous les appels que j'ai soumis ont été rejetés prolongeant mon emprisonnement sans n'importe quelle évidence véritable. Ainsi je suis embarassé et je me demande comment a osé I jamais, être simplement une personne, prouver - n'ayant aucune preuve mais mes mots pour ce que j'ai vécu - l'opposé vers six accusations de mensonge faites par la police. Je pense que je ne peux pas.

 

Ainsi, être désespéré et n'avoir aucune autre manière de se tenir jusqu'à toutes ces accusations de mensonge qu'ils ont attribuées à moi, et aussi averti - en dépit du visage sérieux des problèmes de santé I (comme rupture de rein et rupture de rate) - du fait que ce que je vais faire peut coûter ma vie, je ferai une grève de faim protestant contre les accusations fausses qu'ils ont attribuées à moi, et exigeant également d'être placé libre directement jusqu'à l'épreuve de mon cas.

 

Gerasimos Kyriakopoulos

 


 



Article 8

Envoi par Richard Moyon
pour RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) :
http://www.educationsansfrontieres.org/

 

 

 

M. OMEROVIC :

maintenu en rétention après une parodie de justice !

 

 

L'audience de la Cour d'appel du 35bis au Palais de Justice de Paris, le samedi 30 décembre 2006, aurait dû traiter du cas dramatique de M. Omerovic, qui risque une expulsion imminente : il est actuellement au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Le président de cette Cour a préféré s'en prendre à un avocat commis d'office peu motivé plutôt que d'aborder l'affaire au fond.

 

Et pourtant ! C'est un adulte responsable de cinq enfants dont deux (ses aînés) n'ont plus que lui au monde que le préfet de Seine-et-Marne s'apprête à expulser pour que son ministre puisse afficher ses 25 000 têtes à son tableau de chasse de l'année 2006. Rappelons la terrible situation de ce Rom bosniaque et de sa famille : Kemal OMEROVIC a eu deux enfants (Alisa et Alen) de sa première femme. Cette dernière est décédée en 1999 en Bosnie des suites d'une agression raciste. Kemal s'est enfui avec ses deux aînés en Allemagne où il a rencontré Sabina Hidanovic, son actuelle compagne. Ils ont eu un nouvel enfant ensemble, né en 2004 et Sabina est enceinte de 5 mois. Ils ont tenté de se réinstaller en Bosnie, mais les faits racistes sont têtus : chassés d'une région à l'autre, et menacés, ils ont dû fuir pour la France en juin 2005. Des membres de leur famille y ont le statut de réfugiés, qu'eux se sont pourtant vus refuser (« pays sûr » !). Ils sont en attente d'une réponse de la Commission de Recours de Réfugiés.

 

Ces faits n'ont même pas été évoqués à l'audience de cette Cour d'appel. Au lieu de cela, l'audience a été ponctuée de digressions sur les pilotes d'avions récalcitrants, les lenteurs consulaires à délivrer les laissez-passer, le président exprimant au passage sa colère contre l'avocat de l'affaire précédente.

 

Après le délibéré, le président a confirmé « l'ordonnance par adoption des motifs ». Aux militants du Réseau Education sans frontières présents dans la salle qui demandaient des éclaircissements sur ces termes spécialisés, il a répondu en faisant évacuer la salle.

 

Ces gesticulations occultent la vraie question : la libération et la régularisation de M. Omerovic que nous ne cesserons d'exiger, pour lui et sa famille

 


N'oubliez pas d'aller chanter  sur 
http://www.leputois.com/
;-) ...
Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris -  educsansfrontieres()free.fr /
http://www.educationsansfrontieres.org/
Contact sur ce dossier : Richard Moyon 06 12 17 63 81 / Brigitte Cerf 06 87 45 43 83 / Joël Bidoux 06 15 39 63 60

 


 



Article 9

Envoi par Guy Crequie : http://guy.crequie.perso.orange.fr/ et http://guycrequie.blogspot.com/

 

 


LA TORTURE

 

 

A celles et ceux
Qui pourraient en douter
La guerre est l’horreur de l’humanité

 

Pour humilier des êtres
Leur culture, leur religion, leurs lieux sacrés
Ou l’héritage de leur pensée
Pour affirmer une hégémonie
Politique, économique et militaire
La torture est l’expression de la violence
Magnifiée comme supériorité d’une civilisation
En réalité, elle est le fait de dictateurs ou politiciens
Dépourvus d’un socle de valeurs de société

 

La guerre psychologique
Servie et entretenue par des hommes
Quelquefois par des femmes
Est hélas parfois le fait de personnes
De pays désignés comme civilisés
Ceux qui possèdent les technologies sophistiquées
Ou d’autres vivant dans des zones de pauvreté
Qui ne trouvent que la seule haine à opposer
Face à la suffisance du marché
Dominé par les grosses sociétés
Erigé en modèle de société.

 

Où est l’intelligence pour servir de si vils desseins ?

 

Au service de la guerre
L’homme est un loup pour l’homme
Il n’existe plus de règles
Du respect ou de la compassion pour l’autre
Même les enfants
Dont dépend la construction d’un monde meilleur
Peuvent être les sujets de plus ignobles souffrances
Exercées sur leurs corps maltraités

 

Toute guerre est « guerre contre l’humanité «
Les plus déplorables instincts
Se déchaînent dans l’horrible et absurdité
La torture est élevée en possibilité de société
Contre des peuples et des prisonniers
Dépouillés de leur nature et dignité

 

Nous pensions avoir connu le pire
Avec les camps nazis et l’holocauste
Hélas, il y eut les crimes du stalinisme
Les guerres coloniales et leurs actes insensés
Dont celle d’Algérie nous a révélé quelques réalités
Le Moyen –Orient connaît ces pratiques insensées
Il y eut les crimes perpétrés en Bosnie
Le génocide au Rwanda
Caractérisés par des viols, des tortures et autres humiliations
L’Irak nous dévoile son lot régulier d’atrocités
Qui existe également dans d’autres lieux du monde
Non ou moins médiatisés ou…..tristement banalisés

 

La torture est le moyen
De la barbarie programmée ou…..instantanée
Aux seules fins de tuer ou de dégrader
D’autres individualités

 

La guerre est la défaite de l’esprit

 

Assez de larmes et de sang, de vies broyées
C’est dans le refus de « toute guerre »
Son cortège de tortures raffinées
La seule manière d’être émancipé
Pour ce millénaire engagé

 

EPILOGUE

 

Pour retrouver l’état permanent d’humanité
Shakyamuni, Socrate, Jésus,
D’autres, de filiation religieuse ou laïque
Ont démontré quelques principes :
 »Les philosophies d’autonomie et de connaissance de soi « 
Reposent sur l’engagement
Et le dialogue avec l’autre

 

Le courage ….d’aller vers l’étranger
Est l’une des clés du devenir de nos sociétés

 

Des repères universels librement adoptés
Motivent en faveur du pluralisme
Des cultures, philosophies et religions
Des systèmes politiques, économiques, idéologiques et juridiques

 

Dont l’unité serait
Celle du bonheur des peuples
Pour le respect et la dignité de toute vie
.

 

 

© Guy CREQUIE, 2006

 


 

 

Article 10

Envoi par Yves Drolet :

http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/page1.html

http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/PROSE/oeuvresamies/page1.html

 

 

LE HCR DÉNONCE LA REPRISE MEURTRIÈRE

DU TRAFIC D'ÊTRES HUMAINS ENTRE LA SOMALIE ET LE YÉMEN

 

 

le 7  Septembre  2006

 

Le commerce de la traite des êtres humains a repris une nouvelle fois cette année dans le golfe d'Aden, avec quatre bateaux bondés qui sont
arrivés de la Somalie au Yémen en moins d'une semaine, indique aujourd'hui le Haut Commissariat aux Réfugiés.

 

« Bien que la mer soit toujours agitée, la saison de navigation a commencé », a indiqué le représentant du HCR pour le Yémen, Adel Jasmin,
dans un communiqué publié à Bir Ali. Cette saison de navigation dure des mois de septembre à avril. « On estime que des centaines de personnes, en quête d'un refuge ou de meilleurs conditions économiques, meurent en mer chaque année, lorsqu'ils sont utilisés par des réseaux de passeurs », a-t-il poursuivi. « La plupart de ceux que nous avons interrogés indiquent qu'ils ont quitté la Somalie en raison de l'insécurité, de la sécheresse et des conditions économiques difficiles qui y perdurent », a souligné Adel Jasmin. « Ils ont raconté qu'il n'y avait ni eau, ni nourriture à bord et que le
traitement qu'ils ont reçu de l'équipage était, comme d'habitude, inhumain », a-t-il ajouté.

 

« Les survivants ont dit que l'équipage les battait et les ont jeté hors du bateau samedi dernier, alors qu'ils étaient toujours en eaux profondes,
provoquant la mort de quatre personnes. Seuls deux corps ont pu être retrouvé et enterré, anonymement, sur la côte ». Les passeurs opèrent depuis le port commercial de Bossasso à Puntland, une zone du nord est de la Somalie à 300 kilomètres des côtes yéménites qui s'est auto-déclarée autonome. > La plupart des passagers sont Somaliens mais il y a également de nombreux Ethiopiens. « Le premier groupe arrivé cette saison a attendu une semaine avant que le bateau ne les emmène de Bossasso au Yémen et indique qu'il y a de grands groupes de personnes qui attendent leur tour », a souligné Adel Jasmin. « Il y aurait trois bateaux pleinement opérationnels qui naviguent entre Puntland et le Yémen », a-t-il ajouté.

 

Malgré les appels répétés du HCR pour une action internationale contre les réseaux de passeurs, le trafic se poursuit. Chaque saison, des centaines de personnes trouvent la mort pendant la traversée. Le HCR a travaillé dans la région à l'information des populations concernant le danger d'avoir recours aux passeurs dans le golfe d'Aden en produisant notamment un programme vidéo et radio sur le sujet.

 

La Haut Commissaire aux Réfugiés, António Guterres, a appelé la communauté internationale à faire pression sur les autorités de Puntland afin qu'elles combattent ces passeurs et à soutenir les efforts internationaux pour venir en aide aux personnes déplacées sur place, afin qu'elles n'en soient pas réduites à risquer leurs vies à essayer de rejoindre le Yémen.

 

Le Yémen est l'un de rares pays de la région à avoir ratifié la Convention sur les Réfugiés de 1951 et a fait preuve de générosité en accueillant les
réfugiés de Somalie, souligne le HCR. Il y a actuellement 88 000 réfugiés enregistrés au Yémen, dont 84 000 sont Somaliens.

 

Veuillez consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information http://www.un.org/french/newscentre/

 

 


 

Article 11

Envoi par Isabelle Costa : http://costa.songs.free.fr/ et http://comp-ani.chez-alice.fr/ 

 

 

 

UN MONDE D’AMOUR 

 

 

"J'ai rêvé d'un monde d'amour pour les hommes, j'ai rêvé qu'ils étaient plus que tout ce que je voyais, j'ai rêvé que « Dieu » nous appelait à nous débarrasser de nos habitudes primitives pour découvrir la véritable fraternité qui change la face du monde. Je crois en cet état supérieur de la conscience. Je ne suis qu'une femme, perdue loin de ce rêve d'amour. Toute ma vie je ne me rapprocherai jamais de la vérité, mais toute ma vie je garderai l'espoir de ce que l'homme est, je le sens. Un jour, quand les difficultés feront que tout se terminera pour la race humaine, dans les dernières heures, celles où l'on n’a rien à perdre, les hommes apprendront dans le désespoir, la fraternité. Cette seconde de connaissance est la force qui aurait pu naître dans la paix et qui ne jaillit malheureusement que dans les moments de tristesse. Qu'il est dommage que nous n'ayons le pouvoir d'éveiller les hommes à la lumière, de leur faire changer leur triste condition de passants égocentriques pour une amitié forte et sincère les uns envers les autres. J'ai fait un rêve et je le conduirai par delà les vies car il est le rêve de l'esprit qui veille en moi et qui est véritablement moi. Je crois en l'homme universel, celui qui est l'amour, celui qui est... tout court ..."

 

Plus que jamais « d’actualité », ce poème est pour vous, pour vous souhaiter le plus beau Noël 2006 et la meilleure année 2007 à venir !

 

 

Isabelle COSTA

 

 


 

Article 12

Envoi par Yves Drolet :

http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/POESIE/oeuvresamies/page1.html

http://www.jj-pat-rey.com/FEUXDELAMER/PROSE/oeuvresamies/page1.html

 

Mission des poètes...

 

 

Lors de l'anniversaire du décès de John Fitzgerald Kennedy
Pierre :  [Fetzer, site :
http://arciel88.fr.fm/ ou http://pierrefetz.free.fr/]
m'envoyait ceci... : 


Un anniversaire ce 22 novembre !!!
John F. Kennedy (CA)
Le vendredi 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis d’Amérique, est assassiné dans les rues de Dallas, au Texas. Le monde entier est sous le choc. Plus de quarante ans après l'événement fascine toujours autant l'Amérique et le monde : les anniversaires passent, apportant avec eux de nouvelles théories, d'autres réfutations, des documents neufs. Retour sur les événements…Bonne lecture, mais Pierrot n'est pas plus avancé que vous et, en 2026, il aura probablement disparu lui aussi !!!
@+++++


 

et je lui répondais ceci :

 

 

2026 : voyons, vieux frère ! On sera encore là pour discuter du sort du monde comme d'habitude... Curieusement par cette même journée et parce que c'est l'anniversaire de la mort des Kennedy, P... S... [société de services informatiques] m'envoyait cette réflexion en début de message....
 
"A man may die,
nations may rise and fall,
but an idea lives on."
John F. Kennedy (1917-1963),

 
et ça va comme ceci
 
"Un homme peut mourir
des nations naître et s'écrouler
mais les idées survivent toujours..."

 
Et c'est pour cela que toi et moi et nous tous, nous survivrons toujours
car nous sommes des poètes, les arracheurs de dents du mondes des idées
ceux qui les dorlotent
ceux qui les mettent au monde
ceux qui leur donnent leur première substance
et leur première existence....
 
Si nous ne les inventons pas directement
nous créons le terroir propice à cette naissance
les grand hommes ne naissent pas du jour au lendemain
ainsi qu'une idée, une vision....
le Christ avait derrière lui toute une montagne de pensées et de préparation
de même qu'Hitler  d'ailleurs.....
 
Ne vous méprenez pas, je ne crois pas que le Christ et Hitler soit du même acabit
non !
mais tous les deux  à chaque extrémité du spectre de l'histoire
avaient pour exister et imposer leur vision
derrière eux une montagne
sur laquelle ils se sont hissés.
 
et cette montagne, c'est nous les poètes qui la créons
qui disons :
- Hé là ! regardez, il y a le prospect idéal pour une montagne
regardez ! Je vous dit, là.....
et de là, nous créons...
 
Poète !
poète !
dans l'azur et dans la brume
alors que les hommes crient et pleurent sur leur sort
qu'ils prient tous leurs dieux
et se dévêtent en pénitence
alors poète prend ta plume car ton temps est venu....
dis là où va le vent
dit
le soleil qui jamais ne se dément
qui est la lumière qui luit dans le ténèbres
dit la vie
la fleur au bord de la fenêtre
la source qui coule et toujours s'enfuit
lève-toi, poète, et contemple les cieux
car la vie n'est jamais amère à tes yeux
lève toi, prends la lyre
et chante,
chante
l'or et la myrrhe
qui brillent de tous leurs feux
au milieu des cœurs
au milieu des cieux...
car ton oeil a su percer l'ombre et entrevoir les dieux....
 
Chante poète, chante
ici naissent les hommes ,
ici naissent les dieux...
au cœur de ton chant
dans la lumière de tes yeux....
 
Ici naît la vie
la source de l'infini....
 
Demain on portera nos corps en terre
mais
dans le cortège
qui suivra nos dépouilles
ce sont nos chants qui retentiront
 
Eux feront la révolution
eux feront la vie nouvelle
eux feront demain
l'évolution...
et le soleil sans lendemain...
 
 
Yves
 
 
Ps:
si vous vous demandez pourquoi je crie ainsi aussi fort
pourquoi j'insiste autant sur cette réalité du poète
c'est que ceux-ci sont vus comme des "moins que rien"...
et c'est peut-être bien ainsi
la poésie, ça sert à rien comme on me dit souvent
des jeux de mots, quelques notes de musique pour égayer le soir....
n'en croyez rien...
n'en croyez jamais rien
les hommes sont morts
les nations se sont levées et des civilisation se sont éteintes
mais Homère
est encore là
Gilgamesh est encore récité
Dante
Milton,
Shakespeare
le Rubayat
et encore combien d'autres se retrouvent sur nos tables de travail...
 
Alors poètes
poète, refusez de mourir
et prenez conscience de votre éternité....
les enfants de vos petits enfants vous écouteront encore....
 
 
Yves DROLET,
en ce jour immuable du je ne sais plus trop quoi
dans cette année
qui n'a pas d'âge
et qui perdurera jusqu'en l'éternité

 
nous passerons mais nos vers resteront !
 





Dernière modification : 10.01.07, 13:22:31