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Du mercredi 21 février 2007



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Sommaire

Article 1 : LA FORCE DE L'ELAN

par Jean-Jacques REY

Article 2 : LES STRATEGIES ET TECHNIQUES EMPLOYEES POUR LA MANIPULATION DE L'OPINION PUBLIQUE ET DE LA SOCIETE

par Anonyme sur site "infokiosques.net" (via Vincent ROBEYNS)

Article 3 : ET VOUS VOUDRIEZ QUE J'AILLE AUX USA A L'HEURE ACTUELLE ? ...

par Isabelle COSTA

Article 4 : DOSSIER : DEMOCRATIE EN DANGER : notamment aux USA et en France

Recherches et compilation par Jean-Jacques REY, avec transferts d'infos d' Isabelle COSTA et Guy CREQUIE

- Le Congrès américain légalise la torture (David NORTH pour World Socialist Web Site)

- Opération "Northwoods" (L'Asile utopique)

- Brzezinski confirme que les États-Unis peuvent organiser des attentats sur leur propre territoire (Réseau Voltaire)

- Rapport du Cato institute : La dérive absolutiste du régime Bush (Cyril CAPDEVIELLE)

- Escalade militaire (pétition au Congrès américain) (Avaaz.org)

- "M. Nicolas Sarkozy, vous êtes en état d’arrestation" (Christian COTTEN)



Article 5 : PARTICIPEZ ! CAMPAGNE CONTRE LE PARAQUAT : un dangereux herbicide produit par l’entreprise suisse Syngenta

par M.D.R.G.F (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures) (envoi de Stéphane GODU)

Article 6 : LIBERONS LES SEMENCES (pétition)

par Association "KOKOPELLI" (envoi de Josiane BLANC)

Article 7 : ELECTIONS PRESIDENTIELLES : Poètes, où êtes-vous ?

par Osémy (via E.Torpedo)

Article 8 : PORTRAIT DU POÈTE D’AUJOURD’HUI

par Jean-Pierre LESIEUR

Article 9 : L'ARTISTE IMMORAL ?

par Centre Bouddhiste de l'Ile de France



Article 1

LA FORCE DE L’ELAN

 


Nous sommes en plein dans la mise en place d’un régime populiste, fascisant ; avec volonté délibérée d’éteindre les lumières de l’intelligence, du moins celles qui desservent l’ordre néolibéral, et d’étouffer la conscience des peuples. On veut nous empêcher de penser par nous-même, citoyens, et nous placer devant le fait accompli…

 

Ceux qui ne veulent pas se soumettre, on les mettra à la merci d’une « vox populi » trafiquée, retournée comme une crêpe pour servir ses maîtres. On les descendra - s’ils restent vivants - au plus bas de l’échelle sociale, là où on trime et où l’on brime ; là où il faut se faire respecter des bêtes, parfois les armes à la main, pour être mieux stigmatisé et enfermé (et on sait que les prisons n’ont pas toutes des barreaux)… Comme dans tout régime caporalisant, on excite les mauvais instincts pour régner sur les esprits et on fait payer cher leur conformité.

 

Ce gouvernement n’a décidément que le mot « répression » à la bouche : internautes, manifestants anti-CPE, intermittents du spectacle, anti-OGM, chômeurs, fumeurs, immigrés, etc. et bien sûr, n’oublions pas les automobilistes ! Mais pour qui, il se prend ? Un comité de salut public ? Quels ennemis va-t-il nous trouver encore ? Il n’a même pas la décence d’exercer son arbitraire sans recourir aux boucs émissaires !

 

La culture subit un assaut sans précédent des utilitaristes qui forment ce gouvernement, et dans la foulée, l’école doit devenir, selon leurs vœux, beaucoup plus un vivier de formation pour les entreprises qu’un sas d’éducation pour le futur citoyen. Dans ces utilitaristes, bouffis d’orgueil, il y en a qui se prétendent humanistes et qui veulent gommer les identités humaines dans un bain de productivisme, corrosif. Ils n’auront bientôt plus rien à envier aux séides à Mao, dans leur « révolution culturelle » ! Mais le monde politique n’est pas à un paradoxe près, n’est-ce pas ?

 

Quand une société en arrive là, on peut se poser des questions sur son avenir, et beaucoup le font, heureusement. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas suffisant, cette remise en question. Si le processus électoral, traditionnel, continue à être biaisé ; qu’il constitue un déni de démocratie (comme en 2002) ; il faudra bien que le peuple emploie d’autres moyens pour se faire entendre… On ne peut pas continuer à se faire confisquer la République par les partis dits de gouvernement. Nous avons pour nous des droits universels et fondamentaux, héritage de la bravoure autant que de la sagesse des anciens, que l’appareil d’Etat ne peut rendre caducs, puisqu’il s’en nourrit. Alors « Ils » peuvent bien vouloir nous imposer leurs potiches, leurs champions laqués, par médias et sondages interposés, le peuple français ne se laissera pas dicter ses choix, je crois bien, et nous ne sommes pas rendus au bout de nos surprises, et  « ils » ne pourront pas dire que le message est resté coincé quelque part, quand ils prendront un bon coup de pied où je pense : allez, citoyens, encore un peu d’élan ! …

 

:o)
Jean-Jacques REY



Article 2

Via Vincent Robeyns : http://vincent.robeyns.googlepages.com/ & http://youri.skynetblog.be/

par cette page : 

http://groups.google.be/group/AlterEFP/browse_thread/thread/2ec6fb65c2fea9de


 

 


LES STRATEGIES ET TECHNIQUES EMPLOYEES

pour la manipulation de l'opinion publique et de la société

 

 

Pages d'origine  :
http://infokiosques.net/spip.php?article=290
http://infokiosques.net/IMG/pdf/strategies_et_techniques_de_manipulations.pdf
 

par Anonyme

 

|1| La stratégie de la diversion

 

Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. "Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux."  (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

 

|2| Créer des problèmes, puis offrir des solutions

 

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

 

|3| La stratégie du dégradé

 

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.

 

|4| La stratégie du différé

 

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

 

|5| S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

 

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

 

|6| Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

 

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

 

|7| Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

 

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

 

|8| Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

 

Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte...

 

|9| Remplacer la révolte par la culpabilité

 

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...

 

|10| Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

 

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

 

 

* sites associés à l'action de Vincent Robeyns :

http://www.montki.com/ &  http://news.montki.be/ & http://www.portedelapaix.org/portedelapaix.php ; etc.

 


Article 3

Envoi par Isabelle Costa : http://costa.songs.free.fr/ et http://comp-ani.chez-alice.fr/


 

 


ET VOUS VOUDRIEZ QUE J'AILLE AUX USA

à l'heure actuelle ? ...

 


Dire que j'y ai passé 2 ans géniaux de ma vie (de 9 à 11 ans) j'en ai presque 50, le pays de l'oncle SAM a bien changé en deux décennies... Quel désastre !!!


 
le dimanche 1er octobre 2006

 

 

Le Congrès des Etats-Unis d’Amérique a voté et approuvé, de légaliser et d’entériner, le droit de torturer, non plus à Guantanamo ou dans les nombreuses prisons et cachots de par le monde, mais bien aux USA même.

 

Il est devenu légal de torturer dans ce pays. Légal, pour ce régime maintenant ouvertement fascisant, d’emprisonner et de mettre à la question, comme aux plus noires heures d’un Moyen-Âge révolu, comme finalement partout et en tous temps, en temps de guerre et pour chaque recoin de la planète, légal de martyriser et d’assassiner.

 

Seulement, là où il s’agissait d’actes de guerre barbares, là où l’on "opérait" secrètement, dans les culs-de-basse-fosse des camps de détention d’un monde en état de conflit généralisé et chronique, là où l’on exterminait en silence, voici venu maintenant le temps de la Lumière et des Tables de la Loi.

 

Voici venue l’époque, pour ce régime théocratique qui invoque à tour de bras la Bible et le Dieu Tout Puissant de Miséricorde, voici venu le moment où le Congrès des Etats-Unis efface un des Dix Commandements.

 

En lieu et place du "Tu ne Tueras Point", il est en ce jour gravé, "Tu Pourras Torturer Légalement".

 

Voici venue l’époque où ce que les journaleux du "Monde" (le journal) avaient coutume dans leurs éditoriaux d’appeler "la plus grande démocratie de la planète", avec les gargarismes d’un après 11 septembre 2001 douteux où nous "étions tous des Américains", voici le temps blafard, où l’on pourra incarcérer et martyriser chaque citoyen de ce pays gravement malade, qui fut autrefois un phare pour la liberté.

 

En ce jour de deuil, il ne reste plus aux citoyens encore vivants et conscients qui ont le malheur de vivre aux USA, il ne leur reste plus que le sursaut et l’insurrection, pour mettre à bas ce gouvernement de dictature, pour mettre à bas ce Congrès qui n’en finit plus de se rouler dans la fange, propageant jusqu’à l’extrême et dernier degré de l’abjection, la trahison et le parjure des idéaux de démocratie et de liberté, dont il était le garant.

 

Car il y a, et c’est bien naturel, tant que brillera une conscience dans le coeur de l’homme, il y a des américains, par millions, qui n’en peuvent plus de ces mensonges et de cette théocratie fasciste envahissante.

 

Ils appellent à se lever, ils appellent à résister, ils appellent à dire NON ! ! ! à cette infamie qu’est devenue leur pays, leur patrie.

 

 

Isabelle COSTA




Article 4

 


 

Recherches et compilation par J-J avec transferts d'infos d' Isabelle Costa et Guy Crequie :

 

 

DOSSIER :

DEMOCRATIE EN GRAND DANGER

notamment aux USA et en France

 

 


 


 

LE CONGRES AMERICAIN LEGALISE LA TORTURE

 

 

 

Page d'origine : http://usa-menace.over-blog.com/article-4006136.html

 

Le pouvoir fasciste est bel et bien en train de se mettre en place aux Etats-Unis afin de museler le Peuple Américain mais pas seulement. Avec cette loi votée, les services de renseignements pourront arrêter n'importe qui de par le monde et lui coller l'étiquette de "terroriste" à partir du moment où il sera contre l'idéologie du pouvoir en place. Hitler n'a pas fait pire et nous, nous ne pouvons nous attendre au meilleur. Remarquons que nos gouvernants ne disent rien même s'ils n'en pensent pas moins. Ce qui prouve qu'ils suivent le courant et qu'ils nous conduisent vers un sombre avenir...

 

Le Congrès américain légalise la torture et la détention illimitée

*****************************
La loi adoptée par la Chambre des représentants mercredi et par le Sénat jeudi, légalisant la politique de torture et de détention illimitée sans procès de l'administration Bush, tout comme les procédures sommaires pour les détenus de Guantanamo représentent un grand tournant aux Etats-Unis.

 

Pour la première fois de l'histoire américaine, le Congrès et la Maison-Blanche se sont entendus pour passer outre les provisions de la constitution américaine et de la Charte des droits et pour officiellement adopter les méthodes associées aux Etats policiers.

 

Cette loi est le résultat du long processus de déclin de la démocratie américaine qui accompagne l'immense croissance de l'inégalité sociale et a atteint un point tournant avec le vol des élections en 2000. Au début de décembre 2000, juste avant que la Cour suprême prenne sa décision d'arrêter le recomptage des votes en Floride et de donner la présidence à George W. Bush qui avait moins de voix nationalement que son adversaire démocrate Al Gore, le secrétaire national de Parti de l'égalité socialiste et président du comité éditorial international du World Socialist Web Site, David North, dans un rapport sur la crise électorale, avait dit :

.../...

suite de l'article à : http://dev.wsws.org/francais/News/2006/sept06/300906_torture.shtml
ce lien pris dans la page :
http://dev.wsws.org/francais/News/indexetats-unis.shtml

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Quelques liens intéressants sur la dérive autoritaire de l'administration Bush :

 

http://www.entrefilets.com/selection_breves_us.htm

 

http://www.wsws.org/francais/

 

http://www.fpif.org/republicanrule/profiles.html

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=COM20061208&articleId=4097

 

http://www.alterinfo.net/Cinq-ans-depuis-le-11-septembre-un-bilan-politique-Premiere-partie-_a3344.html

 

 



Vous doutez encore de quoi sont capables les gouvernements succesifs américains, y compris pour le 11/9/2001 ?
Alors regardez ces documents, ils datent et ça fait froid dans le dos...
Et chez nous, c'est possible ?

 

Isabelle COSTA

 

 


OPERATION NORTHWOODS


Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population.
L'ennemi de la démocratie américaine est-il intérieur ? En 1962, pour légitimer une guerre contre Cuba, l'état-major interarmes des Etats-Unis avait envisagé des attentats terroristes contre sa propre population. Le document déclassifié que nous présentons ici révèle le plan de l'opération Northwoods : une série d'attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l'opinion publique contre Fidel Castro. L'état-major avait notamment planifié un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d'avion. Le projet des généraux fut empêché par le président Kennedy un an avant son assassinat. Parmi les conjurés se trouvaient d'actuels responsables de l'armée des États-Unis.
.../...

suite à : http://www.asile.org/citoyens/numero13/northwoods/index.htm

 

 

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BRZEZINSKI CONFIRME QUE LES ÉTATS-UNIS

peuvent organiser des attentats sur leur propre territoire

 

 

Page d'origine : http://www.voltairenet.org/article145137.html 

 

A l’exception de The Washington Note et du Financial Times, les grands médias ont décidé de ne pas rapporter les propos de Zbigniew Brzezinski qui bouleversent la classe dirigeante états-unienne. Auditionné le 1e février 2007 par la Commission des Affaires étrangères du Sénat, l’ancien conseiller national de sécurité a lu une déclaration dont il avait soigneusement pesé les termes.

 

Il a indiqué : « Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain dont l’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine "défensive" contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan »

 

Vous avez bien lu : M. Brzezinski a évoqué la possible organisation par l’administration Bush d’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’Iran pour provoquer une guerre.

 

À Washington les analystes hésitent entre deux interprétations de cette déclaration. Pour les uns, l’ancien conseiller national de sécurité a tenté de couper l’herbe sous les pieds des néoconservateurs et de jeter le doute à l’avance sur toute circonstance qui conduirait à la guerre. Pour d’autres, M. Brzezinski a voulu, en outre, suggérer qu’en cas d’affrontement avec les partisans de la guerre, il pourrait rouvrir le dossier du 11 septembre. Quoi qu’il en soit, l’hypothèse de Thierry Meyssan — selon laquelle les attentats du 11 septembre auraient été perpétrés par une faction du complexe militaro-industriel pour provoquer les guerres d’Afghanistan et d’Irak — quitte soudainement le domaine du tabou pour être discutée publiquement par les élites de Washington.

 

 

Réseau Voltaire

 

infos corroborant :

http://quibla.net/amerique2006/11-9.htm 

http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BNBB&langue=1&id=25210 

http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.php?langue=1&section=BNBB&id=25185&spes=

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-865066@51-865345,0.html 

 

 

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Rapport du Cato institute : La dérive absolutiste du régime Bush
par Cyril Capdevielle


Le Cato Institute, think-tank des libertariens défenseurs du moins d’État et de la libre entreprise, nous livre dans un étonnant rapport co-écrit par Gene Healy et Timothy Lynch une analyse des actions du président G.W Bush au regard de la constitution de son pays. Les violations répétées de la loi fondamentale dont il est censé être le garant, mettent en lumière une dérive absolutiste et liberticide.

.../...

suite à : http://www.voltairenet.org/article137303.html

 

 


 

Envoi par Avaaz.org : http://www.avaaz.org/fr/about.php

 

 

 

ESCALADE MILITAIRE

 

 

Vous croyiez que la situation en Irak ne pouvait être pire…Juste au moment où nous croyions que la situation en Irak ne pouvait être pire, elle s’est encore détériorée. Hier soir, [vers 8 février 2007] le président américain a refusé de regarder la réalité en face. Il a rejeté le verdict de la population et a annoncé sa nouvelle politique : L’ENVOI DE RENFORTS MILITAIRES EN IRAK. La bonne nouvelle, c’est que le Congrès américain fraîchement élu peut arrêter cet acte insensé. Nous lançons donc une campagne immédiate pour permettre au Congrès d’entendre des voix provenant des quatre coins du monde et publierons une annonce avec le nombre de signatures recueillies via notre pétition dans le «Roll call», un important journal politique distribué à chacun des membres du Congrès.

 

Cliquer sur le lien pour voir l’annonce et signer la pétition :
 
http://www.avaaz.org/fr/iraq_campaign_jan_2007/

 

Les forces de la coalition et le gouvernement irakien font partie du problème et l’envoi de dizaines de milliers de troupes supplémentaires ne va que contribuer à souffler sur les braises du conflit. Pourtant, s’il sent qu’on lui met assez de pression pour le faire, le Congrès américain peut exiger un vrai plan diplomatique pour mettre fin à la guerre. Ce nouveau Congrès a le réel pouvoir d’entraver les plans du président Bush. Les Démocrates ont été élus pour mettre fin à la guerre. Si un nombre suffisant de personnes font entendre leur voix maintenant, ils oseront le faire. http://www.avaaz.org/fr/iraq_campaign_jan_2007/

 

La grande majorité des Américains sont contre le renforcement des troupes et cette opposition tend à croître de plus en plus. Ils ont besoin de notre aide avant la fin de la semaine. Ajoutez votre nom à la pétition. Passez le mot à vos amis. Le conflit en Irak est un problème mondial et c’est en exerçant une pression tous ensemble qu’on pourra en changer l’issue.

 

Ricken, Paul, Tom, Rachel, Galit, Lee-Sean et toute l’équipe d’Avaaz.org

 

 


 

Envoi de Guy Crequie : http://guy.crequie.perso.orange.fr/ et http://guycrequie.blogspot.com/

pour

Christian Cotten, site "Politique de vie : http://www.politiquedevie.net/index.htm

 

 

 

"M. NICOLAS SARKOZY, VOUS ETES EN ETAT D'ARRESTATION"

!!!
par Christian Cotten, le 1er novembre 2006


Nicolas Sarkozy, vous êtes en état d’arrestation !
Cette phrase va devoir être prochainement prononcée à haute et intelligible voix par un Officier de

Police Judiciaire de la Gendarmerie Française, avec l’aide éventuelle de tout citoyen français (cf article

73 du code de Procédure Pénale).

 

Article 73
Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche.
La motivation de cette arrestation sera fondée sur les articles 411-4 et 411-5 du Code Pénal.
Article 411-4
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la France.
Article 411-5
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, lorsqu'il est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

 

Le présent document est le résultat du travail rationnel, raisonnable et raisonné de très nombreuses compétences et expertises, tant en France qu’aux États-Unis, qui permettent désormais d’établir de façon incontestable l’essentiel de la vérité des faits advenus le 11 septembre 2006 à New York et Washington.


Concernant M. Nicolas Sarkozy, les faits incriminés sont les suivants.
À l’occasion de l’anniversaire des évènements du 11 septembre 2001, M. Nicolas Sarkozy est allé à New York puis à Washington, où il a rencontré M. Georges W. Bush. Lors de ses différentes interventions pendant ce voyage, M. Nicolas Sarkozy, actuel ministre de l’Intérieur de l’État Français, a exprimé une critique radicale de la politique internationale actuellement conduite par M. le Président de la République Française Jacques Chirac et il a répété tout son soutien à la « guerre contre le terrorisme » menée par M. G. W. Bush.
Les propos tenus par M. Nicolas Sarkozy constituent très clairement un acte d’allégeance au suzerain qui dirige actuellement l’empire américain. Or, plus personne ayant un accès à l’information actuellement disponible sur Internet ou ailleurs ne peut plus ignorer ou faire semblant d’ignorer que :
1) le 11 septembre 2001, les 3 tours du WTC qui se sont effondrées ont été préalablement dynamitées ;
2) aucun avion n’est tombé sur le Pentagone, un missile, oui.
Les preuves et démonstrations très largement documentées et solidement argumentées de ces deux assertions abondent désormais, grâce au travail d’enquête acharné de multiples journalistes, juristes, universitaires, policiers, magistrats, experts et simples citoyens américains, parfois riches mais toujours intègres.

 

*

À ce jour, les personnes qui continuent à croire ou faire croire aux mythes et manipulations orchestrées autour du 11 septembre 2001, pour fonder sur une "prétendue menace terroriste islamiste" une guerre programmée des civilisations et des matières premières, peuvent, grossièrement, se classer en deux catégories : 


    - ceux à qui l’information n’est pas encore parvenue, ou encore les niaiseux endormis, ou ceux qui ne peuvent que nier le réel tant il les effraient et préfèrent rester encore à l’abri des mensonges officiels si apparemment rassurants ;
   

    - les complices du coup d’État militaire et terroriste mis en œuvre le 11 septembre 2001 par une bande de gangsters utilisant les institutions de l’État américain aux dépens de la planète toute entière ;
dans cette catégorie, quelques journalistes franchouillards (comme ceux qui ont interdit la traduction française du dossier du Monde Diplomatique de Norvège de juillet dernier, qui exposait clairement la vérité sur le 11 septembre),
ou d’autres journalistes-propagandistes des marchands d’armes ou de béton, naïfs ou cyniques, qui sont déjà en train de commencer la sage opération de retournement de vestes face à la déferlante de l’information qui arrive désormais des États-Unis ;
États-Unis où la plus large part de la population est en train de regarder le réel en face et lance donc des appels aux peuples démocrates et souverains d’Europe à aider la résistance démocratique américaine, pour stopper ce coup d’État fasciste.


Il ne semble ni raisonnable ni réaliste d’envisager que M. Nicolas Sarkozy puisse faire partie des personnes mal informées quant aux faits advenus le 11 septembre 2001.
Bien au contraire, M. Nicolas Sarkozy fait partie des français compétents qui savent depuis plusieurs années la vérité des faits relatifs au 09/11. M. Sarkozy est parfaitement informé des mensonges majeurs véhiculés par les criminels contre l’humanité qui prétendent encore représenter le peuple américain souverain, enfant d’Europe.
M. Nicolas Sarkozy, parfaitement informé que le Directeur de la Communication du coup d’État du 11 septembre, un certain G.W. Bush, mérite d’être au plus vite traduit devant une Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité, a pourtant fait connaître au monde entier et aux citoyens français son plein et entier soutien à ce criminel et à tous ceux qui l’entourent et agissent de concert avec lui.
En particulier, M. Sarkozy soutient le projet de transmission informatisé aux services de sécurité américains des données concernant les passagers aériens : les services américains disposeront ainsi de tous les moyens de repérer les déplacements des fonctionnaires français, diplomates, militaires, policiers ou magistrats… Gênant, très gênant même aux yeux de nombreux militaires.
Au regard des intérêts supérieurs de la nation française, et notamment la sécurité du sanctuaire de paix qu’elle constitue, un tel discours est inacceptable de la part d’un ministre de l’Intérieur du gouvernement français et encore moins d’un éventuel futur président de la République.
Certes, M. le Ministre de l’Intérieur pourrait avoir une excuse : peu de jours auparavant, la France avait reçu des menaces de « Al Quaeda ». Le gouvernement français sait pertinemment qui est « Al Quaeda » : les factions des services américains complices du coup d’État militaire, organisateurs et réalisateurs des opérations « secrètes » du 11 septembre.
L’on peut donc penser que, plus ou moins clairement au nom de l’État Français, M. Nicolas Sarkozy est allé à Washington négocier la paix pour la France en échange de son implication dans les politiques fascistes et criminelles de G.W. Bush et de ses maîtres.
La cause est peut-être acceptable : mais faut-il négocier sous une menace fasciste ? Comme à Munich ? Ou oser dire ?
Sauf à penser que M. Sarkozy sait très bien quel rôle il joue : Directeur Régional de la Communication pour l’Europe et la France du consortium militaro-industriel et financier fasciste qui a pris le pouvoir à Washington, aidé et accompagné par les Nouveaux Évangélistes et autres groupes ésotérico-mystiques… L’histoire ne se répète pas, elle bégaie.


M. Nicolas Sarkozy, vous êtes en état d’arrestation.
M. Nicolas Sarkozy, vous ne serez pas Président de la République Française.


 
Christian COTTEN
 


PS. Il va sans dire mais ce sera tout de même plus clair ainsi : quantité de gens savent désormais quelle va être la stratégie de M. Sarkozy dans les prochains mois : relancer la guerre des banlieues. Je crois bien que, cette fois, plus aucun enfant rebelle ou délinquant juvénile, chômeur abattu, black ou beur, gaulois ou feuj ne tombera dans le piège : les violences resteront celles des valets de M. Sarkozy

 

 

Et pour développer un peu le sujet sur les néocons locaux (Fr)... A vos risques et périls ! :o)))

http://www.alterinfo.net/-NOUS,-LES-NeOCONSERVATEURS-FRANcAIS-_a4813.html

http://forum.subversiv.com/200888-Nous_les_neoconservateurs_francais.html 


 


Article 5

Envoi de Stéphane Godu pour Mickaël MONCHICOURT
Association Echo-Mer :
http://www.echo-mer.com/index/-10090.shtml


 

 

 

CAMPAGNE CONTRE LE PARAQUAT : participez !

un dangereux herbicide produit par l’entreprise suisse Syngenta

 

 

La Déclaration de Berne, organisation citoyenne forte de 18000 membres, a lancé une importante et passionnante action de protestation contre Syngenta : la société civile est invitée à donner son avis, pour déterminer si ce géant suisse de l'agrochimie est coupable de pratiques commerciales immorales.

 

Voici l'affaire:

 

Le pesticide PARAQUAT, commercialisé par l'entreprise suisse Syngenta, intoxique chaque année des dizaines de milliers de personnes. Dans de nombreux pays européens, l'utilisation du PARAQUAT n'est pas autorisée. Par contre, dans la plupart des pays en développement, des employées de plantations et des petits cultivateurs s'en servent pour éliminer les mauvaises herbes. Par suite d'accidents ou de suicides, des milliers de personnes meurent chaque année dans de terribles souffrances.

 

Vous pouvez contribuer à changer cela. Soutenez l'action de la Déclaration de Berne sur le site :
http://www.tribunal.paraquat.ch/

 

[La Déclaration de Berne, une force citoyenne : http://www.evb.ch/fr
Depuis plus de trente ans, la Déclaration de Berne, une organisation citoyenne forte de 18'000 membres, interpelle les décideurs politiques et économiques suisses sur les inégalités dans le monde et les blocages qui empêchent le développement des populations pauvres de la planète. Nos campagnes de sensibilisation invitent à s'engager en connaissance de cause pour le respect de la dignité humaine, la sauvegarde de l'environnement et des relations Nord-Sud plus équitables. Nos actions dénoncent le comportement irresponsable des grandes entreprises. Nos interventions politiques demandent que la Suisse agisse en faveur d'un développement solidaire.
Page sur Paraquat : http://www.evb.ch/fr/p25001297.html ]

 

Le temps presse: d'ici fin janvier 2007, nous avons besoin du soutien d'au moins 50 000 personnes. Il faut que chacun-e participe et transmette ce message, afin que Syngenta cède à la pression de l'opinion publique et accepte d'arrêter la production du PARAQUAT.

 

Merci beaucoup!

 

P.-S.: N'oubliez pas SVP de transmettre cet e-mail à vos amis et connaissances. Merci!

 

****

 

Pages de référence sur site de M.D.R.G.F : Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures

http://www.mdrgf.org/
http://www.mdrgf.org/2sommpestos.html

 

Infos corroborant : cliquez sur les libellés suivants (attention ! d'après mes essais, ces pages peuvent être longues à venir, il s'agit de traductions en français par moteur de recherche ; si c'est trop long, employer le bouton "actualiser page" du navigateur, mais cela fonctionne à tous les coups quand même) :


Connaître votre pesticide : Paraquat

 

Alliance européenne de santé publique

 

Combinaison des pesticides liés à la maladie de Parkinson

 

Exposition développementale au paraquat de pesticide : (voir en particulier l' abstract II de  Hutson, Che Los Angeles UC) 

 

etc. etc.

 

Le discours lénifiant des "responsables", par ex : 
http://www.info-pesticides.org/index.php?xtor=SEC-2
http://www.hri.ca/forthereCord1998/bilan1998/vol3/malaysiatr.htm

 


 

Article 6

Envoi de Josiane Blanc : http://perso.orange.fr/josiane.blanc/
pour
Association KOKOPELLI  :
http://www.kokopelli.asso.fr/


 

 

 

LIBERONS LES SEMENCES

 


La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité.

 

L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs.

 

Les lobbys, aidés par l'Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir.
 • Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain,
 • Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples,
 • Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre,     tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d'aucune sorte.
 •Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de         famille, dites anciennes : toutes, graines de vie.

 

En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures.

 

 

Signer la pétition sur Internet à :  www.univers-nature.com/signez/?code=cat
ou
envoyer SVP à : Association KOKOPELLI
Pist Oasis – 131- Impasse des Palmier – 30100 ALES
-
www.kokopelli.asso.fr -

 

 

Note à J-J :

Une page pour en savoir plus (un vrai scandale quand on y pense !) :

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2164 


  

 

Article 7

par Osémy : http://www.osemy.blogspot.com/


 

 

 

ELECTIONS PRESIDENTIELLES : Poètes, où êtes-vous ?

 



Page d'origine : http://e-torpedo.net/article.php3?id_article=1475&titre=Elections-presidentielles-Poetes

 

Poètes, où êtes-vous ?
La pensée de la politique, autrefois art noble aujourd’hui prose grossière, et l’Homme, et la liberté, plus que jamais, ont besoin de vos plumes, de vos mots et de vos idées.

 

Seul le poète peut lutter par la beauté contre la grande merchandisation de la pensée.

 

Poète engagé ?

 

c’est un euphémisme - le poète est engagé parce qu’il est le premier qu’on va bâillonner dans les dictatures libérales :" ta pensée , ta construction, ta production, n’est pas commerciale et tes mots me dérangent car ils réveillent mes ouailles. Ami-e poète... Dégage !"

 

Tout doit être à vendre et tout est à acheter, mais ce qui est beau est gratuit et à tout le monde, ce qui est beau ne s’achète pas mais se partage et se propage, d’un enfant à un homme, d’un homme à une femme, d’une femme à une autre, avec les yeux, avec la bouche, avec le corps, avec le coeur.

 

La possession de la beauté est impossible, qui croit posséder le beau l’éteint.


La beauté se vit, la beauté se goûte, la beauté se donne. Elle n’est pas commercialisable et toute chose à vendre qui se prétendrait belle est une contrefaçon et un mirage grossier.

 

Le poète est l’ennemi naturel du libéralisme. Et le libéralisme, l’ennemi de la poésie.

Perte de temps, perte d’argent, invendable.

 

Poète, tu musardes dans des contrées qui ne m’intéressent pas - pas de CAC 40 à ton panthéon ?

 

Mais à quoi sers-tu donc ?

 

Seul le poète peut crier à la face du tyran et lui intimer de se taire ; devant la beauté, l’orgueil du puissant met un genou à terre.

 

Seul le poète, le créateur, le magicien qui rêve la terre bleue comme une orange, peut délivrer les mots de la pesanteur dans laquelle la barbarie libérale essaie d’enserrer l’esprit de l’Homme.

 

Seul le poète peut faire lever dans nos coeurs un blé de liberté pour lutter contre le blé mauvais, vaincre la corruption des mots qui étouffe nos jugements et malmène nos vies au plus profond d’elles mêmes.

 

Poète ami-e, de tes blanches mains, lave les mots, débarrasse les de toute leur crasse mensongère et étends les au soleil de la fraternité.

 

Toi mon ami-e poète, souffle bien fort dans mes poumons et chasses-en l’air vicié que la veulerie commerciale s’acharne aujourd’hui à faire entrer en moi - aide moi à trouver , en contemplant la beauté, le calme, le repos qui me permettra le combat, nourrie de nouvelles sèves, forte de ta résistance en mots.

 

Poètes, soyez insolents, inventez nous des mondes où nous serions heureux !

Soyez subversifs, parlez d’amour à la face du pouvoir !

 

Hurle ton désir pour tes Frères, crache dans tes paroles la joie sauvage de l’enfant, la douleur de la mère, la couleur de la terre, le bleu de l’azur, la sueur du travailleur ou l’odeur de l’amour.

 

Le poète ne peut pas mentir.
Ami, le poète ne doit pas mourir.

 

(Ici* aujourd’hui on a rappelé ce mot de Maïakovski : "Ecrire est une arme et les mots sont des balles".)

 


Osémy

(mère de famille et ancienne avocate)

 


 

Article 8

Envoi par Jean-Pierre Lesieur : http://perso.wanadoo.fr/jean-pierre.lesieur/

 

 


 

PORTRAIT DU POÈTE D’AUJOURD’HUI

 

 

Le poète d’aujourd’hui est resté un grand jeune homme qui n’en finit pas de ne pas vouloir vieillir. Mais comme il n’y peut rien il écrit pour oublier.

 

Le poète d’aujourd’hui n’a plus besoin de caresser sa muse d’autres s’en occupent pour lui en la coinçant dans les ruelles froides.

 

Le poète d’aujourd’hui ne travaille pas dans l’usine du Parnasse mais a besoin d’avoir un métier solide et solvable pour arrondir les fins de mois de sa poésie.

 

Le poète d’aujourd’hui s’il n’a pas dépassé la trentaine pointe dans un bureau de débauche.

 

Le poète d’aujourd’hui s’il a dépassé la trentaine peut penser se goberger dans une activité secondaire qui ne lui laisse plus le temps d’écrire.

 

Le poète d’aujourd’hui lime sa solitude sur les vers libres qu’il ne parvient plus à piéger dans son haveneau de pêcheur de lune.

 

Le poète d’aujourd’hui se demande tous les soirs à quoi ça sert d’écrire de la poésie et voit son image se refléter dans le miroir du vide.

 

Le poète d’aujourd’hui met sa production sur les pages d’Internet et espérant que quelqu’un saura déceler son talent entre trois cent quarante quatre mille poètes qui font comme lui.

 

Le poète d’aujourd’hui ne se donne pas la peine de protéger ses écrits tout heureux quand quelqu’un veut bien lui piquer.

 

Le poète d’aujourd’hui fait la gueule quand un autre poète parle de ses difficultés de vie.

 

Le poète d’aujourd’hui a la sécurité sociale même sans avoir écrit un seul vers.

 

Le poète d’aujourd’hui harangue des foules de trois auditeurs en espérant qu’un seul restera jusqu’au bout de son récital.

 

Le poète d’aujourd’hui copie les américains en faisant des joutes oratoires avec vainqueur et vaincu comme dans l’ancienne Rome.

 

Le poète d’aujourd’hui ne veut plus s’appeler poète mais slameur de fond.

 

Le poète d’aujourd’hui photocopie ses textes en partant du clavier et n’use pas ses crayons dans des rimes absentes.

 

Le poète d’aujourd’hui clame sa liberté de poète que personne ne lit.

 

Le poète d’aujourd’hui dort dans des draps blancs et prend des congés payés comme tout un chacun sauf quelques uns.

 

Le poète d’aujourd’hui connaît bien la poésie passée et beaucoup moins la présente qu’il ne lit pas beaucoup.

 

Le poète d’aujourd’hui est amoureux des mots qui ne lui rendent pas comme un mari trompé par une noce sans dot.

 

Le poète d’aujourd’hui avance courbé par la charge des aides qu’il réclame ici ou là et qu’on ne lui donne que rarement.

 

Le poète d’aujourd’hui se fait aider pour éditer tant qu’il n’en ose plus écrire.

 

Le poète d’aujourd’hui ne sait plus à quel sein se vouer ce qui le fait se retourner vers les saints qui lui balancent des coups de pieds dans les testicules pour le renvoyer d’où il vient.

 

Le poète d’aujourd’hui a une place à part dans le monde des lettres le cul de basse fosse.

 

Le poète d’aujourd’hui a son éditeur, sœur Anne,  qui lui dit toujours qu’il attend les sous pour lui éditer son livre et qui ne voit rien venir.

 

Le poète d’aujourd’hui n’ose plus mettre sur sa carte de visite que c’est là sa fonction tant il a peur qu’on lui jette des pierres.

 

Le poète d’aujourd’hui triomphe de la vie en courant plus vite que ses créanciers.

 

Le poète d’aujourd’hui peut crever dans la rue, dans une tente rouge, sans que jamais personne ne soulève l’auvent.

 

Le poète d’aujourd’hui avale des couleuvres sur un champ de foire grand comme la terre dont il ne parvient jamais à faire le tour.

 

Le poète d’aujourd’hui envoie ses poèmes à des revues qui se vantent d’avoir quatre cent lecteurs pour amortir leurs frais.

 

Le poète d’aujourd’hui n’apparaît dans les journaux que dans les faits divers quand il a tué sa femme ou violé son teckel.

 

Le poète d’aujourd’hui fait de la politique mais la politique ne lui demande rien.

 

Le poète d’aujourd’hui est un citoyen qui ne comprend plus rien à la constitution.

 

Le poète d’aujourd’hui traverse de longues plaines se prenant pour le corbeau d’Edgard Poe traduit pas Baudelaire en rongeant le frein de sa belle bagnole.

 

Le poète d’aujourd’hui écrit des romans qui ne lui rapportent plus grand-chose s’il ne fait pas partie des pipeoles

 

Le poète d’aujourd’hui accroche sur son front un turban de papier quadrillé sur lequel il dessine des louanges à l’avance.

 

Le poète d’aujourd’hui  regarde avec de grands yeux ceux qui lui disent de ne pas charger la mule par des psaumes de dépit.

 

Le poète d’aujourd’hui veut bien raser les murs si on lui fournit le savon à barbe.

 

Le poète d’aujourd’hui dépave les rues avec son crayon gomme pour un salaire qu’il ne vient jamais chercher

 

Le poète d’aujourd’hui n’est jamais aussi bon que lorsqu’on lui fait croire qu’il est le plus mauvais.

 

Le poète d’aujourd’hui ne se reconnaît pas dans ceux qui disent le représenter dans toutes les assemblées… de poètes.

 

Le poète d’aujourd’hui compose seul comme le veut le temps

 

Le poète d’aujourd’hui dépasse d’une rime le poète d’avant et le fait savoir par toutes les télés dont il ne dispose jamais

 

Le poète d’aujourd’hui n’a pas de fan club, comme on dit chez les téréradioreporters.

 

Le poète d’aujourd’hui fait grincer les ressorts du lit des créateurs quand il invente un mot pour dire qui il aime.

 

Le poète d’aujourd’hui ne crame pas de voitures mais il en aurait vachement envie.

 

Le poète d’aujourd’hui possède un compte en banque une carte visa et quelques roubles en solde qu’on a bien voulu lui jeter.

 

 

Jean-Pierre  LESIEUR

 

  


Article 9

par Centre Bouddhiste de l'Ile de France : http://www.centrebouddhisteparis.org/index.html



 

L'ARTISTE IMMORAL ?

 


Page d'
origine :
http://www.centrebouddhisteparis.org/AOBO/Art/Immoral/immoral.html

 

Mais je voudrais considérer une objection possible. Je pense que quelques personnes pourraient être choqués par l'affirmation hardie que le vrai artiste représente un type d'humanité plus élevé que le citoyen ordinaire et correcte. Quelques personnes pourraient même être tentées de faire remarquer, très gentiment bien sûr, que l'artiste est très souvent, malheureusement, et très malencontreusement, quelqu'un de vilain et immoral et égocentrique. Ca vaut donc peut-être la peine de regarder ça de plus prés. On peut facilement admettre qu'il peut être plutôt difficile de vivre avec un artiste, qu'il soit peintre, poète ou musicien, mais je pense que ça c'est habituellement dû au fait que l'artiste est concerné, et vraiment concerné, par le souci de sauvegarder sa propre intimité et ses conditions de travail. Nous savons aussi qu'il y a des gens bien-pensant qui essaient de rendre l'artiste conforme, essaient de le rendre pareil aux autres, de le faire vivre, s'habiller, avoir l'aspect, écrire, peindre comme les autres, etc. et c'est peut-être tout à fait naturel que l'artiste tend à se révolter contre ces tentatives bienveillantes, parfois même avec violence. Et sans trop de reconnaissance, il s'obstine à être lui-même.

 

Nous trouvons souvent aussi que l'artiste se révolte contre la morale conventionnelle. Maintenant, ça c'est spécialement vu dans le cas d'un poète comme Shelley, qui se moquait de tous les conventions moralistes de son époque, et a été mis en ban de la société à cause de ça. Mais on peut se demander : est-ce que le fait de se moquer de la moralité conventionnelle est mauvais de la part de l'artiste? Trop souvent nous sommes obligés de reconnaître que c'est la moralité conventionnelle qui est en tort, et la résistance de l'artiste est en fait dans beaucoup de cas, sinon dans la plupart des cas, simplement l'expression de son attitude mentale plus saine et plus normale.

 

Nous ne devons pas oublier aussi, et ça c'est très, très important, que chaque artiste de n'importe quel genre est très souvent une personne profondément divisée ; c'est à dire, divisée en soi-même. Et parfois, le plus grand artiste, le plus profondément, est-il divisé. Et cette division profonde, cette crevasse, parfois dans les profondeur de son être même, produit une tension et un manque d'équilibre, de temps en temps avoisinant même la folie. L'artiste peut, peut-être par définition, accéder à des états de conscience plus élevés, des états d'existence plus hauts que la plupart des autres, ou presque tous les autres, mais ça ne veut pas dire qu'il peut y accéder tout le temps. Pour citer Shelley, qui je viens de mentionner, il dit ou chante dans un de ses poèmes : rarement, rarement tu viens, esprit des délices. Et ça, c'est trop souvent l'expérience de l'artiste, du créateur, poète, musicien. Que cet esprit des délices, cette expérience plus haute, cette expérience d'un état de conscience plus élevé, vient seulement rarement, seulement des fois. L'artiste ne vit pas dans ces états élevés tout le temps, et c'est là que l'artiste diffère du vrai mystique, qui tend à demeurer dans ces états pendant beaucoup de temps. Et dans le cas de l'artiste, parfois dans ces états plus élevés d'existence et de conscience, parfois dans des états plus ordinaires, c'est très souvent comme si l'artiste était deux personnes. Quand il crée, il est une personne. Quand il ne crée pas, c'est une autre personne. Nous savons tous que parfois vous lisez un livre écrit par quelqu'un, vous pensez, quel livre merveilleux, quel personne merveilleuse doit être l'auteur, comment vous aimeriez le rencontrer, et quand vous y allez, pleins de gratitude et prêts à être en admiration totale pour ce livre qui vous a tellement fait grandir, vous trouvez un homme sec, aigri, méchant, petit et vous regrettez d'avoir jamais posé les yeux sur lui, vous êtes très déçus. Et ça, c'est à cause de cette sorte de crevasse, division entre l'expérience plus élevé de l'artiste et son expérience plus ordinaire, plus normale. C'est comme si l'artiste était deux personnes, comme s'il avait un "soi" artistique et un "soi" ordinaire, et une division entre les deux.

 

 

© Centre Bouddhiste de l’Ile de France, 2004.







Dernière modification : 20.02.07, 00:13:55