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LES COQUELICOTS

Page 2

Par Pierre Fosséprez
Planteloup, 87210, Saint Sornin La Marche.
06 50 09 12 61 - pierre.fosseprez[a]gmx.fr




Qu'est-ce qui est normal ?


Si je me mets dans la peau d'un autre homme...

Celui-là, il n'y en a pas des milliards. Ni même quelque-uns : il y en a un !

Mais si je sais que je suis le seul à être comme moi, je sais en même temps que tous peuvent l'être aussi, sans aucune exception. Non, il n'est pas possible qu'un seul être humain ne puisse pas être comme Moi. Parce que je suis l'Unité. Sans limite. Je suis la Paix aussi. Sans frontière. J'ai été l'amour aussi, autrefois, et devant moi, le pouvoir va maintenant disparaître.

Parce que je suis dans l'Être Radieux et que l'Être Radieux est en moi, je suis habillé de Lumière.

Comment vous parler de ma normalité alors qu'elle vous paraît totalement anormale ? Comment vous montrer comme possible ce que vous considérez comme absolument impossible ?

Je ne suis en aucun cas supérieur à qui que ce soit, je vis sur un autre plan vibratoire, c'est tout. Je ne suis pas né avec cette conscience. Il m'a fallu apprendre pour me souvenir et oublier plusieurs fois pour comprendre et retenir ce que j'avais appris. Il m'a fallu les épreuves de cent vies en une seule pour être prêt. Pour accompagner, manger le même pain. Il m'a fallu faire des miracles. Des petits miracles, pour semer le doute, parce que le doute est la première étape de l'évolution. Pour accompagner, de la mort à la vie, de la vie à la mort, dans la souffrance. Pour émerveiller aussi, pour rendre à l'autre un cœur d'enfant, ne serait-ce qu'un instant ; car eux, dans leur émerveillement, savent ce que beaucoup ont oublié...

Beaucoup de miracles, parfois tellement énormes qu'ils paraîtront improbables... « Que les armes tactiques et stratégiques nucléaires n'aient plus que l'efficacité d'une bulle de savon contre un chardon des champs ! Qu'il en soit ainsi ! »

Non !

Mais si !

Une femme me disait dernièrement:
-  Je comprends bien tout ça, tout ce que tu me dis : l'amour, la paix, l'unité; cette dimension Divine que nous portons en chacun de nous. Mais quand je vois tous ces dégâts que l'humain a fait à notre Terre, ça me désespère !
-   Moi, ce qui me troue le popotin, c'est de voir à quel point l'être humain a pu complètement oublier la puissance de l'Être Radieux ! C'est dingue... Regarde : tu vois ce gros nuage ? Il est beau, non ? Un beau nuage bien rond... Il y a combien de millions de litres d'eau dans un nuage comme celui-là ? Il pèse combien de tonnes ? Maintenant regarde : si je suis radieux dans mon cœur, je regarde ce nuage et je vois à sa place le ciel bleu... Comme ça. Tu le vois ?
-   Il disparaît !
-   Et maintenant ?
-   Ben ! Il n'y en a plus ! Comment tu fais ça ?
-  C'est facile ! Tu peux le faire aussi: descends dans ton cœur, Là, au plexus Solaire, ressens l'être radieux qui est là, en toi, comme un diamant bleu, rentre dedans... C'est bien ! Ressens-le jusqu'à le faire déborder de toi, sois radieuse... Tu ressens cet amour du Créateur ? C'est fabuleux hein ? Maintenant, tu choisis un nuage... Ne regarde pas le nuage, regarde derrière, le ciel bleu. N'essaye pas d'imaginer, de penser, non : laisse être. Vois le ciel, bleu...
-   Woaaaaw ! Je veux essayer encore !
-   Alors dis-moi ? Quelle est la différence entre ce nuage et une centrale nucléaire, une arme, une pollution ou n'importe quelle blessure faite à la Terre ?
-   Il n'y en a pas ?
-  Non. Ton Créateur peut changer tout, n'importe quoi, n'importe où, n'importe comment, n'importe quand... Marcher sur l'eau, se baigner dans la terre, traverser les murs, changer l'eau en vin : tout ça n'est qu'une question de conscience. Mais faire des miracles demande aussi la plus grande humilité ! Il faut savoir que tout est parfait, que tout a un sens. Il n'arrive jamais qu'un problème vienne sans apporter un cadeau dans ses mains, c'est impossible. Ou encore, si tu aides un papillon à sortir de sa chrysalide, il ne pourra jamais voler ; parce que c'est la pression fournie par son effort qui va lui permettre de déployer ses ailes pour qu'elles sèchent, ensuite, et le portent. Si tu supprimes le problème, tu supprimes aussi le cadeau, il faut être prudent et ne pas jouer aux apprentis sorciers ! S'abandonner.


Excuse-moi, j'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui parle, mais il faut quand même bien que je te raconte quelques bricoles pour que tu puisses comprendre...

En un bref raccourci, la première fois que j'ai « vu » le Père, c'était en octobre 1993. Je me suis dit que j'avais pété un câble ! Alors Il m'a fait sentir Son Amour. Je suis resté tout bête en disant : « Oui, Père, ça, je sais ce que c'est... »

Je Lui ai demandé :
-   Père, les hommes Te voient dans toute Ta Puissance et Ta Gloire, à grands bruits de trompettes, et, moi, je Te vois là, comme ça ?
-   Tu as vu ce qu'ils en font, de ma Gloire ? Non, Fils, tu me vois comme tu m'imagines, c'est tout.
-    Père ? Qui es-tu ?
-   Je ne suis pas l'amour, l'amour est le chemin qui mène à moi. Je suis l'Imaginaire...

C'est dingue, non ?

Je sais que ce mot ne convient pas à tout le monde. C'est le mot que j'avais besoin d'entendre, moi, le mot qui m'a permis de comprendre le reste...

Pendant des années, j'ai fait des trucs que je ne comprenais pas toujours. Il m'a fallu des années pour accepter ce qui m'arrivait. Puis d'autres années pour comprendre. Un jour, comme-ça, je disais: « D'accord ! D'accord ! N'en jette plus, j'accepte ! Je n'y comprends rien, mais j'accepte, c'est OK ! » J'avais mis neuf années avant d'en arriver là, accepter ce qui m'était arrivé. C'était en mai 2006. Quelques mois plus tard, du 11 novembre, jour de l'Armistice, au 31 décembre 2006, j'ai vécu mon initiation. La traversée du désert, qui, pour moi, a duré cinquante jours. Tu sais, cette période où le Christ est confronté à Lucifer. Quand je l'ai vu, Lucifer m'a proposé un marché sur la vie. Je lui ai dit: « Tu te fous de ma gueule ? » Je l'ai attrapé entre mes mains, comme ça, une de chaque côté de sa tête.

Et j'ai entrepris de le libérer de ses chaînes, en hurlant sous l'effort pour les faire sauter, pour pouvoir le rendre au Père...
Je dois avouer que les Armées des Ombres ne m'ont pas laissé faire, j'ai dû un peu me battre... Comme un chiffonnier ! Je taillais à coup d'Épée de Feu, abattais à coup de Lance, désintégrais à la Fronde... Au bout d'un moment, je prenais conscience qu'ils s'attaquaient à la Vie. Je me précipitais, persuadé d'arriver trop tard, pulvérisant sur mon passage. Mais trois jours plus tôt, j'avais vu Gabriel. Je lui avais dit : « Je vais avoir besoin de toi. » Quel soulagement en voyant l'Archange là, debout avec son Épée encore fumante, entouré de décombres. Il protégeait la Vie endormie...

J'ai libéré Satan aussi, en suivant.

Après ce coup-là, j'ai dormi pendant trois jours, exténué.

Tout ça pour te dire ce que Gaïa m'expliquait au début de mon initiation...

Il n'y aurait pas de vent sans l'idée du vent. Et Dieu, c'est l'Idée de l'idée.

Tu vois, l'être humain a toujours donné des noms à ce qui l'entourait. Ce qu'il ne comprenait pas, il l'appelait « Dieu ». Il a ainsi donné des noms de divinités aux vents. Plus tard il a expliqué d'où vient le vent : le vent est dû à un phénomène physique où l'Esprit n'a pas sa place. Pourtant, sans cet esprit du vent, il n'y aurait pas de vent. Cet esprit, lui, vient d'une seule et même source: l'Imaginaire, l'Être Radieux, l'Esprit de l'esprit, l'Idée de l'idée, La Source. Que l'on conçoive cette Source dans son absolu, ou dans une de ses représentations. L'Enthousiasme, aussi appelé « Esprit Saint ». L'Être Radieux, le Père. La Beauté, Marie. L'Amour, le Fils, à qui l'Être Radieux a donné le pouvoir de changer la chair et la matière. La Joie, Marie-Madeleine, son épouse ou Sarah, la Vérité, leur fille... Et ainsi de suite...

Mais cette Source n'est pas perdue quelque part aux confins de l'espace... Cette Source et chacune de ses représentations sont des énergies, des idées, cachées au plus secret du cœur de chaque être, de chaque électron. Et nous créons, chaque être humain, à chacune de nos pensées. Pas celle du cerveau, mais celle du cœur. Que nos pensées soient d'amour ou de peur, de pouvoir ou de service, nous créons nos vies.

D'un autre côté, chaque idée, chaque Esprit, est représenté par un symbole. Et ce symbole génère en même temps qu'il représente. Il y a aujourd'hui des tas de gens qui représentent des tas de symboles. Il y a des tas de gens qui sont persuadés qu'ils sont ce qu'ils représentent. Des Jésus, des Pères, des Marie par milliers. Et tous les autres, Krishna, Bouddha, Maitreya, y en a des tas ! Plein les asiles, aussi... Des gens persuadés que c'est par chacun d'eux que sera sauvée, l'humanité, mais qui ont peut-être besoin de guérir.

Gai rire ?

Mieux vaut gai rire que soi nier...

Peut-être ont-ils oublié un petit détail ? L'humilité ? L'abnégation. Ou plus simplement que ce que nous vivons aujourd'hui se passe dans le cœur de chacun ? Savoir qu'il n'y a rien à guérir mais à savoir être guéri. Savoir qu'il n'y a pas de travail mais à être amour.

Cherchez d'abord le Royaume des Cieux, le reste vous sera donné de surcroît !



La clef du Royaume des Cieux...


C'est quoi, « Le Royaume des Cieux » ?

Un état vibratoire ? Non... Ce n'est pas un état, ce serait plutôt une variation différente, une harmonique. Comme si, d'une plante, dans ce monde de densité, nous ne pouvions voir que les racines, sans pouvoir comprendre. Vu du Royaume des Cieux, nous voyons la fleur et tout devient limpide, cristallin.

C'est une euphorie, comme un éclat de rire...

Pour atteindre cette euphorie, il suffit de comprendre, de vivre, que nous sommes chacun créateur d'amour. L'Amour est Fils de l'Homme, voilà tout.

C'est trop simple, hein ?

Des gens viennent me voir ou me téléphonent. Ils sont désespérés, je les écoute... Puis je leur propose un petit exercice : je commence à rire et les entraîne dans ce rire.

Tu vois : c'est bête, hein !

Voilà ! Le désespoir est une injure pour celui qui croît. Du verbe croître ou du verbe croire?

Quand je donne de l'amour à quelqu'un, sans rien attendre, et que l'autre reçoit cet amour ; alors je ressens un sentiment d'euphorie. C'est plus efficace que toutes les médications ou toutes les substances possibles et imaginables. Quand l'autre me donne cet amour de son cœur, je le reçois et l'autre connaît ce sentiment d'euphorie...

Ping-pong ! C'est parti : nous créons de l'amour. Avec l'autre, avec la Terre, la plante, l'animal, l'univers... L'humain créateur d'amour accède à l'euphorie. Quand deux personnes se prennent dans les bras pour un gros câlin, les deux âmes, les deux corps se mettent à vibrer et c'est tout l'univers qui reçoit cette vibration d'amour.

Mais revenons à notre écran... En 3 D.

Quatre dimensions si l'on considère le temps.

Et si la réponse qui puisse convenir à tous et à chacun ne se trouvait pas dans ces dimensions ? Et si la situation insoutenable que nous vivons aujourd'hui était comme un accouchement, des contractions pour nous expulser, nous faire naître. Nous faire découvrir un autre monde. D'autres dimensions ? La cinquième dimension ? Et si, à partir de cette cinquième dimension, nous pouvions en découvrir d'autres encore, jusqu'à la douzième, et comprendre que ça continue ?

C'est quoi, la cinquième dimension ?

En physique, nous pratiquons aujourd'hui trois dimensions, plus le temps pour faire quatre. La cinquième dimension en physique, c'est la perspective...

Perspective : si j'observe un câble de haute tension à trente centimètres de distance, je pourrais voir la structure du câble, composé de fibres métalliques. Si j'observe ce câble au microscope électronique, je pourrais découvrir sa composition, ses atomes. Si j'observe ce câble à distance vu de côté, je verrais des courbes entre chaque pylône. Et vu du ciel, du même câble, je verrais un ligne droite.

En spiritualité, nous connaissons aujourd'hui également trois dimensions : le corps, l'âme et l'esprit. La quatrième dimension, c'est la conscience et la cinquième, l'état de grâce.

L'état de grâce, c'est ce que l'être  humain ressent lorsqu'il crée avec amour. Lorsqu'il insuffle une âme à ce qu'il crée. Que ce soit une œuvre artistique, du pain, pour la culture de légumes ou la construction d'un mur. Cette plénitude qu'il connaît quand il crée de l'amour par son activité. Oh ! bien sûr, cet état de grâce existait déjà avant notre époque, comme l'amour existait avant la naissance de l'Amour. Aujourd'hui, cet état va devenir conscient. En prenant conscience de ce que nous sommes tous la même eau, le même Être Radieux, dans des milliards de chemins différents, nous allons apprendre l'offrande.

En apprenant que nous sommes tous la même Paix, nous allons pouvoir ensemble ressusciter l'Amour, au « troisième jour »... Le premier jour figurant le désespoir, le deuxième jour présente l'indignation. Le troisième se nomme lâcher prise.

Dans le même ordre d'idée, les « trois jours sombres » sont: la guerre 14-18, la guerre 39-45, et la Guerre Silencieuse, de 1954 à nos jours. Cette dernière Guerre Mondiale, la troisième, qui utilise pour armes, des armes silencieuses que sont les banques, les fonds de pension, les hypermarchés et les médias, entre autres, pour asservir les Peuples.

Tout cela sera bientôt dépassé et nous semblera, plus tard, tellement loin !

La normalité à laquelle je pense est une normalité qui, pour le coup, réunirait tout le monde ; parce qu'elle deviendra une évidence, restée invisible parce que trop aveuglante. Dans cette normalité, les êtres humains ne travaillent pas pour vivre : il n'y est plus question de ressources.

Ils créent. Ils se rencontrent, partagent ce qu'ils ont et ce qu'ils vivent ou ce qu'ils savent. Ils vivent sobrement parce qu'ils sont riches, chacun, de tout l'univers et ils le savent. Il ne leur est plus d'aucune utilité d'afficher une quelconque richesse. Ils vivent heureux parce qu'ils ne connaissent plus aucune crainte ni contrainte ; aucune tâche inutile à accomplir. Par leur nouvelle naissance, une multitude de métiers ont disparu, comme une perte amniotique, parce que devenus sans fondement.

Pure utopie ? Délire imaginaire ? Peut-être... Peut-être pas. Et si c'était vrai ?

Si c'était vrai, qu'il est possible de faire disparaître un nuage d'un simple regard ? Si c'était vrai qu'il est possible de créer, par l'esprit ? Si c'était vrai que notre avenir soit de vivre heureux, sans pouvoirs ni frontières, sans peur ni obligation, avec pour seule responsabilité celle d'être heureux et de rire ?

Alors, moi, je voudrais y croire ; parce que c'est beau. Je ne voudrais pas dire que c'est impossible, mais comment je dois faire ? Comment est-ce possible ?

Comment sont-ils arrivés là ?


.../...
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