Du 19 novembre 2002



Erratique  (II)


Viennent les tempêtes
Giron de tes nuits
Vitrine de l'impensable
Où refroidissent les coulées
Jaillies
De tout ton corps

A ces heures
Tu tapisses
Las de neige et de givre
A ta fenêtre

Viennent les tempêtes
Pour refaire le monde
L'oubli glisse
Sur le toit de la vie
Et casse les ongles
Sur ses ardoises

A ces heures
Tu marches libéré
Tout entier
Dans un souffle
.

©Jean-Jacques Rey, 2002