Un monde dans un monde dans un monde dans un mo...

( Et vive le 1er MAI)



Quand nos heures fixes ne tiennent plus au garde à vous.

Quand les théorèmes prennent la tangente des libertés.

Quand les langages expriment le souhait.

Quand la somme d'un salaire est la somme d'un désir.

Quand vouloir n'a plus la terminaison du Pouvoir.

Quand la réalité n'est pas un faire part mensonger

des télécommunications.

Quand nous ne laissons pas nos vies orchestrées par des shows men.

Quand nos matins n'acceptent pas les contrefaçons du jour.



Alors les minutes ne sont plus des acomptes versées à la mort.

Les géométries enjambent le court chemin

de l'espoir à la réalisation.

Les désirs sont une caresse de parole.

la parole passe partout de l'imagination.

L'imagination se taillant un costard dans l'abstraction.

L'abstraction, un puzzle passionnant éparpillé par le vent.

Cela est puisque je l'ai nommé

et déjà plus que frissonnant, impatient amoureux,

dans le matin qui s'étonne.



©  Bruno Toméra, avril 2007